tag:blogger.com,1999:blog-11662174380323453322024-02-08T03:00:47.947-08:00EdificationArticles, études, pensées bibliquesUnknownnoreply@blogger.comBlogger30125tag:blogger.com,1999:blog-1166217438032345332.post-63539590873429399972010-03-24T17:15:00.000-07:002010-03-24T17:26:20.057-07:00La soumission mutuelle<a href="http://4.bp.blogspot.com/_5jKg5phSL34/S6qsUV5KnUI/AAAAAAAAE3E/J1cimlMeZnY/s1600/v-formation.jpg"><img style="float:right; margin:0 0 10px 10px;cursor:pointer; cursor:hand;width: 320px; height: 213px;" src="http://4.bp.blogspot.com/_5jKg5phSL34/S6qsUV5KnUI/AAAAAAAAE3E/J1cimlMeZnY/s320/v-formation.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5452359764359683394" /></a><br />Extrait du Livre "L'autorité spirituelle dans l'Eglise" (Who is your covering ?)<br />par Franck Viola. <br />Pendant la vie terrestre du Seigneur Jésus, les dirigeants religieux de Son époque Lui firent cette question vexante: "Par quelle autorité fais-tu ces choses, et qui t'a donné cette autorité?" (Matt. 21:23).<br /><br />Ironiquement, bien des institutions religieuses actuelles posent cette même question à ces groupes de croyants qui se réunissent en toute simplicité autour de Jésus-Christ seul -- sans domination cléricale, ni partisanat dénominationnel.<br /><br />"Qui vous couvre?", c'est essentiellement la même question que "Par quelle autorité fais-tu ces choses?".<br /><br />Comme je l'ai montré, cette question provient d'une interprétation erronée des Ecritures. Au fond, ce concept moderne de "couverture" ecclésiastique n'est rien d'autre qu'un euphémisme de la domination. C'est pourquoi, il s'accorde mal avec l'assujettissement mutuel exigé par Dieu. Et cela représente un abandon total des principes du Nouveau Testament.<br /><br />Par conséquent, l'idée de "couverture spirituelle", promulguée avec tant d'enthousiasme par l'église institutionnelle, aurait été entièrement répudiée par les chrétiens du premier siècle. Assurément, la division idéologique, l'hérésie doctrinale, l'indépendance anarchique et le subjectivisme individualiste sont des fléaux redoutables qui assaillent le Corps de Christ. Mais la "couverture" dénominationnelle / cléricale ne remédie en rien à ces maux.<br /><br />Cet enseignement de la "couverture spirituelle", n'est en réalité qu'un symptôme de la maladie qu'il prétend guérir. Ainsi, il accentue les problèmes d'individualisme et d'indépendance dans la mesure où il brouille la distinction entre l'autorité officielle et l'autorité biologique. Cela crée une fausse impression de sécurité parmi les croyants, et introduit toujours plus de divisions dans le Corps de Christ.<br /><br />De plus, cet enseignement empêche à la prêtrise de tous les croyants de s'exprimer pleinement, et de fonctionner, en matières spirituelles, selon l'intention divine. Intentionnellement ou non, la "couverture spirituelle" engendre la la peur dans des multitudes de chrétiens, qui s'imaginent que s'ils prennent des responsabilités en matières spirituelles sans l'accord d'un membre du clergé "approuvé" et ordiné, ils se mettront en proie à l'ennemi!<br /><br />Aujourd'hui, les membres du clergé perdent une bonne partie de leur temps, à essayer de convaincre les chrétiens qu'ils sont indispensables à leur épanouissement spirituel. Ils affirment qu'ils sont essentiels pour assurer la direction et la stabilité de l'église. On répète encore et toujours, que "faute de vision, le peuple périt". Mais c'est systématiquement la vision isolée du clergé, sans laquelle le peuple mourrait!<br /><br />Ainsi, cette doctrine menace implicitement que ceux qui ne sont pas "couverts" seront tenus responsables de toutes les atrocités qui leur arriveront. Il y a très peu de choses qui puissent paralyser autant le Corps de Christ que l'enseignement de la "couverture".<br /><br />Par conséquent, si on tente de résoudre tous les problèmes de l'église en employant la "couverture", on ne fera que les aggraver sérieusement.<br /><br />En un mot, cet enseignement manifeste un esprit qui n'a rien de Jésus, de Paul, ni d'aucun autre apôtre. Il répond, certes, à un besoin particulier des temps actuels, mais il n'emploie pas pour ce faire la méthode par laquelle Dieu a choisi d'exprimer Son autorité.<br /><br />Le remède aux maladies spirituelles de l'hérésie, de l'indépendance, et de l'individualisme n'est pas la couverture. C'est la soumission à l'Esprit de Dieu et les uns autres, par respect envers Christ. Sans cela, rien ne pourra protéger le Corps de Christ. Rien de moins ne pourra guérir ses plaies ouvertes.<br /><br /><strong>La soumission mutuelle est naturelle dans la vie chrétienne</strong><br /><br />Ne vous y trompez pas. Si vous fonctionnez en accord avec la volonté de Dieu, vous serez mutuellement assujettis aux frères avec lesquels vous vivez. Et de même, vous accueillerez avec joie le conseil des frères fidèles qui vous devancent dans le Seigneur.<br /><br />Si on la comprend bien, la soumission mutuelle n'est pas un idéal. Elle est concrète et vitale. Elle a lieu dès lors que l'une des pierres vivantes de la maison du Seigneur reçoit avec humilité les conseils d'une autre pierre vivante, de manière vivante. Elle provient du fait que puisque vous êtes reliés à vos frères et soeurs en Christ, vos actions et vos attitudes sont susceptibles de profondément affecter les leurs.<br /><br />Ainsi, la soumission mutuelle crée un climat où l'on apprécie la direction spirituelle, sans la rendre absolue. Elle répond au problème de l'autorité spirituelle sans en faire un instrument de domination. Car, lorsque des relations de redevabilité ou de direction sont gouvernées par la soumission mutuelle, elle deviennent spirituellement saines, et mutuellement enrichissantes. Et elles ne ressemblent en rien à la pratique moderne de la "couverture" hiérarchique.<br /><br /><strong>Témoignage personnel</strong><br /><br />Ayant fait partie, depuis les années 1980, de plusieurs églises formées sur le modèle du Nouveau Testament, j'ai eu l'occasion d'expérimenter l'immense bien qu'on peut tirer de la soumission mutuelle. En particulier, j'ai découvert la sécurité qui vient lorsqu'on soumet les décisions cruciales de notre vie et de notre ministère personnels au jugement de l'église. Et j'ai vu la sagesse qu'il y a à attendre un consensus avant de se mettre à l'oeuvre.<br /><br />De plus, j'ai eu un grand soutien de la part de mes compagnons d'oeuvre, avec lesquels j'ai développé une certaine amitié. Il n'y a dans ma relation avec eux rien de formel ni d'officiel, mais je n'ai pas honte de prendre conseil auprès d'eux toutes les fois où je me trouve face à une question délicate. Car j'ai appris à me fier à leur discernement.<br /><br />Bien souvent, leur conseil confirmait ce que le Seigneur m'avait déjà révélé. D'autres fois, alors que j'étais dans l'aveuglement sur un certain point, Dieu s'est servi d'eux pour ajuster ma pensée. Et je dois avouer que si je n'avait pas écouté leurs conseils à de telles occasions, je me serais retrouvé dans bien des situations difficiles.<br /><br />De la même manière, ces frères ont eu l'humilité de recevoir mon aide. Cela montre bien que la soumission spirituelle doit toujours être mutuelle. De telles relations sont extrêmement rafraîchissantes. Elles sont naturelles, spontanées, et totalement informelles. Mais elles sont aussi absolument essentielles pour le maintient et l'approfondissement de la croissance spirituelle.<br /><br />Les relations de ce type nous font croître dans notre amour pour Christ et pour les autres. Elles nous protègent de l'erreur. Et elles trouvent un juste milieu entre l'indépendance et la séparation monastiques d'une part, et la dépendance pathologique sur les autres d'autre part.<br /><br />Quand on donne trop d'importance aux relations de mentorat, elles dégénèrent en une relation de domination, elles sont deviennent quasiment de l'idolâtrie. Mais en même temps, lorsque ces relations sont limitées ou même absentes, elles amènent l'isolation.<br /><br />La soumission mutuelle diverge donc à la fois de ces systèmes où l'on finit par être obsédé par les relations, et de ceux qui engendrent une isolation malsaine du Corps de Christ.<br /><br /><strong>Le coeur du problème</strong><br /><br />En conclusion, je voudrais expliquer pourquoi la question de la "couverture protectrice" mérite l'attention que je lui ai accordée. C'est parce qu'elle annule le pouvoir exécutif du Seigneur Jésus Christ, en tant en Tête de l'Eglise. Les interprétations et les applications erronées de la direction de l'église, de l'autorité et de la redevabilité minimisent toujours l'autorité du Seigneur sur Son église.<br /><br />Cela explique que cette question soit si sensible. L'ennemi sait que s'il peut séduire le peuple de Dieu sur de tels points, il pourra faire perdre à Jésus la place qui lui est due dans la communauté des croyants. Cela inhibe le plein accomplissement du dessein de Dieu. Sans parler de l'injure profonde qu'elle apporte au peuple de Dieu.<br /><br />Par conséquent, l'examen critique de cette doctrine et de tout ce qu'elle engendre est bien plus qu'un simple exercice théologique superflu. On touche là au dessein-même de Dieu, qui est d'assurer en tout et partout la souveraineté et la suprématie absolue de Jésus Christ.<br /><br />La soumission mutuelle nous permet de souligner le thème central de la Bible: la prééminence universelle de Christ (Eph. 1:9-10; Col. 1:15-20). Car, lorsque l'église aura appris à se soumettre à Christ en tous points, le dessein éternel de Dieu d'amener toutes choses en soumission à Son Fils sera accompli (Col. 1:18).<br /><br />En tant que "prémices de ses créatures" (Ja. 1:18), nous devons apprendre, en tant que chrétiens, à nous soumettre à l'autorité spirituelle. Et par la suite, toute la création nous suivra. C'est ce qui fait de la soumission à l'autorité divine une affaire sérieuse et précieuse.<br /><br /><strong>Un nouveau réveil</strong><br /><br />J'espère sincèrement que ce que vous avez lu dans ce livre vous aidera à vous défaire des barrières sectaires que dresse l'enseignement de la "couverture spirituelle". Tout au moins, cela vous aura amené à repenser votre conception de l'autorité et du gouvernement dans l'église.<br /><br />Si vous avez bien compris et reçu mon message, voici ce vous qui arrivera: vous allez vous rendre compte que vous courez de graves risques spirituels en condamnant ou en minimisant les églises et les ministères qui ont choisi de ne pas embrasser une quelconque dénomination ou institution religieuse. Vous allez cesser de proférer les nombreuses platitudes liées à la "couverture" et à la "redevabilité".<br /><br />De plus, vous allez apprendre à reconnaître l'onction du Seigneur même sur les communautés les plus simples -- vous cesserez de les éliminer d'avance, sous prétexte qu'ils ne se conforment pas aux conceptions modernes et artificielles de l'autorité. Vous prendrez aussi un peu plus de soin quand vous jugerez de la légitimité d'une église ou d'un ministère. Enfin, vous ferez moins d'affirmations au sujet de la "couverture" et de la "redevabilité" qui n'aient pas de fondement dans le Nouveau Testament.<br /><br />Dans les années 1970, Dieu a élevé pratiquement partout aux Etats-Unis de nombreuses églises de maison, qui étaient fondées sur le modèle du Nouveau Testament. Mais, de faux enseignements sur l'autorité spirituelle les ont fait chuter quasiment tous. Elles ont subi "l'étouffement" tragique qui suit la "couverture"!<br /><br /><strong>Qu'il n'en soit pas ainsi aujourd'hui !</strong><br /><br />Quoique nous soyons soumis aux mêmes difficultés que ceux qui nous ont précédés, ne faisons pas les mêmes erreurs. Si nous devons nous égarer, que nos erreurs, au moins, soient différentes!<br /><br />Comme dans les années 1970, le Seigneur réveille à nouveau Son peuple, pour qu'il reprenne conscience de Son dessein universel, qui consiste à restaurer Sa maison. Je souhaite, en vue de ce réveil, que vous receviez le vin nouveau de Son Esprit (c'est-à-dire Jésus Christ), et que vous vous débarrassiez des vielles outres percées, qui l'empêchaient de couler librement.<br /><br />Plaise à Dieu d'élever des centaines de groupes de chrétiens qui se rassembleront exclusivement autour Son Fils. Des groupes qui exprimeront Son Corps dans toute sa plénitude. Des groupes qui ne seront pas retenus par des modèles de gouvernement ou des structures dénominationnelles autoritaires.<br /><br /><strong>Que vous soyez, cher lecteur, de ce nombre!</strong><br /><br />Peut-être une métaphore finale pourra-t-elle résumer tout ce que j'ai pu dire dans les pages précédentes. On pourrait comparer la soumission mutuelle à de la bonne musique. Lorsque la soumission mutuelle s'exerce dans le cadre d'une humilité intelligente et d'une profonde fidélité à l'autorité suprême de Christ, elle forme une douce mélodie, qui sonne en harmonie avec l'air du Nouveau Testament. Mais lorsqu'elle est remplacée par les systèmes hiérarchiques qui caractérisent l'esprit des païens, le son est déformé et l'harmonie brisée. Pire encore, lorsqu'elle est rejetée en faveur du péché moderne de l'indépendance et de l'individualisme total, elle se tait complètement. Et elle est remplacée par un silence froid et morbide.<br /><br /><br />Franck Viola<br /><br />Lire le livre <a href="http://www.eglisedemaison.com/livres/viola/covering/index.html">L'autorité spirituelle dans l'Eglise</a>. Traduction française du livre "Who is your covering ?" de Franck ViolaUnknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1166217438032345332.post-47404591922507302152010-02-01T09:49:00.000-08:002010-02-01T11:18:28.915-08:00La communion fraternelle, utopie ou réalité ?<a href="http://1.bp.blogspot.com/_5jKg5phSL34/S2cgvFTP92I/AAAAAAAAEtw/tqTBpIB27_8/s1600-h/jour-de-la-terre.jpg"><img style="float:right; margin:0 0 10px 10px;cursor:pointer; cursor:hand;width: 320px; height: 240px;" src="http://1.bp.blogspot.com/_5jKg5phSL34/S2cgvFTP92I/AAAAAAAAEtw/tqTBpIB27_8/s320/jour-de-la-terre.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5433347468694648674" /></a><br />Partons d'un constat : il suffit de lire les échanges houleux entre chrétiens sur internet pour se demander si l'on peut vraiment vivre la communion fraternelle aujourd'hui... Ce sujet est triste, mais concret, et je me pose de nombreuses questions sur ce qu'il faut faire finalement :<br />- soit se taire pour ne pas envenimer la situation, fermer les yeux et les oreilles.<br />- soit donner son point de vue, ce qui vaudra la réaction suivante : "Tu portes un jugement, ce n'est pas bien [j'en passe et des meilleurs, il y a même des chrétiens qui maudissent à coup de versets de la Bible] !!"<br /><br />Il est vrai également que l'on ne risque pas de se disputer avec quiconque lorsqu'on est assis sagement sur le même banc d'église pendant 20 ans... C'est quand on se met à discuter que les problèmes apparaissent (mais loin de moi l'idée de me rasseoir sagement sur un banc d'église, je n'ai jamais dit cela !).<br /><br />Bref, depuis quelques temps, cette idée de communion fraternelle souvent recherchée, mais rarement expérimentée dans la durée me chagrinait. Au point que je suis allée voir notre seul Souverain Pasteur, notre Seigneur Jésus-Christ, toujours présent dans la prière simple pour lui exposer mes questions et mes désillusions. C'est toujours si facile de trouver les réponses, mais on préfère sortir de l'eau tout seul, pour notre vaine gloire personnelle. <br /><br />Pour commencer, les disputes et animosités ne sont pas nouvelles, elles étaient déjà présentes dans l'église primitive des apôtres, car je rappelle que les disciples ne vont pas à l'église, mais SONT l'église, et que les disciples de Christ se réunissant librement les uns avec les autres étaient amenés à discuter de tous sujets entre eux... ce qui amenait aussi des discussions vives. Paul en parle régulièrement dans Corinthiens, Romains, Philippiens. Il y avait même des procès entre les disciples. <br /><br />Galates 5 : 19-26<br />"<em>Or, les œuvres de la chair sont manifestes, ce sont: l'adultère, la fornication, l'impureté, la dissolution, L'idolâtrie, les enchantements, les inimitiés, les querelles, les jalousies, les animosités, les disputes, les divisions, les sectes, Les envies, les meurtres, les ivrogneries, les débauches, et les choses semblables. Je vous dis d'avance, comme je vous l'ai déjà dit, que ceux qui commettent de telles choses, n'hériteront point le royaume de Dieu. Mais le fruit de l'Esprit est la charité, la joie, la paix, la patience, la bonté, l'amour du bien, la fidélité, la douceur, la tempérance; La loi n'est point contre ces choses. Or, ceux qui appartiennent à Christ, ont crucifié la chair avec ses passions et ses convoitises. Si nous vivons par l'Esprit, marchons aussi par l'Esprit. Ne recherchons point la vaine gloire, en nous provoquant les uns les autres, et en nous portant envie les uns aux autres</em>."<br /><br />Le verset suivant souligne la nécessité d'accepter qu'on nous fasse du tort :<br /><br />1 Corinthiens 6 : 5-8 <br />"<em>Je le dis à votre honte. N'y a-t-il donc point de sages parmi vous, pas même un seul, qui puisse juger entre ses frères? Mais un frère a un procès avec un autre, et cela devant les infidèles! C'est déjà un défaut parmi vous, d'avoir des procès les uns avec les autres. Pourquoi ne souffrez-vous pas plutôt qu'on vous fasse tort? Pourquoi ne supportez-vous pas plutôt du dommage? Mais c'est vous-mêmes qui faites du tort, et vous causez du dommage, et même à vos frères</em>!" <br /><br />Accepter que l'on nous fasse tort n'est pas une attitude humaine, c'est pourquoi elle n'est pas non plus charnelle, mais spirituelle. Si l'on est esclave de notre chair, alors on va alimenter les discussions vaines. <br /><br />Qu'est-ce à dire ? Allons-nous nous taire pour éviter les disputes ? <br /><br />2 Timothée 4 : 1-5<br />"<em>Je t'en conjure donc devant Dieu et devant le Seigneur Jésus-Christ, qui doit juger les vivants et les morts, lors de son apparition et de son règne, Prêche la parole, insiste en temps et hors de temps, reprends, censure, exhorte en toute patience, et en instruisant. Car il viendra un temps où les hommes ne souffriront point la saine doctrine, mais où, désireux d'entendre des choses agréables, ils s'amasseront des docteurs selon leurs convoitises, Et fermeront l'oreille à la vérité, et se tourneront vers des fables. Mais toi, sois vigilant en toutes choses, endure les afflictions, fais l'œuvre d'un évangéliste; remplis complètement ton ministère</em>". <br /><br />Paul demande que l'on évite les disputes, pas que l'on se taise...<br /><br />Romains 12 : 17-21<br />"<em>Ne rendez à personne le mal pour le mal; attachez-vous à ce qui est bien devant tous les hommes. S'il se peut faire, et autant qu'il dépend de vous, ayez la paix avec tous les hommes. Ne vous vengez point vous-mêmes, bien-aimés, mais laissez faire la colère divine; car il est écrit: A moi la vengeance; c'est moi qui rétribuerai, dit le Seigneur. Si donc ton ennemi a faim, donne-lui à manger; s'il a soif, donne-lui à boire; car en faisant cela, tu lui amasseras des charbons de feu sur la tête. Ne te laisse point surmonter par le mal; mais surmonte le mal par le bien."</em><br /><br />Ai-je répondu à la question du titre sur la communion fraternelle ? Existe-t-elle ? (actes 2 : 42) On ne la cite qu'une fois dans le nouveau testament, et selon les versions, l'adjectif "fraternel" n'est pas employé... On fait dire beaucoup de choses donc à cette communion fraternelle, mais de très nombreux versets parlent des rapports que les disciples entretenaient entre eux, rapports chaleureux ou destructeurs. La communion fraternelle ne signifie pas sourire bêtement à tous les propos échangés, mais que tout soit fait dans la charité, la paix et la joie.<br /><br />Philippiens 4 : 4-9<br />"<em>Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur; je le dis encore: Réjouissez-vous. Que votre douceur soit connue de tous les hommes. Le Seigneur est proche. Ne vous inquiétez de rien, mais en toute occasion exposez vos demandes devant Dieu, par des prières et des supplications, avec des actions de grâces, Et la paix de Dieu qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ. Au reste, frères, que toutes les choses qui sont véritables, toutes celles qui sont honnêtes, toutes celles qui sont justes, toutes celles qui sont pures, toutes celles qui sont aimables, toutes celles qui sont de bonne réputation, et où il y a quelque vertu, et qui sont dignes de louange; que toutes ces choses occupent vos pensées. Vous les avez aussi apprises, reçues et entendues de moi, et vous les avez vues en moi. Faites-les, et le Dieu de paix sera avec vous."</em><br /><br />Souvent, on connait bien certains versets de la Bible, mais pas leur contexte immédiat. Paul cite ces versets juste après avoir demandé que deux disciples retrouvent la paix dans leurs relations, afin que le Dieu de paix soit avec eux. Que recherchons-nous en premier lieu ? L'accord des hommes ou l'accord de Dieu ? On ne doit pas croire que parce que l'on est chrétien, on doit être "ami" avec tous les chrétiens, c'est aller au-delà de ce qui nous est demandé, et c'est impossible. Et quand on parle de communion, on confond souvent ce terme avec le sens du mot "amitié". C'est différent ! <br /><br />"Communion" : union de personnes qui partagent la même foi. On peut donc partager la même foi en Christ, et cependant ne pas être ami ou ne pas être d'accord sur tous les sujets.<br /><br />Mais revenons à l'emploi du mot "communion" dans le nouveau testament : c'est un mot peu employé, et il désigne plus souvent notre communion avec le Christ que notre communion avec les autres saints.<br /><br />1 Corinthiens 1 : 9<br /><em>Dieu, par qui vous avez été appelés à la communion de son Fils Jésus-Christ, notre Seigneur, est fidèle.</em><br /><br />1 Corinthiens 10 : 16<br /><em>La coupe de bénédiction que nous bénissons, n'est-elle pas la communion au sang de Christ? Le pain que nous rompons, n'est-il pas la communion au corps de Christ? </em><br /><br />Philipiens 3 : 10<br /><em>Afin que je connaisse Christ, et l'efficace de sa résurrection, et la communion de ses souffrances, en devenant conforme à lui dans sa mort.</em><br /><br /><strong>En fait, c'est notre communion avec le Christ qui décidera de notre communion avec les autres disciples, s'ils sont eux aussi en communion avec Christ. Si Marc est en communion avec Jésus, et que Lydie est en communion avec Jésus, alors Marc et Lydie sont en communion l'un avec l'autre, et ce n'est pas une décision de leur part, mais un état de fait spirituel.</strong><br /><br />1 Jean 1 : 3<br /><em>Ce que nous avons vu et entendu, nous vous l'annonçons, afin que vous ayez communion avec nous. Or, notre communion est avec le Père et avec Jésus-Christ son Fils.</em><br /><br />1 Jean 1 : 6-7<br /><em>Si nous disons que nous sommes en communion avec lui, et que nous marchions dans les ténèbres, nous mentons, et nous n'agissons pas selon la vérité. Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres, et le sang de son Fils Jésus-Christ nous purifie de tout péché. </em><br /><br />C'est encore les paroles-mêmes de notre Seigneur qui donnent la solution. Avant de mourir sur la croix, il fait cette grande prière d'unité au Père :<br /><br />Jean 17 : 17-26<br />"<em>Sanctifie-les par ta vérité; ta parole est la vérité. Comme tu m'as envoyé dans le monde, je les ai aussi envoyés dans le monde. Et je me sanctifie moi-même pour eux, afin qu'eux aussi soient sanctifiés par la vérité. Or, je ne prie pas seulement pour eux; mais aussi pour ceux qui croiront en moi par leur parole; Afin que tous soient un, comme toi, ô Père, tu es en moi, et moi en toi; afin qu'ils soient aussi un en nous; pour que le monde croie que c'est toi qui m'as envoyé. Je leur ai donné la gloire que tu m'as donnée, afin qu'ils soient un, comme nous sommes un, (Moi en eux, et toi en moi), afin qu'ils soient parfaitement un, et que le monde connaisse que tu m'as envoyé, et que tu les aimes, comme tu m'as aimé. Père, je désire que ceux que tu m'as donnés soient avec moi, où je serai, afin qu'ils contemplent la gloire que tu m'as donnée, parce que tu m'as aimé avant la fondation du monde. Père juste, le monde ne t'a point connu; mais moi, je t'ai connu, et ceux-ci ont connu que c'est toi qui m'as envoyé. Et je leur ai fait connaître ton nom, et je le leur ferai connaître, afin que l'amour dont tu m'as aimé soit en eux, et que moi-même je sois en eux</em>."<br /><br /><strong>Restons donc aux pieds de notre Seigneur, laissons-Le nous parler et nous enseigner quotidiennement, et nous serons automatiquement en communion avec tous les disciples qui font la même chose ! Car il n'y a qu'un seul Seigneur, et un seul Esprit : restons donc unis au Christ !</strong><br /><br />Et si nous sommes réellement en communion avec Christ, alors comment faire avec ceux qui ne le sont pas et avec qui les disputes prennent naissance ?<br /><br />1 corinthiens 13 : 4-8<br />"<em>La charité est patiente, elle est pleine de bonté; la charité n'est point envieuse; la charité ne se vante pas, elle ne s'enfle point d'orgueil; Elle n'est point malhonnête; elle ne cherche point son intérêt; elle ne s'aigrit point; elle ne pense point à mal; Elle ne se réjouit point de l'injustice, mais elle se réjouit de la vérité; Elle supporte tout, elle croit tout, elle espère tout, elle endure tout. La charité ne périt jamais</em>."<br /><br />Romains 14 : 17-19<br />"<em>Car le royaume de Dieu ne consiste ni dans le manger, ni dans le boire, mais dans la justice, la paix, et la joie par le Saint-Esprit. Celui qui sert Christ de cette manière, est agréable à Dieu, et approuvé des hommes. Recherchons donc les choses qui tendent à la paix, et à l'édification mutuelle</em>."<br /><br />Oui, c'est avec le Christ que nous devons être en communion en tout temps ! On en revient toujours à l'essentiel ! Amen !<br /><br />En fait, il faudrait faire attention aux termes excessifs de "communion fraternelle" non présents dans la Bible, mais plutôt employer les termes plus clairs d'"amour fraternel" :<br /><br />Romains 12 : 10 <br /><em>Quant à l'amour fraternel, soyez pleins de tendresse les uns pour les autres. Quant à l'honneur, prévenez-vous les uns les autres. </em><br /><br />1 Thessaloniciens 4 : 9 <br /><em>Pour ce qui concerne l'amour fraternel, vous n'avez pas besoin qu'on vous en écrive; car vous-mêmes vous avez appris de Dieu à vous aimer les uns les autres; </em><br /><br />Hébreux 13 : 1 <br /><em>Que l'amour fraternel demeure.</em> <br /><br />1 Pierre 1 : 22 <br /><em>Ayant purifié vos âmes, en obéissant à la vérité, par l'Esprit, pour avoir un amour fraternel et sans hypocrisie, aimez-vous avec constance les uns les autres d'un cœur pur, </em><br /><br />2 Pierre 1 : 7 <br /><em>Et à la piété l'amour fraternel; et à l'amour fraternel la charité.</em><br /><br /><br /><br />Clochette<br /><a href="http://danslesecret.wifeo.com/">Dans le secret</a><br />_______________________________________________________________________________________________________Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1166217438032345332.post-55724047182732651582010-01-26T09:22:00.000-08:002010-01-26T09:31:03.112-08:00La Repentance<a href="http://2.bp.blogspot.com/_5jKg5phSL34/S18lfZHrd0I/AAAAAAAAEtg/Unm9FVz2fPw/s1600-h/VersLumiere.jpg"><img style="float:right; margin:0 0 10px 10px;cursor:pointer; cursor:hand;width: 213px; height: 320px;" src="http://2.bp.blogspot.com/_5jKg5phSL34/S18lfZHrd0I/AAAAAAAAEtg/Unm9FVz2fPw/s320/VersLumiere.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5431100896881375042" /></a><br /><br /><strong>Son importance:</strong><br />Le royaume de Dieu et la repentance étaient prêchés par Jésus (Mc.1:14-15), c'est un des fondements de l'évangile du royaume, une porte d'entrée dans celui-ci.<br />C'est le premier acte demandé après avoir entendu l'évangile (Act.2:37-38).<br />Luc.24:47 et Act.20:21 nous montrent le caractère universel du message de la repentance, il concerne tant Israël que le reste des nations et ce message doit être prêché jusqu'à la fin des temps.<br /><br /><strong>Ce que la repentance n'est pas:</strong><br />- La repentance n’est pas un conseil ni une option mais une nécessité, une condition.<br />- La repentance n'est pas un acte ou une expérience isolée dans notre histoire mais un style de vie.<br />- La repentance demandée par Dieu n'est pas seulement par rapport au péché.<br />- Se repentir ce n’est pas arrêter de faire quelque chose comme la majorité des chrétiens le pensent.<br />- La repentance n'est pas le remords, le regret à cause des conséquences de nos actes.<br /><br /><strong>Ce qu'est la repentance:</strong><br />- Le terme grec pour repentance est <em>metanoïa</em> qui signifie: "changement de pensée".<br />- La repentance est donc un changement de mentalité, de vue, une réorientation des pensées.<br />- Se repentir ce n’est pas arrêter de faire quelque chose comme la majorité des chrétiens le pensent (une religiosité, un légalisme et une bonne pression de groupe suffit à cela!).<br />- Se repentir c’est commencer à croire de nouvelles choses. <br />- Tu peux arrêter de faire des choses sans te repentir, sans changer de pensée par rapport au péché, dans ce cas le péché reste juste quelque chose de désirable qui t’est interdit.<br />- Ce changement de pensée ne concerne pas uniquement le péché.<br /><br /><strong>Pourquoi la repentance est nécessaire:</strong><br />La bible dit que notre intelligence a été obscurcie, aveuglée, voilée et que notre cœur a été plongé dans les ténèbres (Rom.1:21 ; 2 Cor.4: 3-4 ; Eph.2:1-3, 4:17 -18). La conversion ne change pas l'état de notre âme. Nous gardons les mêmes réflexes de pensée, la même logique... Notre pensée (sculptée par notre culture, notre éducation, notre expérience, nos croyances, notre initiation religieuse) continue de fonctionner de la même façon... Quand notre esprit naît de nouveau, notre âme et notre corps restent les mêmes. Le processus de conquête pour notre âme s'appelle le renouvellement de l'intelligence et s'accomplit par la repentance (Rom.12:2 2Tim.2:25-26).<br /><br />Se repentir c'est abandonner sa vieille façon de penser et en adopter une nouvelle selon Dieu. La repentance, outre le péché, touche tous les domaines (la vie, Dieu, la Bible, la famille, le couple, les enfants, la vie professionnelle, l'argent etc...) car pour tous les domaines de la vie, nous n'avons pas la pensée de Dieu de manière innée. Recevoir la pensée de Dieu c'est connaître la vérité et de ce fait devenir libre (Jn.8:32), garder sa pensée naturelle c'est rester prisonnier et limité.<br /><br />"<em>La Vérité est ailleurs</em>"<br /><br /><br /><a href="http://www.patrickfontaine.org/">Le blog de Patrick Fontaine</a><br />_______________________________________________________________________________________________________Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1166217438032345332.post-79315988223900894392010-01-09T17:39:00.001-08:002010-01-09T17:56:04.234-08:00Eglise de la fin des temps : Eglises spirituelles ou organisations humaines<a href="http://3.bp.blogspot.com/_5jKg5phSL34/S0kwwgQt-gI/AAAAAAAAEtM/_flI9ZbOxgc/s1600-h/shofar.jpg"><img style="float:right; margin:0 0 10px 10px;cursor:pointer; cursor:hand;width: 320px; height: 213px;" src="http://3.bp.blogspot.com/_5jKg5phSL34/S0kwwgQt-gI/AAAAAAAAEtM/_flI9ZbOxgc/s320/shofar.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5424920835996383746" /></a><br />Article de S. R. Shearer (Antipas ministries)<br /><strong>Quelle est la vraie nature de l'Eglise organisée dans cette fin des temps, et quelle doit être l'attitude des Chrétiens fidèles?</strong><br /><br />Source http://www.endtimesnetwork.com/oldnews/vol11no1.html<br /><br /><strong>S. R. Shearer est l'un des responsables d'Antipas Ministries. Il explique dans cet article, à la lumière de la Bible, quelle est la vraie nature de l'Eglise "organisée" ou "institutionnelle" dans ces temps de la fin, et quelle devrait être l'attitude des Chrétiens véritables.</strong><br /><br />"Jésus les appela, et dit : Vous savez que les chefs des nations les tyrannisent, et que les grands les asservissent. Il n'en sera pas de même au milieu de vous. Mais quiconque veut être grand parmi vous, qu'il soit votre serviteur ; et quiconque veut être le premier parmi vous, qu'il soit votre esclave. C'est ainsi que le Fils de l'homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie comme la rançon de plusieurs" (Matthieu 20 :25-28).<br /><br />"Or, le Seigneur c'est l'Esprit ; et là où est l'Esprit du Seigneur, là est la liberté" (2 Cor. 3 :17).<br /><br />Tous les "Chrétiens" du "monde occidental" ont toujours dû rendre hommage à deux "souverains". Le premier était l'Etat, sur le plan temporel, et le deuxième était "l'Eglise", sur le plan spirituel. Ces deux puissances jumelles, le "Roi" et "l'Eglise", ont toujours gouverné l'existence de "homme occidental". C'était particulièrement vrai pendant le Moyen Age, mais cela continue à être vrai aujourd'hui, malgré les protestations des partisans de la laïcité. Nous devons rendre à César ce qui lui revient, mais nous devons aussi rendre des comptes à "l'Eglise de Dieu".<br /><br />Hildebrand, qui devint le Pape Grégoire VII, de 1073 à 1085, et qui fut peut-être l'un des plus grands Papes, a écrit ceci :<br /><br />"Le pouvoir spirituel et le pouvoir temporel sont confiés à deux ordres distincts, quoiqu'ils exercent tous deux leur autorité par délégation divine. Chaque ordre est souverain dans son domaine d'influence propre, et chacun est indépendant de l'autre, pour ce qui touche à ses prérogatives. Mais le Roi est soumis à l'évêque pour les choses spirituelles, comme l'évêque l'est au Roi pour les choses temporelles".<br /><br />Cette doctrine fut connue sous le nom de "Doctrine des deux épées", l'épée temporelle et l'épée spirituelle. Toutefois, c'est l'épée spirituelle qui finit par exercer un pouvoir absolu.<br /><br />L'Eglise a prétendu que les lois de Dieu étaient éternelles, et que chaque fois qu'un conflit devait éclater entre l'Etat et l'Eglise, c'était l'Etat qui devait se soumettre. Pourquoi ? Parce que c'était l'Eglise qui était dépositaire des lois spirituelles éternelles. Par conséquent :<br /><br />"Toutes les lois et coutumes humaines qui étaient en opposition avec les lois spirituelles devaient être considérées comme nulles et non avenues".<br /><br />On ne devait donc tolérer aucune opposition à la voix de l'Eglise : "Quand Rome a parlé, la cause est entendue" !<br /><br />Les partisans de la laïcité tendent à croire que notre époque n'est plus à de tels raisonnements, et qu'il est très naïf de continuer à penser cela. En réalité, la plupart des Chrétiens sincères, encore aujourd'hui, s'ils devaient choisir entre obéir à la "loi de Dieu" (c'est-à-dire à l'Eglise), et obéir à la "loi des hommes" (c'est-à-dire à l'Etat), choisiraient sans hésiter d'obéir à la "loi de Dieu".<br /><br />Il suffit de considérer la guerre culturelle qui fait rage aux Etats-Unis pour avoir une confirmation de ce fait, en particulier pour ce qui concerne l'avortement et l'homosexualité. En vérité, les partisans de la laïcité sont en train de commettre une grossière erreur en sous-estimant la puissance de "l'épée spirituelle", c'est-à-dire la primauté de la "loi de Dieu" sur la "loi des hommes", dans le système de valeurs de la plupart des Américains aujourd'hui. Ce faisant, il se peut qu'ils soient en train de creuser leur propre tombe, dans cette guerre culturelle toujours plus violente.<br /><br /><strong>Un tel raisonnement n'est pas biblique.</strong><br /><br />C'est ce qui incite beaucoup de Chrétiens à militer pour que l'Eglise s'engage dans l'arène politique pour "redresser la société". Toutefois, un tel raisonnement n'est absolument pas biblique. C'est pourtant ce type de raisonnement qui va provoquer le grand désastre spirituel des derniers temps.<br /><br />Certes, nous devons placer les intérêts de l'Eglise au-dessus de ceux de l'Etat. Cela rejoint ce qu'affirmait Hildebrand. C'est aussi ce qu'affirme la Droite Religieuse aujourd'hui. Mais Hildebrand, comme la Droite Religieuse, vont en fait bien plus loin que cela. Ils affirment qu'il existe entre l'Eglise et l'Etat une relation quasiment symbiotique, qui devrait être recherchée et développée. Pourtant, il est clair que la lecture littérale des Ecritures ne confirme nullement un tel raisonnement, même si l'Eglise est détentrice de l'autorité suprême. Jésus a dit :<br /><br />"Mon royaume n'est pas de ce monde, répondit Jésus. Si mon royaume était de ce monde, mes serviteurs auraient combattu pour moi afin que je ne fusse pas livré aux Juifs ; mais maintenant mon royaume n'est point d'ici-bas" (Jean 18 :36).<br /><br />De son côté, l'apôtre Jean nous révèle que "le monde entier est sous la puissance du malin" (1 Jean 5 :19).<br /><br />Puisque le Royaume du Seigneur n'est pas de ce monde, comment pourrait-il avoir la moindre relation avec le monde, surtout quand l'Ecriture affirme que ce monde est tout entier "sous la puissance du malin" ? Bien entendu, cela n'est pas possible ! Ceux qui affirment que cela est possible sont appelés "adultères" par la Bible :<br /><br />"Adultères que vous êtes ! Ne savez-vous pas que l'amour du monde est inimitié contre Dieu ? Celui donc qui veut être ami du monde se rend ennemi de Dieu" (Jacques 4 :4).<br /><br />Il faut noter à cet égard qu'un adultère est quelqu'un qui a rompu sa relation légitime avec son conjoint, pour s'engager dans une relation illégitime avec une autre personne. C'est exactement ainsi que la Bible définit les Chrétiens qui désirent s'engager dans la moindre association avec ce monde.<br /><br />Comment est-il donc possible que tant de Chrétiens évangéliques (dont une grande partie de leurs dirigeants) puissent approuver des relations illégitimes entre l'Eglise et l'Etat, comme Hildebrand les réclamait, et comme la Droite Religieuse les réclame avec insistance ? La réponse est simple : parce que l'Eglise est tombée dans l'apostasie !<br /><br /><strong>L'apostasie.</strong><br /><br />Apostasier signifie "chuter" et "s'écarter de la vérité". La Bible dit :<br /><br />"Que personne ne vous séduise d'aucune manière ; car il faut que l'apostasie soit arrivée auparavant (avant le jour de la résurrection et de l'enlèvement), et qu'on ait vu paraître l'homme du péché, le fils de la perdition" (2 Thessaloniciens 2 :3).<br /><br />De quelle apostasie s'agit-il ? De quoi l'Eglise s'est-elle écartée, et vers quoi s'est-elle dirigée ? Elle a quitté le Ciel pour chuter dans le monde. Elle a quitté le domaine de l'Esprit pour tomber dans celui de la chair. Il est très important de le comprendre. L'apostasie n'implique pas nécessairement l'adoption de toutes sortes de fausses doctrines, ni le fait de chuter dans le péché, bien que cela puisse être le cas. Il ne fait toutefois aucun doute que ces choses finissent par accompagner l'apostasie. Mais l'apostasie commence quand les Chrétiens cessent de se considérer uniquement comme membres du Royaume céleste de Christ, pour se considérer comme membres du royaume de ce monde, qui est sous le contrôle et la domination de Satan (voir Jean 14 :30, 1 Jean 5 :19, etc…).<br /><br />L'apostasie commence par le fait d'adopter un raisonnement qui nous aveugle à l'état transitoire de nos rapports avec ce monde, et qui finit par nous faire croire (même si nous ne l'admettons pas ouvertement) que nous sommes davantage citoyens de ce monde que citoyens du Ciel. Ce raisonnement s'installe en nous quand nous commençons à nous attacher aux choses et aux "trésors" de cette vie, à notre voiture, à notre maison, à notre carrière, etc… Cet attachement finit par nous enlacer complètement, et nous ne nous considérons plus comme des "étrangers" et des "pèlerins" sur cette terre, mais comme des "résidents permanents" ! Croyez-nous, quand, au sein du Ministère Antipas, nous affirmons que Paul ne plaisantait pas quand il disait :<br /><br />"Car nous n'avons rien apporté dans le monde, et il est évident que nous n'en pouvons rien emporter ; si donc nous avons la nourriture et le vêtement, cela nous suffira. Mais ceux qui veulent s'enrichir tombent dans la tentation, dans le piège, et dans beaucoup de désirs insensés et pernicieux qui plongent les hommes dans la ruine et la perdition. Car l'amour de l'argent est une racine de tous les maux ; et quelques-uns, en étant possédés, se sont égarés loin de la foi, et se sont jetés eux-mêmes dans bien des tourments" (1 Tim. 6 :7-10).<br /><br />Si, en tant que Chrétiens, nous avons consenti à nous attacher aux "choses de ce monde", nous avons réuni les conditions nécessaires pour nous ouvrir à la séduction satanique, et à croire que l'Eglise peut s'engager dans une relation fructueuse avec le monde ! Une telle pensée est insensée ! Puisque l'Ecriture affirme avec une telle force que nous sommes étrangers à ce monde (Hébreux 11 :13), qu'avons-nous à faire avec la politique, par exemple ? Rien, bien entendu ! Puisque nous appartenons à un autre Royaume, pourquoi voulons-nous nous ingérer dans les affaires intérieures d'un royaume étranger ? Car c'est réellement comme cela que nous devrions considérer ce monde, lorsque nous sommes passés par la nouvelle naissance. La Bible dit :<br /><br />"Si vous étiez du monde, le monde aimerait ce qui est à lui ; mais parce que vous n'êtes pas du monde, et que je vous ai choisis du milieu du monde, à cause de cela le monde vous hait" (Jean 15 :19).<br /><br />S'engager politiquement dans un monde qui nous hait ne fait que nous révéler comme des imposteurs, des gens qui n'accordent pas beaucoup d'importance au Royaume du Seigneur Jésus-Christ.<br /><br />Nous le répétons, il n'existe aucune association biblique entre le Royaume du Seigneur Jésus-Christ et le royaume de ce monde. Ceux qui recherchent une telle association, même pour les meilleures des raisons, finiront par découvrir qu'ils sont en guerre contre Jésus-Christ !<br /><br />La femme assise sur la bête, ou la relation illégale qui s'instaure entre l'Eglise et l'Etat dans les derniers jours.<br /><br />En vérité, c'est cette relation entre l'Eglise et l'Etat que la Bible décrit comme une femme assise sur une bête ! Voici ce que la Bible dit :<br /><br />"Il me transporta en esprit dans un désert. Et je vis une femme assise sur une bête écarlate, pleine de noms de blasphème, ayant sept têtes et dix cornes. Cette femme était vêtue de pourpre et d'écarlate, et parée d'or, de pierres précieuses et de perles. Elle tenait dans sa main une coupe d'or, remplie d'abominations et des impuretés de sa prostitution. Sur son front était écrit un nom, un mystère : Babylone la grande, la mère des impudiques et des abominations de la terre. Et je vis cette femme ivre du sang des saints et du sang des témoins de Jésus. Et, en la voyant, je fus saisi d'un grand étonnement" (Apoc. 17 :3-6).<br /><br />Faites bien attention à cela : ce n'est pas par accident que la Bible parle de cette femme comme une "prostituée" et comme la "mère des impudiques et des abominations de la terre". Parce que c'est exactement ce qu'elle est : une femme qui a quitté Celui auquel elle était légitimement unie, pour prendre illégitimement un autre homme comme mari.<br /><br />Développant ce thème, Dwight Pentecost, du Séminaire Théologique de Dallas, a écrit :<br /><br />"(A la fin des temps), nous verrons que le monde entier sera rempli par deux personnalités seulement : une "bête", et une "femme".<br /><br />Ce que veut dire Pentecost, c'est qu'à la fin des temps, le monde entier sera soumis à un régime théocratique ressemblant à celui que défendait Hildebrand : la bête dépendra de l'autorité civile, et la femme de l'autorité religieuse. Cela ressemblera à ce qui se passait en Iran en 1979, sauf qu'il s'agira du monde chrétien et non du monde musulman. Il ne s'agira plus de l'union entre "la mosquée et l'Etat", mais entre "l'Eglise et l'Etat" !<br /><br />Comprenez bien que nous ne parlons pas de l'irruption de quelque religion étrange du Nouvel Age, mais d'une religion que se présentera clairement comme chrétienne. Certes, il s'agira d'un Christianisme apostat, mais néanmoins d'un Christianisme considéré comme tel par le monde. La plupart des Chrétiens évangéliques (de Barnhouse à Gaebelin, de Chafer à Pentecost, et d'Ironside à Ryrie) sont partisans de ce type de Christianisme.<br /><br />Il n'entre pas dans le cadre de cet article d'étudier les forces qui œuvrent déjà à faire aboutir ce mariage entre l'Eglise et l'Etat dans notre monde occidental. Nous aurons l'occasion d'y revenir en détail dans d'autres articles. Il nous suffit de dire pour le moment que ce processus est déjà bien avancé. Notre propos actuel, après avoir affirmé qu'un tel mariage va certainement se produire, est de nous inciter à nous poser cette question : "Que devons-nous donc faire ?"<br /><br /><strong>Sortez du milieu d'elle !</strong><br /><br />La Bible nous dit très clairement ce que nous devons faire ! Nous devons sortir du milieu d'elle ! (Apoc. 18 :4).<br /><br />Est-ce que cela signifie que nous ne devons plus rien avoir à faire avec l'Eglise, et que nous devons nous retirer dans l'isolement, le détachement et la solitude ?<br /><br />Certainement pas ! L'Eglise est le témoignage de Dieu sur la terre. Abandonner l'Eglise reviendrait à abandonner ce témoignage. Mais cela signifie simplement que nous devrons finalement abandonner et quitter "l'Eglise organisée".<br /><br />Quand nous parlons d'Eglise organisée, nous pensons à toutes les églises qui sont devenues tellement grandes et lourdes qu'elles finissent par ressembler à n'importe quelle organisation sociale humaine. Elles deviennent des institutions qui s'appuient sur des comités, des sous-comités, des conseils, des bureaux, des équipes administratives, des cellules organisées, des programmes en tout genre, des ordres du jour et des plannings, et tous les aspects des bureaucraties modernes, avec les hiérarchies qui les font fonctionner. C'est la direction que prennent toutes les églises en Amérique, petites ou grandes ! Elles ont abandonné la simplicité pour devenir des organisations complexes à problèmes ! C'est la tendance de notre époque ! En fait, on considère aujourd'hui qu'un pasteur est un raté s'il s'occupe d'une église de moins de cent membres !<br /><br />Hélas, pour la plupart des églises aujourd'hui, la réussite se mesure à la taille. Une petite église est une église qui a échoué ! Quand ce sont les nombres qui comptent, on ne recherche plus la simplicité. Dans de tels systèmes, les gens "suivent le mouvement", et le conformisme est de règle.<br /><br />Dans ces églises, ceux qui refusent de se conformer, qui défendent certains principes en refusant de suivre le mouvement général, n'auront pas tellement besoin de se poser la question s'ils doivent partir ou non ! S'ils veulent rester fidèles à leurs convictions, et s'ils refusent de garder le silence, ils seront "invités" à partir. Il se peut même que les temps viennent où l'on ne se contentera pas de cela, et où on leur fera subir des traitements bien pires ! La Bible nous prévient qu'il viendra un temps où :<br /><br />"Ils vous excluront des synagogues ; et même l'heure vient où quiconque vous fera mourir croira rendre un culte à Dieu" (Jean 16 :2).<br /><br />Le processus qui est à l'œuvre dans le monde est le même que celui qui est à l'œuvre dans l'Eglise.<br /><br />Pour quelle raison en est-il ainsi ? Parce que "l'Eglise organisée" actuelle est engagée dans le même processus de "mondialisation" que le monde politique et économique. Pourquoi donc ? Parce que l'Eglise fait partie du monde. En fait, l'Eglise a épousé le monde. Il n'est donc pas surprenant de voir que les mêmes forces qui agissent dans le monde agissent aussi dans l'Eglise ! Ce processus est inexorable. Ceux qui veulent s'y opposer seront détruits. Si vous essayez de lutter pour inverser cette tendance, vous avez autant de chances de réussir qu'un petit épicier de quartier qui voudrait lutter contre un supermarché Carrefour voisin ! Le processus étant le même, le résultat sera le même !<br /><br />En vérité, toutes choses vont dans cette direction ! Nos entreprises, nos systèmes politiques, nos nations, nos cultures et, à présent, nos églises. C'est une direction qui nous conduit dans un système où c'est le "groupe" qui a le dernier mot, et où le "consensus" est le maître mot. On doit "rendre des comptes au groupe" et à la "hiérarchie" qui le contrôle, alors que celle-ci agit souvent de manière despotique, comme dans les églises qui dépendent de Jack Hayford, de James Kennedy, ou qui dépendaient de John Wimber, maintenant décédé. Ce sont des endroits où les "paroissiens" sont conditionnés à croire qu'ils n'ont pas la stature spirituelle suffisante pour comprendre les Ecritures par eux-mêmes, et que leur seule tâche est d'obéir à leurs dirigeants et de se taire. N'est-ce pas ce qu'enseigne Bill McCartney, Président des Promise Keepers, quand il déclare :<br /><br />"Nous, (les laïcs), nous ne pouvons pas dispenser droitement la Parole de Vérité. Nous avons besoin de vous, (nos pasteurs et nos prêtres), pour nous enseigner !"<br /><br />C'est clair ! N'est-ce pas ce qu'enseigne Rick Joyner, l'un de ces prétendus "prophètes" modernes, quand il tance les "pasteurs renégats", pour les exhorter à "suivre le programme", en avertissant tous ceux qui ne le feraient pas que des "actions seront prises contre eux" :<br /><br />"Il y a certains pasteurs et conducteurs qui continuent à résister à cette marée de l'unité (c'est-à-dire, selon lui, qui continuent à refuser de rendre des comptes à une hiérarchie rigide et de se mettre sous une "couverture spirituelle"). Qu'ils sachent qu'ils seront ôtés de la place qu'ils occupent !"<br /><br /><strong>C'est partout la même chose !</strong><br /><br />Ce type de raisonnement se répand partout. Même des prédicateurs appartenant à des dénominations traditionnelles se mettent à prêcher cela ! Ils enseignent qu'il ne doit y avoir qu'une église par cité. Mais à leur façon, c'est-à-dire qu'ils encouragent tous les pasteurs d'une même ville à former des "groupes" devant lesquels chacun sera responsable. Ces groupes seront, bien entendu, organisés selon une hiérarchie bien structurée, même si celle-ci est subtile ! On peut donc dire que ce principe est en train d'envahir toute l'Eglise !<br /><br />Le mouvement part de ce qui est petit pour aller à ce qui grand, de ce qui est local à ce qui est national, puis à ce qui est international. On veut aller de ce qui est défini à ce qui est indéfini, de ce qui est simple à ce qui est complexe, de ce qui est pur à ce qui est mélangé, de ce qui est individuel à ce qui est collectif. C'est ce mouvement qui s'amplifie dans l'Eglise aujourd'hui. Nous le répétons, il n'y a presque rien qui distingue l'Eglise de ce qui se passe dans le monde politique et économique.<br /><br />C'est justement contre ce processus que la Bible nous met en garde. Elle nous prévient même que si nous ne quittons pas cette Eglise apostate, nous participerons à ses péchés (à ceux de la prostituée d'Apocalypse 17), et nous aurons part à ses fléaux (Apoc. 18 :4).<br /><br /><strong>Pourquoi hésitons-nous à partir ?</strong><br /><br />Pourtant, la plupart des Chrétiens hésitent à faire le saut. Après tout, il y a tellement peu d'églises qui restent fidèles à la vérité et qui demeurent fermes dans la foi ! Il y a tellement peu de pasteurs qui veulent résister à cette marée actuelle ! Si l'on ne peut pas trouver d'église fidèle près de chez nous, que doit-on faire ? Il n'y aura plus personne pour nous enseigner ! Il n'y aura plus personne pour nous protéger des fausses doctrines !<br /><br />D'ailleurs, notre "église organisée" est tellement confortable ! On y fait tout pour nous être agréables ! Si nous la quittons, nous quittons "l'ordre" pour tomber dans "l'anarchie" ! C'est un point important pour beaucoup de Chrétiens. Malgré tous ses défauts, "l'Eglise organisée" fournit un ensemble de repères qui permettent à beaucoup de Chrétiens de s'y retrouver dans leur vie chrétienne. Même la bureaucratie et la hiérarchie qui la caractérisent, malgré leur caractère abrutissant, présentent au moins un certain confort et une certaine sécurité. Elles permettent aux fonctions de l'église de s'exercer dans l'ordre, et "structurent" la vie religieuse des Chrétiens. Elles nous assignent une "place" bien définie, qui s'intègre dans un ensemble cohérent !<br /><br />Mais il y a pourtant un problème ! Cette hiérarchie et cette bureaucratie qui caractérisent "l'Eglise organisée" caractérisent aussi trop souvent les entreprises et les systèmes de ce monde, alors que la Bible décrit l'Eglise comme un "corps vivant". Nous ferions donc bien de prendre le temps de réfléchir et de réexaminer certains concepts avec lesquels nous avons grandi ! Il y a une très grande différence entre la hiérarchie et la bureaucratie qui caractérisent le monde des affaires, et la "vie du corps" dont parle la Bible à propos de l'Eglise ! Hiérarchie et bureaucratie sont les marques des institutions humaines. La vie du corps vient de Dieu. Les premières sont les marques d'un système mort. Le fonctionnement du corps est caractérisé par la vie. Certes, les systèmes humains mettent de l'ordre et de l'organisation, mais uniquement au sein du royaume de ce monde, tandis que la "vie du corps" apporte un ordre et une organisation qui sont caractéristiques du Royaume de Dieu !<br /><br /><strong>Les bureaucraties et les hiérarchies caractérisent l'action de l'homme et non de Dieu.</strong><br /><br />L'homme est un être limité. Il ne peut être qu'à un seul endroit à un moment donné. Il est donc soumis à des limitations non seulement intellectuelles, mais aussi spatio-temporelles. Il doit donc avoir recours à des systèmes d'autorité institutionnels qui impliquent une organisation collective, afin de pouvoir contrôler les facteurs espace et temps. C'est pour cette raison que l'homme doit instituer des bureaucraties et des hiérarchies.<br /><br />Dans un système collectif, comme on le voit en économie et en politique, l'institution ne peut fonctionner avec ordre et discipline qu'au moyen d'un système hiérarchisé, où l'autorité s'exerce du haut vers le bas, par tout un système d'intermédiaires. Il y a toujours un "seigneur" et ses subordonnés. Le prestige et la puissance de ce "seigneur" se mesure à sa place dans la hiérarchie de l'organisation. Celle-ci a la forme d'une pyramide, dans laquelle l'autorité s'exerce du haut vers le bas, alors que le prestige suit la démarche inverse : plus on est proche du sommet, et plus notre prestige est grand. C'est ainsi que tout le système peut maîtriser, voire défier, l'espace et le temps. (1)<br /><br />Toutefois, cette organisation ne peut être qu'extrêmement rigide, indifférente, impersonnelle et insensible aux besoins des individus qui la composent. Tous ceux qui composent la base sont dans l'impossibilité de contacter ou de se faire entendre par les dirigeants de l'organisation. Ils doivent se contenter d'un petit signe de temps en temps ! Le seuls qui peuvent espérer les contacter sont ceux qui font partie de leur entourage immédiat, ou qui ne sont pas trop éloignés dans la hiérarchie !<br /><br />Combien ce système est loin de la manière dont Dieu règne ! Le Seigneur sait toutes choses ! "Ne vend-on pas deux passereaux pour un sou ? Cependant, il n'en tombe pas un à terre sans la volonté de votre Père" (Matthieu 10 :29).<br /><br /><strong>Le caractère pernicieux du pouvoir institutionnel.</strong><br /><br />Il est important de comprendre que l'autorité exercée par les membres d'une organisation institutionnelle ne dépend pas en général de leurs qualités personnelles, mais de la nature même de l'institution. Le pouvoir n'est pas inhérent à l'individu qui le reçoit. Il est inhérent à la position qu'occupe cet individu dans l'institution dont il est membre. De ce fait, dans le monde, (comme dans l'Eglise aujourd'hui), un individu bénéficie du prestige et de la puissance correspondant à la position qu'il occupe dans l'institution dont il est membre. Si l'individu quitte sa position dans l'organisation, il perd son prestige et sa puissance. Cela permet d'expliquer l'emprise qu'exercent ces institutions sur leurs membres, surtout sur ceux qui sont "dans le vent" !<br /><br />Cela explique aussi pourquoi ces institutions sont des nids de jalousie et de disputes. Elles ne favorisent pas une ambiance "amicale", "informelle" ou "familiale" ! Car la puissance et le prestige grandissent à mesure que l'on progresse vers le haut de la pyramide. Cette course vers le haut entretient des combats incessants, chacun s'efforçant d'atteindre le sommet. La route est jonchée de débris divers, d'amitiés brisées, de coups durs, et des cadavres de tous ceux qui sont tombés parce qu'ils ont été "poignardés dans le dos" par "d'anciens amis" ! Inutile de dire que ce monde est rempli d'intrigues, de calomnies, de jalousies et d'envies ! Il est peuplé de gens qui sont assoiffés de prestige, qui obéissent servilement à ceux qui leur sont supérieurs, mais qui dominent eux-mêmes d'une manière souvent incroyablement dure sur ceux qui leur sont inférieurs !<br /><br />Plus l'institution est grande, plus la méchanceté et la rancœur sont grandes ! Une grande taille favorise l'anonymat, donc la malveillance. Finalement, la loyauté envers l'institution devient une loyauté envers soi-même et sa propre carrière ! La méthode d'avancement est la cooptation, ce qui encourage les gens à se consacrer au service de ses supérieurs pour mieux progresser eux-mêmes, à "rentrer dans le moule", à dire les choses que l'on attend d'eux, à passer un coup de brosse à reluire au bon moment, et à paraître ce que l'on n'est pas.<br /><br />C. Wrigt Mills, maintenant décédé, qui était Professeur à l'Université Columbia, a écrit ceci :<br /><br />"Quand nous suivons la carrière de (ceux qui s'efforcent de gravir les degrés de ces institutions), nous pouvons aussi suivre l'histoire de leur loyauté. Lorsqu'il s'agit de réussir, il faut en premier lieu comprendre que, dans une entreprise moderne, le succès est basé sur la cooptation. Aujourd'hui, ce ne sont plus les qualités morales et personnelles qui comptent. Un seul facteur est considéré comme important : le fait de posséder une "personnalité efficace", un charme qui retient l'attention et qui irradie la confiance en soi. Dans cette nouvelle "manière de vivre", il faut apprendre à sourire souvent et à bien écouter, à ne parler que des choses qui retiennent l'intérêt de votre interlocuteur, et à lui faire sentir qu'il est important. Tout cela doit être fait le plus sincèrement possible. Bref, les relations interpersonnelles sont devenues des "relations publiques". Il faut savoir sacrifier ses idées et convictions sur l'autel de la réussite personnelle, conformément à cette culture d'entreprise. Le but n'est plus d'avancer sur la base de mérites personnels et d'un travail assidu, mais d'être coopté par une clique, sur des critères souvent complètement différents. Celui qui veut faire carrière et faire partie de l'élite soit continuellement persuader les autres, et se persuader lui-même, qu'il est exactement le contraire de ce qu'il est réellement" (2).<br /><br />Certes, Mills parle ici de ceux qui veulent réussir dans les entreprises. Mais le même raisonnement peut s'appliquer dans beaucoup d'églises modernes, dont les pasteurs sont jugés non pas tellement sur leurs convictions et leurs principes, mais sur "l'efficacité de leur personnalité" et sur leur aptitude à bien savoir écouter.<br /><br />En fait, par leur nature même, toutes ces institutions humaines ont été structurées pour garantir la manifestation de la duplicité, de la séduction, et des pires aspects de la nature humaine. On a voulu créer une "ambiance de requins", dans laquelle ne survivent et ne prospèrent que les traîtres et les vicieux. Dans cette atmosphère, comme l'écrit Mills, les hommes deviennent facilement durs et impitoyables.<br /><br />En vérité, dans ces groupes organisés, (comme dans les églises institutionnelles), il est impossible de se trouver à une position de commandement, au sein de cette hiérarchie pyramidale, sans se laisser gagner par la corruption intérieure causée par l'adulation qui accompagne toujours la déférence envers un supérieur hiérarchique. Les organisations humaines, comme beaucoup d'églises et de dénominations organisées, sont des endroits où l'on peut prendre la pleine mesure de ce qui est écrit dans Jérémie 17 :9 :<br /><br />"Le cœur est tortueux par-dessus tout, et il est méchant : qui peut le connaître ?"<br /><br /><strong>Les systèmes hiérarchiques, œuvres de l'homme, et non de Dieu.</strong><br /><br />Le Seigneur S'est exprimé pour condamner ces systèmes humains fondés sur les hiérarchies, où l'autorité s'exerce du haut vers le bas, et où règne une "déférence organisée". Jésus a dit :<br /><br />"Jésus les appela, et dit : Vous savez que les chefs des nations les tyrannisent, et que les grands les asservissent. Il n'en sera pas de même au milieu de vous. Mais quiconque veut être grand parmi vous, qu'il soit votre serviteur ; et quiconque veut être le premier parmi vous, qu'il soit votre esclave. C'est ainsi que le Fils de l'homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie comme la rançon de plusieurs" (Matthieu 20 :25-28).<br /><br />Jésus ne S'est pas exalté Lui-même :<br /><br />"Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus-Christ, lequel, existant en forme de Dieu, n'a point regardé comme une proie à arracher d'être égal avec Dieu, mais s'est dépouillé lui-même, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes ; et ayant paru comme un simple homme, il s'est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu'à la mort, même jusqu'à la mort de la croix" (Philippiens 2 :5-8).<br /><br />Combien une telle attitude est complètement étrangère à l'esprit du monde (et de l'Eglise moderne) ! Ceux qui occupent une position d'autorité s'élèvent eux-mêmes au-dessus de ceux qui les entourent, et dominent durement et sans merci sur ceux qui dépendent de leur autorité. Le monde ne peut fonctionner sans une autorité institutionnelle hiérarchisée. Mais ce n'est pas la loi qui règne dans le Royaume de Dieu ! C'est pourtant sous cette loi que l'Eglise est censée devoir fonctionner ! Sinon, elle fonctionne selon les principes du monde, c'est-à-dire de la pire manière possible.<br /><br /><strong>Dieu n'a pas besoin d'intermédiaires.</strong><br /><br />Pour contacter Sa création, et les membres de Son Eglise, Dieu n'a nul besoin d'intermédiaires, de bureaucraties et de hiérarchies ! Il n'est pas limité par le temps et l'espace. Il peut être partout à la fois. En fait, il n'y a aucun endroit dans l'univers entier où Dieu soit absent, et, pour Lui, le temps est toujours au présent. Dieu transcende le temps et l'espace. Voici ce que la Bible dit de Dieu :<br /><br />"Avant que les montagnes fussent nées, et que tu eusses créé la terre et le monde, d'éternité en éternité tu es Dieu. Tu fais rentrer les hommes dans la poussière, et tu dis : Fils de l'homme, retournez ! Car mille ans sont, à tes yeux, comme le jour d'hier, quand il n'est plus, et comme une veille de la nuit" (Psaume 90 :2-4).<br /><br />Et encore :<br /><br />"Où irais-je loin de ton esprit, et où fuirais-je loin de ta face ? Si je monte aux cieux, tu y es ; si je me couche au séjour des morts, t'y voilà. Si je prends les ailes de l'aurore, et que j'aille habiter à l'extrémité de la mer, là aussi ta main me conduira, et ta droite me saisira. Si je dis : Au moins les ténèbres me couvriront, la nuit devient lumière autour de moi ; même les ténèbres ne sont pas obscures pour toi, la nuit brille comme le jour, et les ténèbres comme la lumière. C'est toi qui as formé mes reins, qui m'as tissé dans le sein de ma mère. Je te loue de ce que je suis une créature si merveilleuse. Tes œuvres sont admirables, et mon âme le reconnaît bien. Mon corps n'était point caché devant toi, lorsque j'ai été fait dans un lieu secret, tissé dans les profondeurs de la terre. Quand je n'étais qu'une masse informe, tes yeux me voyaient ; et sur ton livre étaient tous inscrits les jours qui m'étaient destinés, avant qu'aucun d'eux existât. Que tes pensées, ô Dieu, me semblent impénétrables ! Que le nombre en est grand ! Si je les compte, elles sont plus nombreuses que les grains de sable. Je m'éveille, et je suis encore avec toi" (Psaume 139 :7-18).<br /><br />Mais voici ce que la Bible dit de l'homme :<br /><br />"Eternel, qu'est-ce que l'homme, pour que tu le connaisses ? Le fils de l'homme, pour que tu prennes garde à lui ? L'homme est semblable à un souffle, ses jours sont comme l'ombre qui passe" (Psaume 144 :3-4).<br /><br />Et encore :<br /><br />"Tu les emportes, semblables à un songe, qui, le matin, passe comme l'herbe : elle fleurit le matin, et elle passe, on la coupe le soir, et elle sèche. Nous sommes consumés par ta colère, et ta fureur nous épouvante. Tu mets devant toi nos iniquités, et à la lumière de ta face nos fautes cachées. Tous nos jours disparaissent par ton courroux ; nous voyons nos années s'évanouir comme un son. Les jours de nos années s'élèvent à soixante-dix ans, et, pour les plus robustes, à quatre-vingts ans ; et l'orgueil qu'ils en tirent n'est que peine et misère, car il passe vite, et nous nous envolons" (Psaume 90 :5-10).<br /><br /><strong>La relation qui existe entre Christ et chacun d'entre nous.</strong><br /><br />Cela nous permet de parler d'un problème très important : la relation entre Christ et l'Eglise et, tout particulièrement entre Christ et chaque membre de Son Eglise. Dans les religions des hommes, on ne peut s'approcher de Dieu qu'au moyen d'un intermédiaire, un "saint homme", un prêtre, quelqu'un qui est censé avoir une relation intime avec Dieu et, d'une manière ou d'une autre, être "plus près" de Dieu que nous.<br /><br />Mais cet intermédiaire est lui aussi sous l'autorité d'un supérieur qui est encore plus près de Dieu que lui, et ainsi de suite jusqu'au sommet de la hiérarchie religieuse ! Toutes ces personnes sont disposées dans une structure en forme de pyramide, et c'est au sommet de la pyramide que l'on est censé vraiment rencontrer Dieu ! Par conséquent, dans les religions des hommes, notre relation avec Dieu n'est jamais une relation directe, mais elle dépend d'un certain nombre d'intermédiaires.<br /><br />Si nous examinons cette structure en forme de pyramide, propre à beaucoup d'églises organisées, ne ressemble-t-elle pas à la structure qui caractérise les organisations de ce monde fini ? Avec leur hiérarchie, et les rivalités entre tous ceux qui s'efforcent d'atteindre le sommet de la pyramide ? Avec les intrigues, les médisances, les jalousies et les déceptions ? Même si ces églises sont enveloppées d'une atmosphère de religiosité, même si leur dureté se cache derrière une fausse douceur et une fausse modestie, les couteaux sont souvent cachés sous le manteau de la piété et du charme. En outre, tout le monde le sait !<br /><br />Nous l'avons déjà dit, toutes ces structures ne sont absolument pas nécessaires pour Dieu ! Mais elles le sont pour les religions humaines. Bien plus, chaque fois que vous constatez que ces structures organisées prédominent dans la Chrétienté, vous pouvez être certain que c'est l'homme qui dirige et non Dieu. Ces églises ou organisations sont beaucoup plus rattachées au royaume de ce monde qu'au Royaume de Dieu. Si c'est le cas, toutes ces organisations vont dans la même direction que le monde, qu'elles se qualifient comme "chrétiennes" ou non.<br /><br /><strong>Nous sommes parvenus à la fin des temps.</strong><br /><br />Nous sommes parvenus à la fin des temps. Le monde se dirige inexorablement vers une conclusion unique. Toute la terre, organisée comme une pyramide géante qui englobe toutes les organisations humaines (y compris les églises), toutes les entreprises, toutes les nations et toutes les cultures, est en train de parvenir à un état d'intégration où tous les hommes seront embrigadés et contrôlés. C'est cette organisation qui aura le "caractère" de la Bête et qui sera son image :<br /><br />"Puis je vis monter de la terre une autre bête, qui avait deux cornes semblables à celles d'un agneau, et qui parlait comme un dragon. Elle exerçait toute l'autorité de la première bête en sa présence, et elle faisait que la terre et ses habitants adoraient la première bête, dont la blessure mortelle avait été guérie. Elle opérait de grands prodiges, même jusqu'à faire descendre du feu du ciel sur la terre, à la vue des hommes. Et elle séduisait les habitants de la terre par les prodiges qu'il lui était donné d'opérer en présence de la bête, disant aux habitants de la terre de faire une image à la bête qui avait la blessure de l'épée et qui vivait. Et il lui fut donné d'animer l'image de la bête, afin que l'image de la bête parlât, et qu'elle fît que tous ceux qui n'adoreraient pas l'image de la bête fussent tués. Et elle fit que tous, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, reçussent une marque sur leur main droite ou sur leur front, et que personne ne pût acheter ni vendre, sans avoir la marque, le nom de la bête ou le nombre de son nom" (Apoc. 13 :11-17).<br /><br />Il est important de comprendre que l'image de la Bête ne sera pas nécessairement une sorte de statue géante, comme certains théologiens le suggèrent naïvement. A mesure que toutes les organisations et églises humaines sont inexorablement attirées dans cette structure mondiale, les hommes reflèteront de plus en plus le caractère de la Bête. Ce "Nouvel Ordre Mondial" vers lequel se presse l'humanité est une structure où la hiérarchie prédomine, où la jalousie et l'envie sont omniprésentes, où la trahison et la haine sont dans l'ordre normal des choses…<br /><br />Quelle sera la "marque" de cette image, sa caractéristique principale ? Ce sera la hiérarchie ! Partout où prédomine une hiérarchie, il y a l'image de la Bête ! Du moins, est-elle en train de se former ! Peu importe si cette organisation se dit "chrétienne" ! Cela ne veut rien dire. C'est la réalité qui compte. Les membres de la secte Moon se disent Chrétiens, mais le fait de le dire ne les transforme pas en Chrétiens ! Soyez donc certains que si la hiérarchie prédomine dans votre église, Satan n'est pas très loin ! Je vous repose la question : "Qui a donc besoin d'une hiérarchie pour diriger ?" Vous avez la réponse ! C'est le système humain de ce monde !<br /><br /><strong>Jésus n'a jamais enseigné cela.</strong><br /><br />En ce qui concerne l'Eglise, Jésus n'a jamais enseigné qu'il fallait y établir une hiérarchie. En fait, Il a enseigné exactement l'inverse ! Je vous supplie de relire soigneusement ce passage :<br /><br />"Jésus les appela, et dit : Vous savez que les chefs des nations les tyrannisent, et que les grands les asservissent. Il n'en sera pas de même au milieu de vous. Mais quiconque veut être grand parmi vous, qu'il soit votre serviteur ; et quiconque veut être le premier parmi vous, qu'il soit votre esclave. C'est ainsi que le Fils de l'homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie comme la rançon de plusieurs" (Matthieu 20 :25-28).<br /><br />Il n'y a aucune place pour une hiérarchie dans l'organisation de Dieu ! Aucune ! Au contraire, Jésus compare la relation qui nous unit avec Lui à celle qui unit les sarments au cep. Il a dit :<br /><br />"Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire" (Jean 15 :5).<br /><br />A ce sujet, il est important de remarquer qu'une vigne n'est pas comme un arbre, ni comme n'importe quelle autre plante. Elle est unique, en ce sens qu'elle n'a qu'un "tronc", auquel sont directement rattachés tous les sarments. C'est ce qui différentie la vigne de toutes les autres formes de végétation. Toutes les feuilles de la vigne sont même en contact direct avec le cep. C'est ce qu'enseigne ce passage de Jean 15 :5 : nous sommes les sarments du seul Cep véritable, Christ, et nous sommes tous directement reliés à Christ. Jésus a dit :<br /><br />"Déjà vous êtes purs, à cause de la parole que je vous ai annoncée. Demeurez en moi, et je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut de lui-même porter du fruit, s'il ne demeure attaché au cep, ainsi vous ne le pouvez non plus, si vous ne demeurez en moi" (Jean 15 :3-4).<br /><br />L'unité que Christ donne est une unité qui découle d'une même Vie partagée, la Vie de Christ. Nous sommes un, parce que nous partageons tous cette même Vie. Ce n'est pas quelque chose qui nous est imposé de force de l'extérieur, comme dans les systèmes humains. Mais c'est quelque chose qui vient à nous naturellement, comme l'air que nous respirons. Cela signifie que, dans la mesure où nous obéissons à Christ et à Sa Parole, nous sommes un avec nos frères et nos sœurs.<br /><br /><strong>Notre porte de sortie !</strong><br /><br />Ce que je viens de dire est extrêmement important. Car cette vie de Christ nous permet d'échapper à tous les systèmes humains de ce monde ! Elle nous permet notamment de ne pas nous conformer à l'image de la Bête. C'est la hiérarchie qui fait marcher tout le système de ce monde. C'est elle qui lui donne la force, l'énergie, et la direction dont il a besoin. Cela vaut non seulement pour tous les systèmes économiques et politiques, mais aussi pour toutes les institutions religieuses. Mais, si nous pouvons nous libérer de la hiérarchie, et recevoir la réalité qui est en Christ, nous sommes automatiquement libérés du pouvoir de la Bête !<br /><br />Cela ne signifie pas que nous encourageons l'anarchie. L'autorité existe dans le Corps de Christ ! Elle existe dans l'Eglise ! La famille de Dieu sait ce que signifie la soumission ! Mais ce n'est pas une soumission qui découle d'une autorité extérieure imposée, et de la force de régulation d'une institution froide. Il s'agit d'une soumission qui découle de la vie de Christ, d'une vie que nous partageons tous, hommes et femmes, esclaves et hommes libres, noirs et blancs, peu importe. Comment savons-nous cela ? C'est Jésus qui l'a dit. N'est-ce pas ce que l'Ecriture dit ? N'est-ce pas ce que Jésus a promis ?<br /><br />"Et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur, afin qu'il demeure éternellement avec vous, l'Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu'il ne le voit point et ne le connaît point ; mais vous, vous le connaissez, car il demeure avec vous, et il sera en vous. Je ne vous laisserai pas orphelins, je viendrai à vous. Encore un peu de temps, et le monde ne me verra plus ; mais vous, vous me verrez, car je vis, et vous vivrez aussi. En ce jour-là, vous connaîtrez que je suis en mon Père, que vous êtes en moi, et que je suis en vous" (Jean 14 :16-20).<br /><br />Cette présence intérieure du Saint-Esprit est tellement importante pour nous, que Jésus a dit :<br /><br />"Cependant je vous dis la vérité : il vous est avantageux que je m'en aille, car si je ne m'en vais pas, le consolateur ne viendra pas vers vous; mais, si je m'en vais, je vous l'enverrai" (Jean 16 :7).<br /><br />Il a ajouté :<br /><br />"Mais le consolateur, l'Esprit-Saint, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous rappellera tout ce que je vous ai dit" (Jean 14 :26).<br /><br /><strong>Le ministère du Saint-Esprit et son impact sur la vie de l'Eglise.</strong><br /><br />Nous y voilà ! "Le Consolateur nous enseignera toutes choses" ! Nous n'avons plus besoin d'une classe de prêtres ! Nous avons le Consolateur. C'est ce qui différentie le Christianisme de toutes les religions des hommes : le ministère du Saint-Esprit en faveur de tous ceux qui croient en Jésus, quels qu'ils soient ! Nous avons tous accès à ce ministère. Il s'exerce sans aucun intermédiaire ! Comprenez-vous qu'il n'y a plus besoin de hiérarchie, qu'il n'y a plus besoin de bureaucratie ? Il n'y a rien de tout cela dans la Vie de Christ !<br /><br />Parce que nous partageons tous la dispensation du Saint-Esprit, nous partageons tous également la fonction de prêtre ou de sacrificateur. La Bible dit :<br /><br />"Approchez-vous de lui, pierre vivante, rejetée par les hommes, mais choisie et précieuse devant Dieu ; et vous-mêmes, comme des pierres vivantes, édifiez-vous pour former une maison spirituelle, un saint sacerdoce, afin d'offrir des victimes spirituelles, agréables à Dieu par Jésus-Christ" (1 Pierre 2 :4-5).<br /><br />L'Ecriture dit aussi :<br /><br />"Vous, au contraire, vous êtes une race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple acquis, afin que vous annonciez les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière" (1 Pierre 2 :9).<br /><br />A présent, que signifie tout cela, en ce qui concerne la fin des temps ? Voici ce que cela signifie : même si nous sommes expulsés (ou obligés de quitter) "l'Eglise organisée", nous pourrons survivre ! Nous pourrons poursuivre notre marche ! Nous avons le Saint-Esprit. Et, si nous avons le Saint-Esprit, nous avons la vie de l'Eglise !<br /><br />Le fait de ne plus appartenir à "l'Eglise organisée" ne signifie pas que nous serons coupés de l'Eglise de Christ !<br /><br />Nous n'avons pas besoin des mains froides et mortes de la hiérarchie et de la bureaucratie pour nous guider et coordonner notre activité, pour tout ce qui touche à la vie de l'Eglise. Nous avons le Saint-Esprit et la Parole de Dieu, la Bible. Qu'avons-nous besoin de plus ?<br /><br />En tant que simples "laïcs", si nous osons nous saisir des enseignements clairs de l'Ecriture et commencer humblement à nous engager nous-mêmes dans la vie de l'Eglise, nous découvrirons tout ce que Dieu a merveilleusement prévu pour nous. Tous les "simples" saints de Dieu verront que l'Eglise peut fonctionner sans l'intervention d'intermédiaires ou de "prêtres" officiels ! La Bible dit :<br /><br />"Vous êtes le corps de Christ, et vous êtes ses membres, chacun pour sa part" (1 Cor. 12 :27).<br /><br />Oh ! Que Dieu nous donne la vision de la vie de l'Eglise ! Comme l'a écrit Paul :<br /><br />"Que le Dieu de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père de gloire, vous donne un esprit de sagesse et de révélation, dans sa connaissance, et qu'il illumine les yeux de votre cœur, pour que vous sachiez quelle est l'espérance qui s'attache à son appel, quelle est la richesse de la gloire de son héritage qu'il réserve aux saints, et quelle est envers nous qui croyons l'infinie grandeur de sa puissance, se manifestant avec efficacité par la vertu de sa force" (Ephésiens 1 :17-19)<br /><br />Et encore :<br /><br />"Ce mystère, c'est que les païens sont cohéritiers, forment un même corps, et participent à la même promesse en Jésus-Christ par l'Evangile, dont j'ai été fait ministre selon le don de la grâce de Dieu, qui m'a été accordée par l'efficacité de sa puissance. A moi, qui suis le moindre de tous les saints, cette grâce a été accordée d'annoncer aux païens les richesses incompréhensibles de Christ, et de mettre en lumière quelle est la dispensation du mystère caché de tout temps en Dieu qui a créé toutes choses, afin que les dominations et les autorités dans les lieux célestes connaissent aujourd'hui par l'Eglise la sagesse infiniment variée de Dieu, selon le dessein éternel qu'il a mis à exécution par Jésus-Christ notre Seigneur, en qui nous avons, par la foi en lui, la liberté de nous approcher de Dieu avec confiance" (Ephésiens 3 :6-12).<br /><br /><strong>Cette vie chrétienne n'est pas destinée à nous attirer une grande popularité !</strong><br /><br />Sans aucun doute, le fait de s'engager dans cette vie nous rangera dans la minorité, et fera de nous un sujet de sarcasme ! Mais n'est-ce pas ce que nous annonce la Bible ?<br /><br />"Malheur, lorsque tous les hommes diront du bien de vous, car c'est ainsi qu'agissaient leurs pères à l'égard des faux prophètes !" (Luc 6 :26).<br /><br />C'est certain ! La vie de Christ n'est pas destinée à nous attirer une grande popularité ! Jésus a dit :<br /><br />"Entrez par la porte étroite. Car large est la porte, spacieux est le chemin qui mènent à la perdition, et il y en a beaucoup qui entrent par là. Mais étroite est la porte, resserré le chemin qui mènent à la vie, et il y en a peu qui les trouvent" (Matthieu 7 :13-14).<br /><br />Et que pourrait-on dire de Paul, quand il rapporte cette plainte du prophète Elie :<br /><br />"Seigneur, ils ont tué tes prophètes, ils ont renversé tes autels ; je suis resté moi seul, et ils cherchent à m'ôter la vie ?" (Romains 11 :3).<br /><br />La réponse que Dieu donne à Elie ne contredit pas nécessairement la plainte du prophète. Ceux qui restaient fidèles et qui écoutaient la Parole de Dieu n'étaient pas très nombreux ! Sinon, pourquoi Paul parlerait-il d'un "reste", quand il mentionne les "sept mille" qui n'avaient pas fléchi le genou devant Baal ?<br /><br />"Mais quelle réponse Dieu lui fait-il ? Je me suis réservé sept mille hommes, qui n'ont point fléchi le genou devant Baal. De même aussi dans le temps présent il y a un reste, selon l'élection de la grâce" (Romains 11 :4-5).<br /><br />Manifestement, la grande masse de ceux qui composaient le peuple de Dieu étaient tombés dans l'apostasie ! En vérité, quand l'Esprit de Dieu agit, Il doit invariablement le faire en dehors de la grande majorité de ceux qui proclament appartenir au "peuple de Dieu" ! Il le fait en-dehors des organisations religieuses ! Ce n'est pas par hasard que Jésus, quand Il était sur la terre, agissait d'une manière complètement opposée à celle du système religieux de Son temps. A tel point que les chefs religieux se sont sentis obligés de Le faire crucifier !<br /><br />Il en est de même aujourd'hui ! Il est futile que des Chrétiens continuent à croire que s'ils sont fidèles à Dieu et s'ils obéissent à Sa Parole, leurs amis et les membres de leurs familles vont applaudir à ce qu'ils font et se joindre à eux ! En fait, choisir Dieu, c'est choisir d'être incompris et même haï ! Mais c'est cette haine dont ils sont l'objet qui, selon Jésus, sera le moyen de reconnaître ceux qui ont vraiment choisi de Le suivre :<br /><br />"Heureux serez-vous, lorsque les hommes vous haïront, lorsqu'on vous chassera, vous outragera, et qu'on rejettera votre nom comme infâme, à cause du Fils de l'homme ! (Luc 6 :22).<br /><br /><strong>Un chemin solitaire.</strong><br /><br />Le chemin qui mène à Dieu est un chemin solitaire. C'est ce que Jésus a voulu dire, quand Il a dit :<br /><br />"Mais étroite est la porte, resserré le chemin qui mènent à la vie, et il y en a peu qui les trouvent" (Matthieu 7 :14).<br /><br />C'est aussi ce que Paul a voulu dire, quand il a dit :<br /><br />"Nous sommes fous à cause de Christ ; mais vous, vous êtes sages en Christ ; nous sommes faibles, mais vous êtes forts. Vous êtes honorés, et nous sommes méprisés ! Jusqu'à cette heure, nous souffrons la faim, la soif, la nudité ; nous sommes maltraités, errants çà et là ; nous nous fatiguons à travailler de nos propres mains ; injuriés, nous bénissons ; persécutés, nous supportons ; calomniés, nous parlons avec bonté ; nous sommes devenus comme les balayures du monde, le rebut de tous, jusqu'à maintenant (1 Cor. 4 :10-13).<br /><br />Rappelez-vous que Paul n'avait pas à se plaindre des païens, mais des "croyants", de la grande masse de ceux qui se considéraient comme faisant partie du "peuple de Dieu", Juifs et Chrétiens ! Après tout, Paul écrivait à l'Eglise de Corinthe. Si nous reprenons le verset 10 : "Nous sommes fous à cause de Christ ; mais vous, (les Chrétiens de Corinthe), vous êtes sages en Christ ; nous sommes faibles, mais vous êtes forts. Vous êtes honorés, et nous sommes méprisés !<br /><br />Ceux qui recherchent la "popularité" et "l'acceptation" feraient mieux de ne pas s'engager sur cette voie ! Car c'est une voie où l'on ne trouvera ni popularité ni acceptation ! J'ai été jeune, à présent j'ai vieilli. Dans ma vie, ce qui m'a toujours le plus attristé a été de voir ceux qui voulaient marcher avec le Seigneur finir par abandonner Sa voie (2 Pierre 2 :2), quand ils ont compris que cela allait tout leur coûter, la popularité, l'acceptation par les autres, par leur famille et leurs amis, tout !<br /><br />C'est vraiment un grand test ! Une épreuve, une tribulation, par laquelle tout serviteur de Dieu doit passer un jour. D'autres ne peuvent pas la traverser pour vous. On ne peut même pas la traverser en compagnie des autres ! C'est une épreuve que chaque serviteur de Dieu doit traverser seul ! C'est ce que Jacob a connu dans le désert de Peniel :<br /><br />"Jacob demeura seul. Alors un homme lutta avec lui jusqu'au lever de l'aurore. Voyant qu'il ne pouvait le vaincre, cet homme le frappa à l'emboîture de la hanche ; et l'emboîture de la hanche de Jacob se démit pendant qu'il luttait avec lui. Il dit : Laisse-moi aller, car l'aurore se lève. Et Jacob répondit : Je ne te laisserai point aller, que tu ne m'aies béni. Il lui dit : Quel est ton nom ? Et il répondit : Jacob. Il dit encore : ton nom ne sera plus Jacob, mais tu seras appelé Israël ; car tu as lutté avec Dieu et avec des hommes, et tu as été vainqueur" (Genèse 32 :24-28).<br /><br />Nous devons tous parvenir au point où nous pouvons entendre la voix de Dieu nous dire : "Qui enverrai-je, et qui marchera pour nous ?", et où nous serons irrésistiblement conduits à répondre : "Me voici, envoie-moi" (Esaïe 6 :8).<br /><br />Quand le Seigneur a appelé Ses disciples, ils n'ont pas été poussés à Lui répondre par une force extérieure qui les a contraints. Comme l'a écrit Oswald Chambers, ce qui a été irrésistible pour les disciples, c'est "l'insistance tranquille et passionnée de ce "Suis-Moi" !"<br /><br /><strong>Vous devez vous offrir comme un sacrifice vivant.</strong><br /><br />Cela nous permet de parvenir aux questions pratiques. Le Saint-Esprit nous est donné dans le but d'édifier l'Eglise. Si tous nos efforts n'aboutissent pas à former l'Eglise, ils sont donc vains. Paul a dit :<br /><br />"Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable" (Romains 12 :1).<br /><br />A qui devons-nous offrir nos corps ? A l'Eglise !<br /><br />Notez bien que Paul parle de nos corps. Il nous demande de présenter nos corps. Pourquoi ? Il y a là une raison très pratique. S'il nous avait demandé de présenter nos âmes, il aurait été possible de croire qu'il nous parlait d'une sorte de procédure mentale ou même spirituelle, que nous aurions pu accomplir dans le confort de nos foyers, en priant par exemple.<br /><br />Mais Paul parle de nos corps de chair et de sang. L'usage de nos corps implique un contact physique. Il est certain que notre âme et notre esprit sont aussi impliqués. Mais notre âme et notre esprit accompagnent notre corps partout où il se trouve !<br /><br />Il ne fait aucun doute que l'Eglise a une dimension spirituelle, mais elle a aussi une dimension physique. Paul désire que nous ne passions pas à côté de ce point. C'est là, dans le domaine physique, que nous sommes confrontés aux réalités pratiques, et que nous sommes obligés de convertir nos rêves en réalités. Ce sont des rêves communs à tous les êtres humains. C'est le désir de nouer avec les autres des relations d'amour durable. Hélas, ce désir s'évanouit trop souvent comme une vapeur, au moment où nous pensions pouvoir le réaliser !<br /><br />Il nous est facile de rêver de développer des relations avec d'autres Chrétiens ! Mais, tant que nous n'aurons pas avec eux des contacts sur le plan physique, toutes ces relations resteront ce qu'elles sont, des rêves !<br /><br />Mais l'Eglise n'est pas un rêve ! Elle est réelle et vivante. Si nous voulons nous impliquer dans la vie de l'Eglise, nous devons le faire d'une manière concrète et pratique. N'est-ce pas ce que nous voulons réellement ? Nous engager dans des relations d'amour durable avec les autres ? Oui, bien sûr !<br /><br />Mettons en premier les besoins des autres.<br /><br />Paul écrit encore :<br /><br />"Par la grâce qui m'a été donnée, je dis à chacun de vous de n'avoir pas de lui-même une trop haute opinion, mais de revêtir des sentiments modestes, selon la mesure de foi que Dieu a départie à chacun. Car, comme nous avons plusieurs membres dans un seul corps, et que tous les membres n'ont pas la même fonction, ainsi, nous qui sommes plusieurs, nous formons un seul corps en Christ, et nous sommes tous membres les uns des autres" (Romains 12 :3-5).<br /><br />Que dit Paul ici ? Il parle essentiellement de ce que chacun de nous doit faire s'il veut être impliqué dans la vie de l'Eglise d'une manière réelle et concrète. Pour cela, nous devons cesser de nous centrer sur nous-mêmes, et commencer à nous intéresser aux besoins des autres (des membres du Corps de Christ). Certes, Dieu attache de l'importance à chacun de nous individuellement. S'il n'y avait eu qu'un seul homme à sauver sur la terre, Jésus serait quand même venu mourir pour lui ! Mais, dans le passé, nous avons tellement eu l'habitude de centrer notre attention sur nos besoins personnels que nous avons de la difficulté à nous intéresser aux besoins des autres !<br /><br />Oui, nous devons nous intéresser aux besoins des autres, plutôt qu'à nos propres besoins ! Après tout, c'est cela être un serviteur. C'est pour cela que nous avons été appelés à faire partie de l'Eglise ! Tant que nous ne voudrons pas nous considérer comme des serviteurs, nous ne pourrons jamais réussir notre vie d'église. C'est ce que voulait dire Paul, quand il écrivait :<br /><br />"Que chacun de vous, au lieu de considérer ses propres intérêts, considère aussi ceux des autres. Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus-Christ, lequel, existant en forme de Dieu, n'a point regardé comme une proie à arracher d'être égal avec Dieu, mais s'est dépouillé lui-même, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes ; et ayant paru comme un simple homme, il s'est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu'à la mort, même jusqu'à la mort de la croix" (Philippiens 2 :4-8).<br /><br />C'est le commencement de la vie du Corps. C'est comme cela que l'on commence à développer des relations d'amour durables avec les autres. Quand nous rejetons l'orgueil, et la pensée que nous sommes "meilleurs que les autres".<br /><br /><strong>Que l'amour se fraye un chemin !</strong><br /><br />Paul écrit aussi :<br /><br />"Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l'intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait. Par la grâce qui m'a été donnée, je dis à chacun de vous de n'avoir pas de lui-même une trop haute opinion, mais de revêtir des sentiments modestes, selon la mesure de foi que Dieu a départie à chacun… Que la charité soit sans hypocrisie. Ayez le mal en horreur ; attachez-vous fortement au bien. Par amour fraternel, soyez pleins d'affection les uns pour les autres ; par honneur, usez de prévenances réciproques (Romains 12 :2-3 ; 9-10).<br /><br />Que notre amour pour les frères et les sœurs soit sans hypocrisie et sans malhonnêteté. En d'autres termes, qu'il soit authentique. Que nous puissions aimer les autres sans la moindre pensée que nous pourrions recevoir quoi que ce soit en retour ! Jésus a dit :<br /><br />"Mais moi, je vous dis : Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent, afin que vous soyez fils de votre Père qui est dans les cieux ; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes. Si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense méritez-vous ? Les publicains aussi n'agissent-ils pas de même ? Et si vous saluez seulement vos frères, que faites-vous d'extraordinaire ? Les païens aussi n'agissent-ils pas de même ?" (Matthieu 5 :44-47).<br /><br />Jésus ne nous parle-t-Il que de nos ennemis ? Non, mais Il veut souligner une vérité : nous avons besoin d'aimer les autres sans rien attendre d'eux en retour. C'est cet amour-là que Christ nous a donné. "Mais Dieu prouve son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous" (Romains 5 :8). C'est cet amour-là que nous devons donner aux autres, si nous voulons édifier l'Eglise. La Bible dit :<br /><br />"Quand je parlerais les langues des hommes et des anges, si je n'ai pas la charité, je suis un airain qui résonne, ou une cymbale qui retentit. Et quand j'aurais le don de prophétie, la science de tous les mystères et toute la connaissance, quand j'aurais même toute la foi jusqu'à transporter des montagnes, si je n'ai pas la charité, je ne suis rien. Et quand je distribuerais tous mes biens pour la nourriture des pauvres, quand je livrerais même mon corps pour être brûlé, si je n'ai pas la charité, cela ne me sert de rien. La charité est patiente, elle est pleine de bonté ; la charité n'est point envieuse ; la charité ne se vante point, elle ne s'enfle point d'orgueil, elle ne fait rien de malhonnête, elle ne cherche point son intérêt, elle ne s'irrite point, elle ne soupçonne point le mal, elle ne se réjouit point de l'injustice, mais elle se réjouit de la vérité ; elle excuse tout, elle croit tout, elle espère tout, elle supporte tout. La charité ne périt jamais" (1 Corinthiens 13 :1-8).<br /><br />L'amour ne se préoccupe pas de ses propres intérêts. L'amour n'envie pas les "dons" et les "appels" des autres frères et sœurs. L'amour n'est pas égoïste et égocentriste. Il supporte tout. Il n'est pas troublé quand, parfois, il n'est pas "payé en retour" par les frères et sœurs de l'église. Il ne soupçonne aucun mal de personne. Il ne se mêle pas des affaires des autres sous prétexte de trouver leurs défauts. Il espère le meilleur pour tous. Il supporte les mauvais traitements infligés par les autres. Il ne s'éteint pas en face de la haine et de l'oppression. C'est cela, le fondement de la vie d'église ! C'est cela, la base de la vie du Corps !<br /><br />L'amour est le fondement de l'œuvre de Dieu. Sans amour, nos œuvres échoueront, nos dons échoueront, et la vie de l'Eglise échouera. La Bible dit :<br /><br />"Maintenant donc ces trois choses demeurent : la foi, l'espérance, la charité ; mais la plus grande de ces choses, c'est la charité" (1 Corinthiens 13 :13).<br /><br />[...]<br /><br /><strong>UN MOT AUX PASTEURS.</strong><br /><br />Il est certain que le fait de s'écarter de "l'Eglise organisée" n'est pas sans dangers. On ne peut donc reprocher aux pasteurs d'hésiter à faire sortir leurs assemblées de "l'Eglise organisée". Car l'opprobre, la "honte" et même les invectives qu'ils devront subir, de la part de leurs collègues pasteurs, dépassent sans doute l'imagination de la plupart des "laïcs" !<br /><br />Non seulement cela, mais les milieux chrétiens sont remplis de "bergers sans troupeaux", qui essayent de répandre leurs faux enseignements dans des groupes dont ils s'efforcent de prendre le contrôle.<br /><br />Les pasteurs ont donc le droit légitime de veiller à ce que leurs assemblées ne deviennent pas la proie de ces faux "bergers". La Bible nous met en garde contre eux :<br /><br />"Gardez-vous des faux prophètes. Ils viennent à vous en vêtements de brebis, mais au dedans ce sont des loups ravisseurs. Vous les reconnaîtrez à leurs fruits" (Matthieu 7 :15-16).<br /><br />Et encore :<br /><br />"Je sais qu'il s'introduira parmi vous, après mon départ, des loups cruels qui n'épargneront pas le troupeau, et qu'il s'élèvera du milieu de vous des hommes qui enseigneront des choses pernicieuses, pour entraîner les disciples après eux" (Actes 20 :29-30).<br /><br />Mais nous devons quand même parvenir au point où nous devons "lâcher prise" et faire confiance au ministère du Saint-Esprit ! Les pasteurs sont donnés à l'Eglise pour l'édifier, et pour conduire les saints dans la maturité, jusqu'au point où ils vont pouvoir se prendre eux-mêmes en charge. N'est-ce pas ce que la Bible enseigne ?<br /><br />"Et il a donné les uns comme apôtres, les autres comme prophètes, les autres comme évangélistes, les autres comme pasteurs et docteurs, pour le perfectionnement des saints en vue de l'œuvre du ministère et de l'édification du corps de Christ, jusqu'à ce que nous soyons tous parvenus à l'unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l'état d'homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ, afin que nous ne soyons plus des enfants, flottants et emportés à tout vent de doctrine, par la tromperie des hommes, par leur ruse dans les moyens de séduction, mais que, professant la vérité dans la charité, nous croissions à tous égards en celui qui est le chef, Christ. C'est de lui, et grâce à tous les liens de son assistance, que tout le corps, bien coordonné et formant un solide assemblage, tire son accroissement selon la force qui convient à chacune de ses parties, et s'édifie lui-même dans la charité" (Ephésiens 4 :11-16).<br /><br />Pourquoi Christ a-t-Il donné les apôtres, les prophètes, les évangélistes, les pasteurs et les docteurs ? Pour le "perfectionnement des saints" ! C'est-à-dire pour le perfectionnement de chaque membre du peuple de Dieu ! Pourquoi les saints ont-ils besoin d'être perfectionnés ? Pour qu'ils puissent grandir "jusqu'à la mesure de la stature parfaite de Christ", afin qu'ils "ne soient plus des enfants, flottants et emportés à tout vent de doctrine, par la tromperie des hommes (par exemple, ces "bergers sans troupeaux"), par leurs ruses dans les moyens de séduction"…<br /><br />Oui, les pasteurs doivent apprendre à "lâcher prise" ! Je veux dire par là qu'ils doivent apprendre à ne plus tenir les saints d'une manière aussi serrée. Ils doivent apprendre à conduire leur troupeau à la maturité, puis les "lâcher" ! [...] Cela signifie que les pasteurs ne doivent plus tenir leurs brebis d'une manière aussi serrée. Il faut bien qu'un jour ils les "lâchent" ! [<em>Note d'Ecclesi@ : Les brebis n'appartiennent pas aux pasteurs, les "tenir" équivaut donc à voler Dieu</em>] D'ailleurs, la situation de la fin des temps va l'exiger. Les pasteurs feraient donc mieux de préparer les saints pour cette fin des temps, tant qu'il est temps. C'est ce qu'ils peuvent faire de mieux pour eux ! Oui, c'est vraiment la meilleure chose à faire !<br /><br />C'est ce qui s'est passé en Chine. Et c'est dans ce pays que l'œuvre de l'Eglise a le plus prospéré au monde ! Pour quelle raison ? Parce que tous les saints, y compris les femmes, ont pu être amenés à la maturité en Christ ! Concernant les femmes, seriez-vous surpris d'apprendre que presque la moitié des "églises de maisons" en Chine sont conduites par des femmes ? Est-ce que cela signifie que, quand il y a des hommes pour assurer la direction spirituelle d'une l'église, ils devraient laisser la place à une femme ? Non, bien sûr. Mais quand il n'y a pas d'hommes mûrs dans une église, soit en raison des exigences de leur métier, parce qu'ils ne sont tout simplement pas mûrs dans le Seigneur, ou parce qu'ils ne veulent pas prendre leurs responsabilités, est-ce que cela devrait signifier qu'il ne devrait plus y avoir de vie d'église ? Non ! Ce serait stupide !<br /><br />Je voudrais dire la vérité aux hommes. Je veux vous dire que, lorsque les hommes, par crainte, n'ont pas voulu s'engager, les êtres les plus courageux, les plus compétents et les plus capables de diriger les saints, ont été des femmes ! Des femmes comme Constance Cumbey, Jewel Van der Merwe et Pauline MacPherson, pour ne nommer que celles-ci, que j'ai personnellement connues. Elles sont, ou ont été, de vraies héroïnes de la foi, et tous, nous ferions bien de suivre leur exemple !<br /><br />Je me rappelle qu'en 1969, au Vietnam, alors que je me trouvais "sur le front" près de la frontière du Cambodge, nous avons été attaqués par l'armée nord-vietnamienne. Nous étions sur le point d'être submergés, et la situation était si désespérée qu'il nous semblait que nous ne nous en sortirions pas. Nous avons alors ordonné à TOUS ceux qui étaient présents dans le camp de s'engager dans la défense de nos positions. Tout le monde a été appelé ! Les cuisiniers, le personnel médical (ce qui était d'une certaine manière "illégal"), le personnel de maintenance, les visiteurs, tout le monde, qu'il soit normalement combattant ou non. C'était une situation d'urgence ! Il en est de même aujourd'hui. Nous sommes à la fin des temps ! Nous sommes dans une situation d'urgence ! Tout le monde doit monter en première ligne ! Personne ne doit avoir d'excuse ! Les sœurs ne doivent pas se cacher derrière leur condition féminine, et les hommes ne doivent pas invoquer leur carrière. Personne n'est exempté ! Tous les saints, et non quelques "élus" seulement, doivent devenir des membres du Corps de Christ pleinement actifs ! Il est temps pour nous de monter au front !<br /><br /><br /><em>Avec l'aimable autorisation de <a href="http://www.latrompette.net">LaTrompette.net</a></em><br /><br /><strong>Pour poursuivre dans cette révélation, Ecclesi@ vous suggère de lire l'article <a href="http://ecclesia-tchat-edification.blogspot.com/2009/06/leglise-de-maison.html">L'Eglise de Maison</a>.</strong><br />_______________________________________________________________________________________________________Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1166217438032345332.post-44482273680709430402010-01-03T08:11:00.000-08:002010-01-03T17:38:02.304-08:00Le Mariage selon Dieu<a href="http://2.bp.blogspot.com/_5jKg5phSL34/S0DDeJznbLI/AAAAAAAAEs8/Br7qmNknG48/s1600-h/wedding-rings.jpg"><img style="float:right; margin:0 0 10px 10px;cursor:pointer; cursor:hand;width: 320px; height: 240px;" src="http://2.bp.blogspot.com/_5jKg5phSL34/S0DDeJznbLI/AAAAAAAAEs8/Br7qmNknG48/s320/wedding-rings.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5422548874149981362" /></a><br /><br />Hébreux 13:4<br /><em>Que le mariage soit honorable en toutes choses, et le lit sans souillure; or, Dieu jugera les fornicateurs et les adultères. </em><br /><br />Il est d'usage, notamment dans nos milieux chrétiens, d'employer la formule de "cérémonie de Mariage" ou encore "Mariage devant Dieu". Tandis que ce concept annoncé comme "normal" s'installe dans les dogmes de nos pratiques d'église, une question se pose néanmoins quand à la réelle légitimité de la mise en place d'une cérémonie "rituelle" de mariage, dirigée par un clergé, pasteur, un maire ou un quelquonque intermédiaire officiant.<br /><br />Considérons tout d'abord dans les écritures ce qu'est le Mariage. Celui-ci se défini comme étant l'union d'un homme et d'une femme selon la Parole de Dieu et s'annonce comme une réelle bénédiction, une grâce, bien plus encore, un appel ! En effet, en genèse, lorsque Dieu crée l'être humain, il crée l'homme et son vis à vis, la femme, celle-ci étant "l'aide semblable dont l'homme a besoin". Il les bénit ensuite et leur demande de s'attacher l'un a l'autre, en une seule chaire.<br /><br />Genèse 2:22-24<br /><em>Et l'Éternel Dieu forma une femme de la côte qu'il avait prise d'Adam, et la fit venir vers Adam. Et Adam dit: Celle-ci enfin est os de mes os, et chair de ma chair. Celle-ci sera nommée femme (en hébreu Isha), car elle a été prise de l'homme (en hébreu Ish). C'est pourquoi l'homme laissera son père et sa mère, et s'attachera à sa femme, et ils seront une seule chair. </em><br /><br />Nous voyons bien ici que Dieu demande que homme et femme s'unissent, selon sa volonté. Notez qu'il n'est pas question d'une cérémonie, mais d'une union dans la liberté et dans l'engagement mutuel, afin de recomposer cette même chaire, ce même être crée par Dieu, celui qui contenait à la fois homme et à la fois femme. Telle est la première créature que Dieu a voulu, telle il prend plaisir à la retrouver encore de nos jours "homme-femme" en une seule chaire.<br /><br />Genèse 2:18<br /><em>Et l'Éternel Dieu dit: Il n'est pas bon que l'homme soit seul; je lui ferai une aide semblable à lui.</em><br /><br />Considérons maintenant un autre livre de la Bible, le Cantique des Cantiques. Ce livre poétique raconte l'étreinte de deux fiancés (les termes de mari et femme, ou d'époux et épouse sont absent de ce livre, nous lisons : bien-aimé(e), ami(e), fiancé(e)), une préfiguration de Christ s'unissant a son épouse, l'Eglise. Notons que les deux personnages homme et femme dont on compte l'histoire en ce livre ne sont pas des "époux", cependant ils sont entrain de le devenir par leur étreinte, ils s'unissent physiquement dans un acte d'amour, un acte sexuel, un acte de mariage.<br /><br />En connaissance de celà, l'idée qu'un couple fiancé ne doive pas s'unir sexuellement avant qu'une cérémonie religieuse officielle ai lieu est totalement désuette et n'a aucune fondement biblique, preuve en est le livre entier du Cantique des Cantiques ! La Bible ne peux donc pas être prise en exemple pour affirmer son contraire, comme c'est pourtant régulièrement le cas dans l'église. Le Cantique des cantique raconte un mariage, pas n'importe quel mariage, le mariage idéal selon Dieu pour chacun de nous qui nous unissons à notre vis a vis, celui (ou celle) que Dieu nous aura donné, mais également l'union dans un acte d'étreinte d'amour physique entre notre Seigneur, notre époux Christ avec nous, son Eglise, son épouse.<br /><br />On nous parle du danger de "tomber dans la fornication" également, en utilisant cet argument pour tenir de futurs époux dans une terreur abusive. Étymologiquement, le terme "formination" vient du mot latin fornicatio, de même sens, qui a pour racine fornix, « porche », cette forme de sexualité étant associée aux ébats et aux caresses expertes pratiquées par les prostituées qui s'abritaient sous un porche pour guetter leurs clients. Attribuer l'idée de ce genre de pratique dans un couple selon Dieu est donc inconsevable ! La fornication est semblable au péché d'adultère et de prostitution, et serai apparenté a une pratique de la sexualité libertine ! S'unir sexuellement a son conjoint fiancé pour se marier par cet acte est une chose merveilleuse, promise par Dieu. Attribuer la sexualité (l'acte-mariage) a de la fornication est purement blasphématoire, et viendrait s'opposer a Dieu lui-même et à sa Parole.<br /><br />Les héritages des dogmes puritains (issus du paganisme) nous ont poussés durant des années a déformer la question de sexualité dans le couple uni par Dieu. Il est temps de lever le voile sur tout ceci, afin que Dieu retrouve sa place d'autorité suprème dans les couples chrétiens.<br /><br />En connaissance de celà, les cérémonie civiles ou religieuses de mariages, sont elle mauvaises en soit ? Je dirai que le mariage civile, même en n'étant d'aucune valeur spirituelle est cependant necessaire d'un point de vu légal. Sachons etre soumis aux autorités de nos pays et a leurs lois, tel que Dieu le demande dans sa Parole.<br /><br />Quand à l'idée de concerver une cérémonie religieuse pour un mariage "devant Dieu", l'idée est tout simplement grotesque dans son approche et sa motivation première. Celà voudrait dire qu'il peux y avoir des mariages "hors de la présence de Dieu" ? Dieu étant omniprésent et permettant lui même le mariage dont il est l'instigateur, il ne peu pas s'en exclure. On se marie en Dieu, non devant Dieu. Il ne demande aucune une cérémonie, j'irai même jusqu'a dire qu'il en a horreur ! L'absurde est aussi qu'il n'a mandaté personne pour officier sur terre dans la légitimation d'un mariage. Le mariage biblique est spirituel et physique, non cérémonial et ne doit pas se ritualiser.<br /><br />En suivant ce même raisonnement, nous pouvons dire que les fiancailles sont le moment ou l'homme pose son regard d'amour sur la femme, quand ils se rencontrent amoureusement. Pas n'importe quel homme sur n'importe quelle femme ! Mais l'homme et la femme qui sont prévu pour être un couple, selon la volonté de Dieu, par leur engagement mutuel de fidelité et leur désir commun de construction un foyer, pour fonder une famille. Ils sont mariés lorsqu'ils s'installent sous le même toit et qu'ils s'unissent sexuellement pour la première fois. Ainsi, nous comprenons mieux pourquoi Dieu nous met en garde de ne pas convoiter du regard une autre femme, car ce serai commettre un adultère. En effet, convoiter du regard équivaut a des fiancailles, or se fiancer avec plusieurs est adultère. Faisons attention a nos pensées et a ce que nous laissons entrer en nous par la vue ou tout autre sens, en matière d'amour, de sentiments et de désirs.<br /><br />Autre détail important : la notion de concubinage n'existe pas dans la Bible. Non pas que celà n'existait pas, mais le principe de vivre ensemble hors mariage était tout simplement impossible, étant donné qu'en vivant ensemble on se marie de fait ! Dans la Bible, dans les quelques exemples de mariages que nous lisons, nous comprenons qu'il s'agissait de grandes réjouissance familiales, une fête, un festin, un banquet ! Il n'y a effectivement aucune trace de cérémonie de mariage dans la Bible, qu'il soit civile ou religieux.<br /><br />En d'autre terme, frères et soeurs, vous êtes fiancés dès lors que vous entamnez une rencontre avec le sexe opposé dans le but commun, en accord mutuel de vous unir en tant que couple, dans le Seigneur. Et vous êtes mariés selon Dieu lorsque vous débutez votre vie a deux, sous le même toit, en devenant "une seule chaire" spirituellement et physiquement.<br /><br />1 corinthiens 7:5-10<br /><em>Ne vous privez point l'un de l'autre, si ce n'est d'un consentement mutuel, pour un temps, afin de vaquer au jeûne et à la prière; et ensuite, retournez ensemble, de peur que Satan ne vous tente par votre incontinence. Or, je dis ceci par condescendance, et non pas par commandement. Car je voudrais que tous les hommes fussent comme moi; mais chacun a reçu de Dieu un don particulier, l'un d'une manière, l'autre d'une autre. Je dis donc à ceux qui ne sont point mariés, et aux veuves, qu'il leur est avantageux de demeurer comme moi. Mais s'ils manquent de continence, qu'ils se marient; car il vaut mieux se marier que de brûler. Quant à ceux qui sont mariés, je leur prescris (non pas moi toutefois, mais le Seigneur) que la femme ne se sépare pas de son mari.</em><br /><br />Soyez toujours fidel à l'être qui fait parti de vous, par votre union dans le mariage, car en agissant ainsi vous obéissez à Dieu. Restez unis, donnez vous tous les moyens pour réussir votre vie a deux, et soumettez-vous l'un a l'autre mutuellement. En trois mots : Aimez-vous toujours !<br /><br /><br /><em>Véronique SALLARD</em><br />_______________________________________________________________________________________________________Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1166217438032345332.post-91266660111787236962009-10-28T02:46:00.000-07:002009-10-28T03:41:48.953-07:00Le rôle de la femme et ses fonctions dans le corps de Christ<a href="http://1.bp.blogspot.com/_5jKg5phSL34/SugbRMLS-_I/AAAAAAAAEkk/73-H-GEdDo8/s1600-h/women-bible-4.jpg"><img style="float:right; margin:0 0 10px 10px;cursor:pointer; cursor:hand;width: 320px; height: 208px;" src="http://1.bp.blogspot.com/_5jKg5phSL34/SugbRMLS-_I/AAAAAAAAEkk/73-H-GEdDo8/s320/women-bible-4.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5397594135543872498" /></a><br /><strong>Est-ce que les sœurs sont libres de fonctionner?</strong><br /><em>Une exploration des préoccupations de Paul en 1 Timothée 2:11-15<br />Par Jon Zens </em><br /><br /><br />Dans l'histoire de l'Église, 1 Timothée 2:12 a été utilisé sans relâche comme une preuve pour régler de façon rapide et décisive le ministère des femmes dans les congrégations. En 1987, l'Assemblée du pasteur Nancy Sehested a été mis hors de l'Association de Memphis des Églises baptistes du Sud, et 1 Tim.2:12 a été utilisé comme un élément clé à la base de cette décision. En 2006, Sheri Klouda a été renvoyée du Southwestern Theological Seminary de Fort Worth au Texas. Elle enseignait l'hébreu au séminaire, mais – basé sur 1 Tim.2:12 - il a été conclu que les femmes ne devaient pas enseigner à des hommes.<br /><br />Un examen honnête des preuves révèleront que l'utilisation traditionnelle de 1 Tim.2:12 pour réduire au silence les croyantes est sans fondement; et que cette interprétation a causé des dommages incalculables sur la santé du corps de Christ sur terre. Tout le monde admet que 1 Tim.2:11-15 est un texte difficile à tous les niveaux - contextuel, culturel, linguistique, grammatical et conceptuel. Néanmoins, pour ceux qui désirent réellement la lumière qui vient de la Parole de Dieu, on peut avoir assez de clarté pour découvrir les à priori erronés et pour dénoncer les préjugés qui sont derrière l’interprétation traditionnelle de 1 Tim.2:12. Ce texte a véritablement été utilisé pour violer la moitié du peuple des croyants. Il n'y a aucune excuse pour que les enseignants de la Bible et que les dirigeants d’église poursuivent leur application erronée de ce passage.<br /><br /><strong>Comment le Nouveau Testament dans son ensemble considère t'il les femmes ?</strong><br />Avant d’en venir à 1 Tim.2:12, qui est souvent considéré comme un texte contraignant en ce qui concerne les femmes, il est impératif de revoir l'image particulièrement positive des filles d'Abraham qui est dépeint dans le Nouveau Testament (Luc 13:16). Cette information ne peut être rejetée ou oubliée lorsque nous étudions les deux passages (1 Cor.14:34-35 et 1 Tim.2:12), qui mentionnent des préoccupations concernant les sœurs. Ni les récits évangéliques, ni les paroles de Jésus n’ont jamais imposé de restrictions sur le ministère des femmes. Jésus acceptait pleinement les femmes comme ses disciples et elles l'accompagnaient dans ses voyages avec les disciples masculins (Luc 8:1-3). Ces femmes soutenaient aussi la mission de Jésus avec leurs propres ressources. Ces faits sont beaucoup plus importants que cela ne paraît à première vue. Au premier siècle, il était inimaginable pour un rabbin juif d’avoir des femmes disciples. Luc rapporte cette réalité d'un ton plutôt neutre, mais cette bande de femmes, d'hommes et Jésus n’était vraiment pas «cosher» pour les gens curieux, alors qu’ils allaient dans les villes et les villages. (Ndt: dans le judaïsme, la nourriture cosher est celle qui se conforme aux règles de la religion juive)<br /><br />Après que Siméon eu prit l'enfant Jésus dans ses bras et vu le salut de Dieu, Anne la prophétesse «rendit grâce à Dieu et parlait de lui [Jésus] à tous ceux qui attendent la rédemption de Jérusalem» (Luc 2:25-38). Anne n’a pas annoncé Christ seulement aux femmes, mais à «tous».<br /><br />Jésus a applaudi les efforts d'évangélisation de la Samaritaine (Jean 4:35-38). Après que Jésus se soit révélé à elle, elle laissa sa cruche au puits et elle se rendit dans sa ville pour proclamer le Messie aux hommes, aux femmes et aux enfants (Jean 4:28-29). Tout le monde à Sychar connaissait son histoire de relations brisées, et pourtant elle proclamait courageusement que Jésus était le Messie - le Rédempteur, même pour ceux en-dehors du judaïsme !<br /><br />Lors de la crucifixion de Jésus, les disciples masculins ont fui, mais les femmes sont restées et elles ont aidé à faire sa sépulture (Matt.27:55-56, 61; Marc 15:40-41; Luc 23:55-56; Jean 19:25-27).<br /><br />Le témoignage d'une femme n'était pas admis comme preuve devant les tribunaux du temps de Jésus. Pourtant, le Seigneur a choisi des femmes pour être les premiers témoins et celles qui ont annoncé en premier sa résurrection (Jean 20:1-2, 11-18; Luc 24:1-11, 22-24; Marc 16:1-8; Matt.28:1 -11).<br /><br />Après l'ascension de Christ, 120 hommes et femmes ont prié ensemble et ont choisi un remplaçant pour Judas Iscariot (Actes 1:14-15).<br /><br />L'Esprit est venu sur les 120 disciples, et ils parlaient des œuvres admirables de Dieu dans de nombreuses langues étrangères (Actes 2:1-4).<br /><br />Certains pensaient que les événements du jour de la Pentecôte étaient dûs à un excès de vin, mais Pierre insista sur le fait qu'il s'agissait de l’accomplissement de la prophétie de Joël - «Vos fils et vos filles prophétiseront,… Oui, sur mes serviteurs et sur mes servantes, dans ces jours-là, je répandrai de mon Esprit; et ils prophétiseront.» (Ac 2:17-18). Il n'y a aucune indication dans le texte que les hommes auraient la possibilité de prophétiser librement, mais que les femmes seraient limitées à certains égards.<br /><br />Philippe l'évangéliste avait quatre filles vierges qui prophétisaient (Actes 21:9). Nous ne serions pas dans l’erreur si nous supposions qu'il y avait certainement plusieurs autres sœurs qui avait ce don, et pas seulement les filles de Philippe.<br /><br />Paul confia sa lettre aux Romains à Phœbé, et c’est elle qui l'a acheminée. Elle était diacre dans l'assemblée de Cenchrées et Paul avait le plus grand respect pour elle (Rom.16:1-2). Paul la reconnaissait comme un prostatis, ce qui implique l'idée de leadership (cf. 1 Thess.5: 12).<br /><br />Paul désigne Priscille et Aquilas comme ses «compagnons d’œuvre» (Rom.16:3). Le même mot est utilisé pour parler de gens comme Timothée et Tite.<br /><br />Junias et Andronicus (femme/mari ou sœur/frère) ont été qualifiés par Paul comme jouissant «d'une grande considération parmi les apôtres» (Rom.16:7). Ils étaient ses parents et avait été en prison avec lui. Il y avait des gens appelés «apôtres» qui n'étaient pas parmi les douze, comme Barnabas et Paul. Junias était également parmi ces ouvriers apostoliques. Il n'y a aucune raison de penser qu'elle était la seule femme à être apôtre.<br /><br />Parmi tous les gens salués par Paul dans Romains 16, dix étaient des sœurs parmi lesquels se trouvaient «Tryphène et Tryphose [qui étaient peut-être jumelles], qui travaillent pour le Seigneur» (Rom.16:12).<br /><br />Conformément à Actes 2:17-18, Paul encourageait les frères et les sœurs à prophétiser dans les assemblées d’église (1 Cor.11:4-5; 14:23-24).<br /><br />Dans les réunions ouvertes décrites dans 1 Cor.14, Paul parle de tous les hommes et les femmes de l'assemblée - «toute l'assemblée» - «chacun de vous» - «vous pouvez tous prophétiser». Il dépeint une assemblée qui fonctionne ensemble de façon à s’encourager.<br /><br />Gal.3:28 indique «qu'en Christ» les distinctions humaines telles que celle entre les hommes et les femmes, ne sont désormais plus une norme dans l’église. Au premier siècle, les préjugés abondaient dans l'esprit des gens envers certaines personnes comme les «Gentils», les «Juifs», les «esclaves» et les «femmes». Paul dit que dans le corps de Christ, cela ne devrait pas être le cas.<br /><br />Les femmes occupent une place importante dans l'assemblée de Philippes, à commencer par la maison de Lydie. En Phil.4:3 Paul demande à deux sœurs – qui avaient fort probablement une certaine influence spirituelle dans le corps - d'être en paix l’une avec l'autre. Il appelle Évodie et Syntyche celles «qui ont combattu pour l'Évangile avec moi», ainsi que «compagnons d'œuvre». <br /><br />2 Jean est une lettre adressée à «la dame élue et ses enfants.» Il s'agit probablement d'une sœur respectée dont la maison servait à la réunion des saints. Elle aurait apparemment exercé une influence spirituelle considérable sur un certain nombre de personnes. Des maisons appartenant à des femmes sont mentionnées comme des lieux de rencontre pour les églises dans Rom.16:5; 1 Cor.1:11; 16:9 et Col.4:15.<br /><br />En Apocalypse 2:20-24 Jésus réprimande la congrégation de Thyatire de permettre à une fausse prophétesse surnommée «Jézabel», «d’enseigner» à certains serviteurs du Seigneur à pécher gravement. Si c'était une erreur pour une femme que d'enseigner les frères, pourquoi le Seigneur n’a-t-il simplement pas condamner l'Assemblée de permettre à une femme d’instruire les autres? Cet incident de Thyatire indique que l'Assemblée permettait à d'autres hommes et femmes prophètes d'enseigner la vérité. Le problème qu’avait Christ avec cette église n'était pas qu'une femme enseigne, mais que cette femme enseignait des fausses doctrines. Nous reviendrons sur ce passage dans notre étude de 1Tim.2:12.<br /><br />Cette vue d’ensemble de la vision du Nouveau Testament à propos des femmes est importante, car elle révèle la liberté d'action des sœurs dans le royaume. Dans l’atmosphère du Nouveau Testament, les «restrictions» envers les filles de Christ ne semblent pas être un sujet de débat. Une telle vue d’ensemble devrait également aussi servir de correctif à ceux qui écrasent et intimident les sœurs par leur interprétation de deux passages - 1 Cor.14:34-35 et 1 Tim.2:12 - et qui annule avec ces deux passages le ministère des sœurs qui nous est révélé dans le reste des écritures.<br /><br /><strong>Épîtres «pastorales» ?</strong><br />Avant d’en venir à notre passage de 1 Timothée, il est essentiel de noter que la tradition de désigner les 2 épîtres à Timothée et Tite comme des «épîtres pastorales» est très erronée. Un auteur appelle même Timothée un «jeune pasteur» (Kuske). Timothée et Tite n’étaient pas des pasteurs, ni des anciens. Ils étaient des assistants apostoliques itinérants. Paul dans un passage dit à Timothée de «faire le travail d'un évangéliste» (2 Tim.4: 5). Dans ses trois lettres, Paul donne à ses compagnons d’œuvre des instructions concernant les questions et les problèmes rencontrés par les assemblées dans lesquelles ils travaillent et qu’ils assistent.<br /><br /><strong>Pourquoi la première épître à Timothée a-t-elle été écrite ?</strong><br />L'objectif de 1 Timothée est énoncé par Paul au chapitre un: «Je te rappelle l'exhortation que je te fis, à mon départ pour la Macédoine, lorsque je t'engageai à rester à Éphèse, afin de recommander à certaines personnes de ne pas enseigner d'autres doctrines, et de ne pas s'attacher à des fables et à des généalogies sans fin, qui produisent des discussions plutôt qu'elles n'avancent l'œuvre de Dieu dans la foi.»<br /><br />«La clé pour comprendre la lettre», note Gordon Fee, «consiste à prendre au sérieux cette raison que Paul donne dans 1 Tim 1:3. Il laissa Timothée à Éphèse pour combattre certains faux docteurs, dont l'ascétisme et les absurdités fondées sur la loi engendraient des dissensions et faisaient en sorte qu'un grand nombre de croyants étaient séduits par ces fausses doctrines» (Gospel & Spirit, p.54 ).<br /><br />La première épître à Timothée n'est pas un manuel pratique pour un pasteur. C'est le mandat d'un assistant apostolique pour traiter de questions graves impliquant des fausses doctrines à Éphèse. Malheureusement, certaines femmes étaient impliquées dans ce problème. <br /><br /><strong>Le contexte immédiat de 1 Timothée 2:11-15</strong><br />Si on considère la structure de base que Paul a utilisé dans cette section (2:1-15), on peut noter les points suivants (j'ai essayé de suivre de près le grec dans la traduction des versets de 1 Tim.2:1-15):<br /><br />- «Je vous exhorte [toute l'assemblée à prier] ... afin que nous puissions vivre une vie paisible et tranquille» (v.1-2).<br /><br />- «Je veux que les hommes [pluriel] prient ...» (v.8).<br /><br />- «De même, [je veux que] les femmes [au pluriel] (prient) dans des vêtements adéquats ...» (v.9).<br /><br />- «Que la femme [au singulier] apprenne dans la tranquillité ...» (v.11).<br /><br />- «Mais je ne permet pas maintenant à une femme [au singulier] d'enseigner dans le but de dominer un homme [au singulier], mais elle doit rester dans la tranquillité» (v.12).<br /> <br />- «En effet, Adam [au singulier] a été formé le premier, Ève ensuite [au singulier]» (v.13).<br /> <br />- «Mais elle [au singulier] sera délivrée au travers de l'enfantement si elles [au pluriel] demeurent dans la foi» (v. 15).<br /><br />Le même mot grec, hesuchia (silence), est utilisé dans le verset 2, en faisant référence à tous les croyants qui doivent mener une vie tranquille, au verset 11, en disant qu'une femme doit apprendre dans le calme, et au verset 12, en référence à une femme qui reste dans le calme. En réalité, ce mot ne signifie tout simplement pas «silence». Le verset 2 de toute évidence ne signifie pas que nous devrions avoir une vie «silencieuse», mais plutôt une vie dans laquelle nous ne sommes pas connus pour être des mauvaises personnes. Ainsi donc, toutes les versions de la Bible qui rendent la femme «silencieuse» (2:11-12) révèle un certain degré de partialité, et sont des traductions très imprécises qui laissent une impression à l'esprit, qui n'est pas du Seigneur.<br /><br />Apparemment, la congrégation d'Éphèse était criblée de faux enseignements et il y avait un certain niveau de désordre. On comprend, alors, pourquoi Paul mettait l'accent sur la prière parmi les frères, et ensuite qu'il décrive le plan de salut de Dieu pour le monde en Christ (v.3-7).<br /><br />Le contraste entre les prières dans les assemblées chrétiennes et celles dans les synagogues juives doit être souligné. Les Juifs, au premier siècle, étaient sous la domination romaine. Leurs prières dans les synagogues étaient axées sur la destruction de leurs ennemis païens, et non pas leur salut. Paul par contre exhorte l'assemblée à intercéder en faveur des gens qui sont au pouvoir et pour le salut des gens partout dans le monde.<br /><br /><strong>Principales observations sur 1 Timothée 2:11-15</strong> <br />Pour essayer de comprendre ces versets, je dois énormément au travail ardu de plusieurs autres (voir la liste dans «Sources proposées»). À part quelques possibles explications que j'aie pu voir moi-même, dans la plupart des cas je ne fait que porter mon attention sur des points fondamentaux qu'ils ont exploré grâce à leur recherches diligentes. Je vais structurer mes commentaires en faisant la comparaison entre l'interprétation traditionnelle de ce passage et les correctifs qu'il me semble justifié d'apporter à cette tradition. Je fais appel à vous pour suivre mon exposé avec un cœur ouvert et avec la volonté d'examiner les éléments de preuve qui sont exposés. Il y a de nombreuses croyances et plusieurs couches de traditions qui doivent être passées au crible.<br /><br /><br /><strong>1 Tim.2:11 - «Que la femme écoute l'instruction en silence, avec une entière soumission.»</strong><br /><br />Interprétation traditionnelle: Le mot hesuchia a été traduis par «silence», ce qui signifie que les femmes ne parlent pas dans les réunions de l'assemblée. «En toute soumission» est interprété pour signifier que les femmes doivent être des réceptrices passives, et non des participantes actives.<br /><br />Correctifs:<br />Hesuchia signifie «tranquillité», et non «silence». De plus, dans 1 Tim.2:2 la signification de ce mot est bien : que tous les croyants à vivre une «vie tranquille». En 1 Thess.4:11, Paul instruit tous les frères, «à mettre votre honneur à vivre tranquilles, à vous occuper de vos propres affaires, et à travailler de vos mains». L'apôtre exhorte les croyants qui ne travaillent pas à «manger leur propre pain, en travaillant paisiblement». (2 Thess.3: 12)<br /><br />Comme la «tranquillité» devrait être une qualité qui caractérise tous les saints, le fait que Paul mentionne qu'une femme doit apprendre dans la tranquillité, n'indiquerait-il pas qu'il y avait des circonstances particulières qui exigeaient cette instruction? N'est-il pas clair, dans le contexte, que les hommes aussi avaient besoin d'une dose de tranquillité? En effet, ils sont exhortés à prier «sans colère ni mauvaises pensées» (v.8).<br /><br />Le fait que hesuchia ne signifie pas «silence» illustre l'utilisation inconsidérée des Écritures par ceux qui, avec plein de confiance et de dogmatisme cite 1 Tim.2:12 pour mettre fin à toute discussions supplémentaires. Examinons deux exemples de tels abus, un par une personne du «clergé» et un autre par un «laïc».<br /><br />En 1970, le théologien réformé britannique Donald MacLeod statua [En 1 Tim.2 :11-14], il est expressément interdit à la femme d'aspirer aux charges d'enseignement et de leadership. Elle doit demeurer soumise, elle doit être quelqu'un qui écoute l'instruction, elle doit se taire. Paul ne qualifie pas cette dernière injonction en aucune façon... L'injonction de silence, donc, est complète. Les femmes ne doivent pas enseigner, ni décider, ni diriger la prière publique de la congrégation» («The Place of Women in the Church», Banner of Truth, # 81, Juin, 1970, p.3). Ses remarques intimidantes sont fondées sur l'hypothèse erronée que hesuchia signifie «silence». Tout ce qu'il dit est construit sur des bases fausses. En connaissant bien le grec, il aurait pu savoir, mais en fait il ne semble pas vraiment se soucier de ce que signifie réellement le mot hesuchia dans les versets 11 et 12. La traduction erronée des versets convenait à sa vision des choses, il a donc utilisé cette traduction.<br /><br />Dans une lettre à un éditeur, «frère Richard» était en colère envers des «libéraux» qui soulignaient la mention d'une femme apôtre dans Romains 16:7 et argumenta avec ce qu'il pensait être l'argument décisif sur la question: «Ces libéraux, de toute évidence, n'acceptent pas la proclamation de la Réforme «Sola Scriptura», comme un principe fondamental de la foi luthérienne. Vous n'avez pas besoin de fatiguer votre cerveau pour comprendre 1 Timothée 2.12, qui affirme sans équivoque: «Je ne permets pas à la femme d'enseigner, ni de prendre de l'autorité sur l'homme; mais elle doit demeurer dans le silence». Supprimez cela ou toute autre phrase de la Bible et vous êtes maintenant libre de dire ou faire ce que vous voulez. Sola Scriptura!» (Christian News, 26 Mars, 2007, p.19). Vous pouvez voir comment un tel dogmatisme est basé sur (a) une traduction erronée des versets 11 et 12 et (b) des enseignants de la Bible comme MacLeod qui perpétue une fausse compréhension de ces versets.<br /><br />Citer un verset des Écritures de cette façon n'est-il pas similaire à la façon dont les sectes prennent un verset hors de son contexte pour construire de faux enseignements basés sur un verset? Certaines sectes font valoir que Christ n'est qu'un être humain avec un verset comme «le Père est plus grand que moi [Jésus]» et mettent totalement de côté plusieurs autres textes qui confirment sa divinité. Ceux qui prennent 1 Tim.2:12 comme un texte qui contient la preuve nécessaire pour arrêter le ministère des femmes sont coupables d'utiliser un verset pour annuler la claire révélation que nous avons de leur ministère dans plusieurs autres versets. Dans ce cas, l'utilisation abusive de 1 Tim.2:11-12 est aggravée par le fait qu'ils imposent le «silence» aux femmes alors que le mot grec, hesuchia, n'a même cette signification. Utiliser un verset pour annuler plusieurs autres versets qui vont dans le sens contraire n'est pas une manière très prudente d'interpréter la Parole de Dieu.<br /><br />«Avec une entière soumission», encore une fois, le Nouveau Testament enseigne clairement que la «soumission» doit être une caractéristique de tous les croyants, et pas seulement les sœurs.<br /><br />Rom .13:1,5, chaque personne doit être soumise aux autorités civiles.<br /><br />1 Cor.14:32, les esprits des prophètes sont soumis aux [par la maîtrise de soi] aux prophètes.<br /><br />1 Cor.16:15-16: «les frères doivent se laisser conduire (version du Semeur) par ceux qui partagent leur travail et leurs efforts».<br /><br />Eph .5:21: tous les chrétiens doivent se soumettre mutuellement les uns aux autres dans la crainte de Christ.<br /><br />Jacques 4:7: nous devons tous nous soumettre au Seigneur.<br /><br />1 Pierre 5: 5, «tous, dans vos rapports mutuels, revêtez-vous d'humilité»<br /><br />Nous devons nous demander, si c'est seulement les femmes qui doivent apprendre en toute soumission? Les hommes apprennent-ils d'une manière différente, sans la soumission? La «tranquillité» et la «soumission» ne sont-elles pas des qualités nécessaires pour quiconque veut apprendre? Si c'est effectivement le cas, pouvons-nous supposer qu'il devait y avoir un problème avec certaines femmes, ou une femme, ce qui expliquerait pourquoi Paul ait eu à émettre cette directive spéciale?<br /><br />«Que la femme écoute [grec, manthano]...». Nous ne devons pas oublier que l'enseignement dans l'Église primitive n'était pas donnée seulement par les hommes et qu'il n'était pas seulement de la prédication par une seule personne. C'était une expérience du corps entier à laquelle tous participaient. Nous avons déjà vu que les hommes et les femmes sont libres de prophétiser (Actes 2:17-18, 1 Cor.11:3-5). Paul écrit très clairement dans 1 Cor.14 qu'il voulait que la prophétie (par les deux sexes) joue un rôle central dans les réunions. Dans 1 Cor.14:31, il écrit aux saints de la manière suivante: «vous pouvez tous [hommes et femmes] prophétiser successivement, afin que tous [hommes et femmes] soient instruits [manthano] et que tous soient exhortés.» Dans le Nouveau Testament, même les chants servent à l'enseignement et l'encouragement (Eph.5:19; Col.3:16).<br /><br />Nul part dans le Nouveau Testament, il est interdit aux sœurs de contribuer à l'apprentissage des autres par leurs dons et les grâces qu'elles ont reçus de Dieu. Ainsi donc, la préoccupation exprimée Paul dans 1 Tim.2:11-12 est probablement expliquée par les problèmes rencontrés dans la congrégation d'Éphèse. Certaines femmes, ou une femme, étaient impliquées dans de faux enseignements et avait besoin d'être dans une position d'apprentissage. <br /><br /><br /><strong>1 Tim.2:12 - «Je ne permets pas à la femme d'enseigner, ni de prendre de l'autorité sur l'homme; mais elle doit demeurer dans le silence.»</strong><br /><br />Interprétation traditionnelle: Ce verset est un commandement qui interdit en toute circonstances que les femmes enseignent aux hommes, et que si elles le font, elles sont coupables d'une usurpation grave de l'autorité de l'homme. Au lieu d'enseigner, les femmes doivent demeurer en silence.<br /><br />Correctifs:<br />D'abord, il faut souligner qu'il n'y a pas de commandement (impératif) de Paul dans ce texte. Les mots de la version Louis Second, «Je ne permets pas à la femme», peut certes sembler être un commandement, mais cela ne l'est pas. En fait, la phrase est au présent simple: «Je ne permet pas maintenant à une femme...» Cela pourrait impliquer un changement dans la stratégie de Paul à cause des problèmes qui existaient à Éphèse. Timothée avait travaillé avec Paul depuis des années et n'était pas habitué à entendre des restrictions envers les sœurs de la part de Paul. Mais maintenant, Paul annonce: «Je ne permet pas maintenant à une femme...».<br /><br />Tenir compte du contexte de l'assemblée d'Éphèse est très utile pour comprendre ce texte. Lisez Actes 18:34-20:1 et vous verrez que Paul a passé trois ans là-bas. Ce fut son plus long séjour dans une même ville au cours de ses voyages. Avec ce contexte à l'esprit, nous pouvons supposer que, pendant ses années à Éphèse - environ 54-57 après Jésus-Christ - les sœurs fonctionnaient avec les frères d'une façon semblable aux réunions décrites en 1 Cor.14. Ce n'était pas l'habitude de Paul que d'imposer des restrictions aux sœurs. Toutefois, les choses ont changé lorsque de fausses doctrines se glissèrent à l'intérieur et que certaines femmes ont été impliquées dans ces erreurs. En conséquence, à cette époque, environ six ans après avoir quitté Éphèse (environ l'an 63), Paul doit annoncer à Timothée: «Je ne permet pas maintenant à une femme d'enseigner...».<br /><br />Après avoir quitté Éphèse, autour de l'an 58, Paul est allé à l'île de Milet (70 kilomètre au sud d'Éphèse) et a appelé les anciens de l'assemblée d'Éphèse. Dans son discours d'adieu, Paul ne mentionne aucune inquiétude à propos des sœurs, mais il les avertit: «Je sais qu'il s'introduira parmi vous, après mon départ, des loups cruels qui n'épargneront pas le troupeau, et qu'il s'élèvera du milieu de vous des hommes qui enseigneront des choses pernicieuses, pour entraîner les disciples après eux.»(Actes 20:29-30). Déjà en l'an 63, cela se réalisa, et Timothée fut laissé à Éphèse pour lutter contre la confusion créée par les faux docteurs et les fausses doctrines (1 Tim.1:3-4).<br /><br />Paul a écrit une lettre à l'assemblée d'Éphèse en 61. Cette épître est le summum de la description sublime que Paul fait du dessein de Dieu en Christ et dans son corps, mais il n'exprime pas de préoccupations au sujet des sœurs, ni aucune restriction les concernant ne sont mentionnées dans sa lettre.<br /><br />Deux infinitifs. Quand Paul dit: «Je ne permets pas maintenant à une femme...», cela est suivi d'une structure de phrase en ni..., ni qui inclut deux infinitifs, didaskein (enseigner) et authentein (dominer). Il faut se demander comment les deux infinitifs doivent être mis ensemble. Philip Payne et d'autres suggèrent que le meilleur agencement est celui d'un but ou d'un objectif. En d'autres termes, Paul, dans cette situation à Éphèse où certaines femmes propageaient l'erreur, ne voulait pas qu'elles enseignent dans le but ou l'objectif de dominer un homme. Payne voit le plus proche parallèle anglophone à la manière dont deux infinitifs sont employés dans nos expressions hit 'n run (frapper et courir - au baseball), eat 'n run (manger rapidement pour faire autre chose ensuite très bientôt), et donc, «teach'n dominate» (enseigner et dominer) - enseigner dans le but de dominer (avec les fausses doctrines). C'est ce type spécifique de l'enseignement que Paul ne permet pas.<br /><br />Il n'y a qu'une seule utilisation du verbe authenteo dans le Nouveau Testament et c'est le authentein à l'infinitif dans 1 Tim.2:12. Traditionnellement, il a été traduit ainsi: «ni de prendre autorité sur l'homme». Ce point de vue suppose que le fait même qu'une femme enseigne un homme est en soi un acte illicite qui viole l'autorité des hommes. Mais la Bible ne justifie nulle part une telle notion.<br /><br />Déborah était prophétesse, juge et épouse. Elle demeurait assise sous son palmier et prononçait des jugements pour les hommes et les femmes qui venaient à elle pour les conseiller dans l'application de la loi de Moïse dans leur vie (Juges 2:16-19; 4:1 - 5:31).<br /><br />Le roi Josias envoya un émissaire vers la prophétesse Houldah après que le livre de la loi ait été découvert. Elle leur a donné (et à Israël) la Parole de l'Éternel (2 Rois 22:14-20, 2 Chron.34:22-28).<br /><br />Aussi nous savons que Priscille et Aquilas, ont expliqué la voie de Dieu plus parfaitement à Apollos dans leur maison à Éphèse (Actes 18:19-26). L'assemblée se réunissait également à Éphèse, dans la maison d'Aquilas et Priscille, et on peut certainement supposer qu'elle avait quelques paroles édifiantes à dire.<br /><br />Lorsque les hommes et les femmes prophétisent dans une assemblée, Paul dit que «l'enseignement» est l'un des résultats. Les frères et sœurs apprennent constamment les uns des autres. En ce sens, il est clair que ce n'est pas mal pour les femmes de contribuer à l'apprentissage (manthano) des hommes.<br /><br />S'il y a une loi divine qui dit que le fait que les femmes enseignent les hommes est un péché, alors il ne peut pas y avoir d'exceptions. Cependant, il n'y a aucune préoccupation à cet égard exprimée dans les Écritures, et il y a manifestement des cas où les femmes ont appris des choses aux hommes. Dans Romains 12:6-7 où Paul énumère certains dons, il mentionne la «prophétie» et «l'enseignement». Il ne mentionne aucune restriction en lien avec le sexe ici - les hommes et les femmes peuvent être impliqués dans ces activités. Il n'y a rien de mauvais en soi dans le fait que les femmes enseignent les hommes, mais il y a un problème lorsque les femmes enseignent l'erreur, ou qu'elles enseignent en vue de dominer sur les hommes. Bien entendu, les mêmes préoccupations s'appliquent si les hommes enseignent l'erreur ou s'ils enseignent dans le but de dominer les autres!<br /><br />Mais la question essentielle qui doit être reconnue est que le mot authentein n'a tout simplement pas le sens de «exercer l'autorité». Dans la littérature classique grecque avant Jésus-Christ, le mot était utilisé pour désigner un meurtrier ou à celui qui avait payé pour qu'un assassinat ait lieu. Linda Belleville observe:<br /><br />«Si Paul avait voulu parler d'un exercice ordinaire de l'autorité, il aurait pu choisir plusieurs mots. Dans le domaine sémantique de «exercer l'autorité», les lexicographes bibliques JP Louw et Eugene Nida ont douze mots équivalant à cette définition, et pour les mots «régir» [et] «gouverner» il y a quarante-sept mots. Pourtant Paul n'a choisi aucun d'eux. Pourquoi? La raison évidente est que authentein implique une nuance qui est particulièrement adaptée à la situation d'Éphèse (qui n'existe pas dans «régir» ou «exercer l'autorité»)... [Louw et Nida] place authenteo dans le domaine sémantique de «contrôler, restreindre, dominer» et définissent le verbe comme suit: «contrôler de manière dominatrice»: «Je ne permets pas une femme... de dominer un homme» (1 Tim.2:12)... [Ils] notent aussi que [authentein] peut se traduire par les expressions: «crier des ordres à»... ou «aboyer des ordres»... Il n'y a donc pas de raison pour qu'au premier siècle nous traduisions authentein par «exercer l'autorité» et pour que nous interprétions les écrits de Paul dans 1 Timothée 2:12, comme étant une description d'une tâche d'enseignement normale et officielle. Le sens est plutôt «dominer, obtenir ce qu'on veut de quelqu'un.» («Usurping», pp.211, 216).<br /><br />Nous devons nous rappeler que notre Seigneur nous a enseigné que dans son royaume, «l'autorité» est une notion qui n'existe pas et ne devrait pas être un problème. (Matt.20:24-28; 23:11, Marc 9:34, Luc 9: 46; 22:24). L'idée qu'une personne ait un pouvoir sur une ou plusieurs autres personnes est l'essence même de tout ce qui est antichrist. Personne n'est le patron, et il n'y a pas de positions d'autorité. Je ne sais pas combien de fois j'ai entendu, «les femmes ne doivent pas être en position d'autorité.» La vérité est que ni les hommes ni les femmes ne doivent être en position d'autorité! Il n'y a pas de hiérarchie dans le royaume de Christ. Le poste le plus grand est situé au bas de l'échelle. Ceux qui ont le plus d'influence spirituelle vivent comme ceux qui n'ont aucune autorité. Ils vont vivre comme des esclaves et des enfants - qui n'avaient aucun statut dans la culture du premier siècle. Le plus grand dans le royaume du Christ donne sa vie pour les autres - et c'est précisément ce que Jésus a fait, Lui le serviteur par excellence.<br /><br />Dans cette même veine, nous devons nous débarrasser de l'idée traditionnelle selon laquelle une certaine forme d'autorité existe dans la position d'«enseignant» ou de «prédicateur». Christ est celui qui a toute autorité dans son royaume et il supervise ses assemblées avec sa parole. Tout ce qui est apporté devant les frères et sœurs est pesé et évalué à la lumière de la vérité telle qu'elle est révélée en Jésus. Hébreux 5:12 dit: «Vous, en effet, qui depuis longtemps devriez être des maîtres, vous avez encore besoin qu'on vous enseigne les premiers rudiments des oracles de Dieu...». De toute évidence, ce n'est pas tout le monde qui a le don d'enseignement (cf. Jacques 3:1), mais tous les frères et sœurs peuvent être des enseignants d'une certaine façon et contribuer au processus d'apprentissage dans l'assemblée. Là encore, le Nouveau Testament n'est pas contre l'enseignement par les femmes, mais Paul met des limites aux enseignements d'une femme qui aurait pour but de dominer un homme.<br /><br />En passant, il est crucial de noter que le seul endroit dans le Nouveau Testament où le mot «autorité» est relié au sexe est dans 1 Cor.7:1- Il est intéressant de noter que «l'autorité» (exousia) mentionnée dans ce passage n'a rien à voir avec un mari qui serait le patron de son épouse. En fait, ce mot parle d'une autorité mutuelle - ni l'homme ni la femme n'a «l'autorité» sur leur propre corps. L'épouse a autorité sur le corps de son mari, et le mari a autorité sur le corps de sa femme. Une conséquence de cette vérité est que ni l'un ni l'autre ne peut se séparer de l'autre physiquement à moins qu'ils ne décident ensemble [symphonou: être en symphonie] qu'ils doivent faire cela. Plusieurs prennent l'expression «le mari est le chef de la femme» (Éphésiens 5) comme l'équivalent de dire que le mari a «le dernier mot». Mais comment cela se pourrait-il être à la lumière de 1 Cor.7 :1-7? Paul enseigne que le mari ne peut pas annoncer de façon unilatérale: «Nous allons être physiquement séparés pendant un certain temps.» Une telle action ne peut avoir lieu que s'ils s'accordent mutuellement pour la faire. Si tel est le cas, pour une question importante comme la séparation physique, on peut supposer que l'idéal pour la prise de décisions dans le couple c'est d'être en accord l'un avec l'autre. À la lumière de ce passage, nous avons à réfléchir à nouveau sur ce que signifie réellement «le mari est le chef de la femme».<br /><br /><br /><strong>1 Timothée 2:13 - «Car Adam a été formé le premier, Ève ensuite.»</strong><br /><br />Interprétation traditionnelle: La création d'Adam avant Ève montre que les femmes sont subordonnées à l'autorité des hommes. Paul se réfère à l'ordre de création afin de renforcer qu'il est mal pour les femmes que d'enseigner aux hommes.<br /><br />Correctifs:<br />Il n'y a aucune preuve dans le récit biblique de la création d'Adam et Ève (avant la chute), ou en 1 Tim.2:12, que la subordination de l'épouse à son mari soit sous-entendue. L'Écriture n'enseigne nulle part que toutes les femmes doivent se soumettre à tous les hommes. Les concepts de «chef» et de «soumettre» sont mis ensemble dans les Écritures spécifiquement en parlant du couple marié (Éph.5:22-24).<br /><br />On ne doit pas oublier que Ève était déjà en Adam, avant son apparition sur terre. Le nom «Adam», en fait, inclus celui d'Ève - «Lorsque Dieu créa l'homme (ou Adam), il le fit à la ressemblance de Dieu. Il les créa homme et femme et les bénit, et il les appela du nom d'homme (ou Adam), lorsqu'ils furent créés.» (Gen.5 :1-2). Il s'agissait d'un type de Christ et de son épouse. Tout comme Adam tomba dans un profond sommeil et que sa femme sortit de son côté, Christ est descendu dans le sommeil de la mort et quand son côté fut transpercé son épouse fut créée.<br /><br />Nous avons tendance à penser que ce qui est en «premier» est plus important, supérieur ou prioritaire. Mais l'utilisation de Paul des mots premier et ensuite, «ne fait que définir une séquence d'événements ou d'idées... Ceci, en fait, est le cas dans toutes les lettres de Paul (et le Nouveau Testament, d'ailleurs). «Premier... ensuite» définit une séquence dans le temps, et non une primauté dans ce qu'est la première chose, ou dans ce qu'elle fait» (Belleville, «Usurping», p.222). Les animaux ont été créés avant Adam, mais cela ne leur donne pas une «autorité sur» lui! Treize versets plus loin, Paul dit en parlant des diacres: «Qu'on les éprouve d'abord, et qu'ils exercent ensuite leur ministère, s'ils sont sans reproche.» (1 Tim.3:10).<br /><br />On peut comprendre pourquoi Paul a écrit à propos de la création d'Adam quand on considère le contexte religieux d'Éphèse, où la religion était centrée sur la femme.<br /><br />Une réflexion sur le contexte de l'église d'Éphèse serait utile maintenant. Le Temple d'Artémis était une structure massive et était le centre de la religion à Éphèse. Son nom latin était Diane. Son temple était l'une des sept merveilles du monde. Les effets de cette religion centrée sur une femme se faisaient sentir dans tous les aspects de la vie à Éphèse. Une part importante du commerce dans cette ville était reliée à la vente d'idoles et d'objets religieux. Paul et ses associés sont demeurés à Éphèse pendant trois ans. Il est probable que certaines des converties à Christ étaient des femmes qui avaient pratiqué le culte d'Artémis, ce qui incluait la pratique de la prostitution dans les temples. Beaucoup de dames à Éphèse avaient probablement une vision de la vie très centrée sur la femme. L'influence de l'Évangile atteignit un point où de nombreux croyants confessaient leurs mauvaises actions passées et brûlaient publiquement leurs livres d'occultisme (Actes 19.18-19). Une émeute est presque survenue. L'enjeu était l'honneur du dieu féminin - «la grande déesse Diane... celle qui est révérée dans toute l'Asie et dans le monde entier »... Ils ont tous crié la même chose pendant deux heures: «Grande est la Diane des Éphésiens! » (Actes 19:27, 34).<br /><br />Qu'est-ce que cette connaissance du contexte religieux nous apporte-t-elle pour nous aider à comprendre 1 Tim.2:9-15? Du moins, d'une des manières suivantes:<br /><br />- Nous pouvons voir pourquoi au v.9 Paul était préoccupé par la modestie des femmes. L'influence de Diane d'Éphèse incluait l'idée que les femmes sont supérieures, et certaines des sœurs qui provenaient de cette religion avaient des coutumes vestimentaires qui étaient loin d'être modestes.<br /><br />- Cela nous aide à comprendre pourquoi une femme influencée par le culte féministe de Diane pourrait «enseigner dans le but de dominer un homme.»<br /><br />- Nous pouvons alors comprendre pourquoi des femmes séduites par de fausses doctrines avaient besoin d'écouter dans la tranquillité.<br /><br />- «Adam a été formé en premier» est une véritable déclaration coup de poing en ayant comme arrière-plan le culte de Diane. Cette religion enseignait que la femme était venue à l'existence en premier et que l'homme originait de la femme. Dans les légendes de cette religion, les hommes provenaient de la déesse.<br /><br />- Nous sommes en mesure de comprendre pourquoi Paul tient à souligner qu'Ève a été «séduite». La religion de Diane glorifiait les femmes comme étant supérieures aux hommes. Paul défait les faussetés de Diane d'Éphèse de deux façons - Adam a été créé en premier d'abord, et non la femme, et Ève n'était pas supérieure à l'homme car elle a été entraînée à pécher contre Dieu.<br /><br />- Le verset 15 est assez mystérieux, mais avec Diane en toile de fond, nous pouvons tenter une explication. Cela nous aide à comprendre pourquoi Paul mentionnerait l'enfantement comme un processus de foi en Christ. Les femmes à Éphèse se tournaient vers Diane pour les aider pendant l'accouchement. «En tant que déesse mère, Artémis était la source de la vie, celle qui nourrissait toutes les créatures et qui était la puissance de fertilité dans la nature. Les femmes célibataires se tournaient vers elle pour protéger leur virginité, les femmes stériles demandaient son aide, et les femmes en travail se tournaient vers elle pour avoir de l'aide» (Belleville, «Usurping», p.220).<br /><br />«Elle [au singulier] sera néanmoins sauvée en devenant mère», pourrait aussi suggérer l'idée que même si Ève a été trompée, Dieu a toujours promis dans Genèse 3:15 une postérité (enfant) qui écraserait la tête de Satan et apporterait le salut (cf. Apo.12 :4-5).<br /><br /><br /><strong>1 Timothée 2:14 - "et ce n'est pas Adam qui a été séduit, c'est la femme qui, séduite, s'est rendue coupable de transgression</strong>.»<br /><br />Interprétation traditionnelle: Le verset 14 montre que de graves problèmes surgissent lorsque les femmes prennent les devants. Paul ne veut pas que les femmes enseignent parce qu'elles sont plus facilement séduites que les hommes. Les femmes sont plus sujettes à se perdre dans l'erreur. Par conséquent, le rôle d'enseignement a été laissé entre les mains des hommes.<br /><br />Correctifs:<br />L'idée que les femmes sont plus sujettes à l'erreur est fondée sur le préjugé que les femmes sont inférieures aux hommes pour ce qui est du discernement spirituel. L'histoire de l'église - dans laquelle les femmes sont essentiellement supprimées - illustre de façon presque ridicule que les hommes sont très portés à inventer l'erreur et à la propager. La plupart des fausses doctrines ont été inventées et propagées par des hommes.<br /><br />«Mais Paul n'utilise-t-il pas l'exemple de Ève pour illustrer comment les choses peuvent tourner mal quand les femmes prennent le rôle de leadership qui revient aux hommes?... Cette opinion est sans fondement scripturaire. Ève n'a pas été trompée par le serpent pour l'entraîner à prendre autorité sur l'homme. Elle a été trompée et entraînée à désobéir à Dieu, qui avait ordonné de ne pas manger le fruit de l'arbre de la connaissance du bien et du mal. Elle a écouté la voix de la fausse doctrine et elle a été trompée par elle» (Belleville, «Usurping», p.223).<br /><br />La notion que les femmes ont plus tendance à se laisser séduire que les hommes est fausse, et en fait, Paul utilise l'exemple d'Ève pour l'appliquer à une congrégation chrétienne (hommes et femmes) tout entière (2 Cor.11: 3). La possibilité d'être séduit par les fausses doctrines n'est donc pas un problème propre aux femmes.<br /><br />Le fait que Paul fasse référence à la séduction d’Ève fait penser aux activités des faux docteurs à Éphèse. Si les Éphésiennes étaient encouragées à assumer le rôle d'enseignant en tant que sexe supérieur en ayant autorité sur les hommes, cela expliquerait bien pourquoi le passage de 1 Timothée 2:13-14 fut écrit. La relation entre les sexes n'était pas supposée être une domination féminine et une subordination de l'homme. Mais elle n'était pas supposée être non plus une domination masculine et une subordination de la femme. Une telle pensée prend son origine à la chute (Gen 3, 16)» (Belleville, «Usurping», p.223). <br /><br />Pourquoi voudrions-nous prendre notre modèle dans les mots de la malédiction de la chute: «tes désirs se porteront vers ton mari, mais il dominera sur toi.» (Gen 3, 16)? Ces mots sont simplement une description des conséquences du péché sur la relation entre le mari et l'épouse. Ne voulons-nous pas connaître les conséquences de la rédemption de la croix de Christ et de sa résurrection dans nos relations?<br /><br />Il est fascinant de faire des parallèles entre 1 Tim.2:11-15 et Apocalypse.2:20-24:<br /><br />Paul - «Je ne permets pas maintenant à la femme d'enseigner...».<br />Jésus à Thyatire - «tu laisses la femme Jézabel, qui se dit prophétesse, enseigner et séduire mes serviteurs».<br /><br />Paul - «d'enseigner dans le but de dominer un homme...».<br />Jésus à Thyatire - «...enseigner et séduire mes serviteurs pour qu'ils se livrent à l'impudicité et qu'ils mangent des viandes sacrifiées aux idoles».<br /><br />Paul - «la femme [Ève] a été séduite...».<br />Jésus à Thyatire - «...la femme Jézabel, qui se dit prophétesse, enseigner et séduire mes serviteurs...».<br /><br />Paul - «Elle sera néanmoins sauvée en devenant mère, si elle persévère avec modestie dans la foi, dans la charité et dans la sainteté.»<br />Jésus à Thyatire - «...je vais la jeter sur un lit,... et je ferai mourir de mort ses enfants»<br /><br />Comme je l'ai souligné auparavant au sujet de Apocalypse 2:20-24, le problème de Jésus n'était pas qu'une femme enseignait, mais plutôt qu'elle était une fausse prophétesse dont l'enseignement faisait tomber des serviteurs de Dieu dans le péché. Ceci signifie donc que Jésus n'a pas de problème avec les prophètes hommes et femmes qui exaltent Christ dans l'assemblée. Si la coutume apostolique était que les sœurs se taisent, on devrait s'attendre à ce que les anciens des assemblées aient réprimandé sévèrement cette femme «Jézabel» pour avoir violer une règle si fondamentale. Apparemment, Jésus n'a pas vu la situation de Thyatire comme un problème du fait qu'une femme enseignait, mais il était plutôt dérangé par ce qui était enseigné et par les effets qu'avait cet enseignement sur ceux qui l'entendaient.<br /><br /><strong>L'Évangile appliquée à la situation culturelle</strong><br />Une préoccupation majeure avancée par certains est que si nous ne voyons pas un passage comme 1 Tim.2:11-15 comme une expression de la «vérité éternelle», ne sommes-nous pas en train de glisser sur une pente qui relativiserait la vérité? La réponse à cette préoccupation est un retentissant «Non !».<br /><br />Les lettres du Nouveau Testament ont été écrites en réponse à des problèmes spécifiques dans diverses cultures. En 1 Tim.2:11-15 Paul explique la vérité de l'Évangile pour répondre à une situation concrète à Éphèse.<br /><br />Voici un résumé de la façon dont la vérité de l'Évangile a été appliquée à cette situation: <br />Habituellement, les sœurs et frères ont fonctionné ensemble dans les réunions participatives de l'assemblée. En raison de fausses doctrines qui avaient infecté certaines femmes, Paul a demandé que certaines écoutent dans la tranquillité, et qu'elles cessent d'enseigner dans but de dominer les hommes.<br /> <br />Il n'est pas bien pour une femme ou un homme d'enseigner dans le but de dominer les autres. Dans le royaume du Christ, personne ne doit dominer les autres. «Vous êtes tous frères». Pas de clergé. Pas de laïcs. Pas de titres honorifiques. Pas d'élévation de quelques-uns au-dessus des autres. L'honneur va aux moins estimés.<br />Le mandat de dominer la terre a été donné à Adam et Ève. Ils ne devaient pas chercher à dominer l'un sur l'autre, mais devaient s'occuper de la Terre en tant qu'équipe. Les femmes ne sont pas supérieures aux hommes comme cela est enseigné dans la religion d'Artémis à Éphèse.<br /><br />Tout comme Ève avait été séduite par les fausses doctrines de Satan dans le jardin, certaines femmes à Éphèse avaient été trompées par de fausses doctrines.<br /><br />Beaucoup de femmes à Éphèse se tournaient vers la déesse pour les aider et pour être guidées au sujet des questions de virginité, de fécondité et d'accouchement. Paul écrit aux femmes chrétiennes de se tourner vers le Seigneur Jésus.<br /><br />La vérité est que dans beaucoup de cas nous n'avons que des bribes d'informations sur ce qui était derrière les écrits des apôtres à l'origine. Souvent, il est difficile de savoir exactement quelle question était traitée ou à quel problème l'apôtre est en train de répondre. Nous n'entendons, pour ainsi dire, qu'un côté d'une conversation. Mais cela ne nous empêche pas de profiter du Nouveau Testament, ni de discerner la pensée du Seigneur. L'Esprit Saint nous enseigne la pensée de Christ. Cependant, nous devons confesser en toute humilité qu'il y a beaucoup de choses que nous aurons toujours du mal à comprendre correctement.<br /><br />Il y a dans le Nouveau Testament des questions culturelles auxquelles nous faisons face. Dans 1 Cor.11:1-16, par exemple, Paul amène l'éclairage de l'Évangile sur la question culturelle qu'est le voile. Certains concluent que les femmes doivent encore porter le voile, d'autres voient le voile comme un élément culturel que nous ne sommes pas tenus d'imiter de nos jours. 1 Tim.2:8 mentionne des hommes priant les mains levées. Est-ce que cela fait que nous enseignons que les prières des hommes ne sont pas valides à moins que les mains soient levées? Est-ce que 1 Tim.2:9 nous conduirait à confronter une sœur qui aurait enfilé des bijoux qui contiennent des perles ou de l'or? En se basant sur 1 Tim.5:9, serions-nous autorisé à dire à une veuve de 62 ans dans le besoin que nous ne pouvons pas lui venir en aide pendant encore trois ans, jusqu'à ce qu'elle atteigne sa retraite à 65 ans? Pourquoi ne nous saluons-nous pas «les uns les autres par un saint baiser» (1 Thess.5:26)?<br /><br />Le Nouveau Testament a été écrit au premier siècle et de nombreuses questions enracinées dans la culture apparaissent dans ses pages. À cause de cela peut-on conclure que tout ce qui est écrit n'est que «culturel» et ne contient aucune «vérité» pertinente pour nous aujourd'hui? Non, au contraire, nous affirmons que l'Évangile a été appliqué à de nombreuses questions culturelles juives et païennes et que cela a eu un impact important sur les premières assemblées chrétiennes.<br /><br />Lorsque nous, les croyants de la Nouvelle Alliance, approchons n'importe quel sujet ou préoccupation, le point de vue essentiel pour nous doit être «si du moins vous l'avez entendu, et si, conformément à la vérité qui est en Jésus, c'est en lui que vous avez été instruits...» (Eph.4: 21). La vérité fondamentale sur les sœurs en Christ, c'est qu'elles sont libres de fonctionner. Il n'y a pas de révélation sur des restrictions applicables de façon universelle pour leur service dans le royaume.<br /><br /><br /><strong>Conclusion</strong><br />Les arguments ont été présentés pour démontrer que la conception traditionnelle de 1 Tim.2:11-15 repose sur des hypothèses très fragiles et sur des malentendus fondamentaux sur ce que Paul a réellement écrit. Les difficultés d'interprétation rencontrées dans ce texte sont souvent passées sous silence par ceux qui les utilisent pour museler les ministères des femmes. Il est temps pour les étudiants honnêtes de la Bible de revisiter 1 Tim.2:11-15, et de séparer la réalité de la fiction. Ceux qui, de façon simpliste, agitent 1 Tim.2:12 comme un texte qui contient toutes les preuves pour faire taire les femmes feraient mieux de faire attention pour ne pas être ceux au cou desquels on suspende la meule tant redoutée après qu'ils aient scandalisé les plus petits de Christ (Matt.18: 6, Marc 9:42; Luc 17: 2).<br /><br />En terminant, je crois que Cheryl Schatz nous interpelle avec une observation très intelligente sur la nécessité d'avoir plusieurs témoins pour déterminer si quelque chose est un péché ou la saine doctrine. Elle écrit:<br /><br />«Le dilemme est que chaque péché qui est énoncé dans l'Écriture est toujours confirmé par deux témoins. La raison en est qu'il doit y avoir au moins deux ou trois témoins pour qu'un fait soit établi (Deut.17:6, 19:15). Y a-t-il au moins une autre confirmation dans l'Écriture qui fait de l'enseignement par les femmes à des hommes un péché? Non. Il n'y a même pas un seul endroit dans l'Écriture qui dit que c'est un péché pour une femme que d'enseigner la Bible aux hommes. Le fait qu'il n'y a pas d'autres passages qui confirment que les femmes pèchent lorsqu'elles enseignent aux hommes, prouve que cette interprétation ne peut pas être vraie... Jésus a confirmé cette règle dans Matt.18:16 en étendant son application à la nécessité d'avoir deux ou trois témoins quand on affirme un fait qui entraînerait une accusation contre une personne... N'avoir qu'un seul témoin est invalide selon la loi de Moïse. Dans Jean 8:16-18 Jésus dit lui-même qu'il a besoin de deux ou trois témoins pour établir la validité de son témoignage. Ainsi, Jésus lui-même se soumet à la règle de deux ou trois témoins. Paul se place lui aussi sous cette condition puisqu'il établit en 2 Cor.13:1, que sa troisième visite aux Corinthiens répond à l'exigence en vue d'établir un fait. Puis, en Phil.3:1, Paul nous dit pourquoi il est si important d'avoir un deuxième et un troisième témoignage. Il dit que c'est une garantie pour l'église... Nous voici donc dans 1Tim.2:11-15. Ceux qui disent que c'est interdit aux femmes d'enseigner la Bible aux hommes sont sans un second témoin... Pour ceux de nos frères en Christ qui croient que Paul ordonne à toutes les femmes de s'abstenir d'enseigner ou alors d'enseigner mais d'être accusées de pécher, nous demandons simplement de prouver leur interprétation avec un deuxième témoin qui se trouve dans l'Écriture, ou de retirer l'accusation de péché aux femmes qui font partie du corps de Christ, mais que Dieu a appelés à enseigner l'ensemble du corps du Christ».<br /><br /><br /><br />© Mars 2007 Jon Zens<br /><em>http://searchingtogether.org<br />http://www.jonzens.com</em><br /><br />_______________________________________________________________________________________________________Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1166217438032345332.post-38610697290028506402009-10-10T01:57:00.000-07:002009-10-10T02:09:16.591-07:00Qu'arrive t'il à l'Eglise ?<a href="http://1.bp.blogspot.com/_5jKg5phSL34/StBPJDwCusI/AAAAAAAAEes/SgD6oQMGftI/s1600-h/nef-cathedrale-condom.jpg"><img style="float:right; margin:0 0 10px 10px;cursor:pointer; cursor:hand;width: 320px; height: 238px;" src="http://1.bp.blogspot.com/_5jKg5phSL34/StBPJDwCusI/AAAAAAAAEes/SgD6oQMGftI/s320/nef-cathedrale-condom.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5390895771006712514" /></a><br />Quand on écoute les nouvelles provenant des assemblées des 4 coins de l’hexagone, (et probablement aussi du reste du monde…) on n’entend parler que de « problèmes dans les églises ». Dans certaines, il s’agit d’abus d’autorité de pasteurs que se prennent pour des petits papes (avec en plus, bien souvent, un enrichissement personnel qui ne semble pas être le cas du chef du Vatican !) ; dans d’autres, c’est « les chrétiens de base » qui seraient de moins en moins consacrés et de plus en plus « mondains ». Il y a même des assemblées où l’on trouverait les deux à la fois ! Tout cela engendre des scissions et des blessures qui laissent parfois des gens sur le carreau... <br /><br />Le problème de ce genre de constat, c’est qu’il peut façonner en nous une vision faussée de l'Église, qui risque d’être très éloignée de ce que le Nouveau Testament peut nous dire sur le sujet. De plus, suivant notre degré d’implication dans des situations de cet ordre, nous pouvons développer des sentiments d’amertume et de ressentiment qui affecteront nos relations, ou alors nous nous protègerons par de l’indifférence, ce qui nous rendra insensibles à la souffrance des autres... Donc incapables d’aimer et d’aider ceux qui en auraient besoin.<br /><br /><br /><strong>Une autre démarche.</strong><br /><br />Il existe une autre voie, que L'Écriture et l’Esprit nous enseignent ! Mais avant d’en parler, il me semble utile de bien poser les bases :<br /><br />Les pensées de Dieu ne sont pas les nôtres. (Esaïe 55.8 et 9.) C’est d’autant plus vrai concernant le mystère du Corps de Christ.<br /><br />Pour comprendre les pensées de Celui qui a dit : « je bâtirait mon Église », il nous faut donc être enseigné par Lui. (Matt. 11.29.)<br /><br />Dieu cache ces choses aux sages et aux intelligents, mais il les révèle aux « enfants ». (Matt. 11.25.) A ceux qui ont compris qu’ils ont besoin d’une relation filiale personnelle avec le Père par le Christ qui est venu nous Le révéler. (Jean 6.45.)<br /><br />Le Christ nous dit : « SI vous demeurez dans ma Parole vous êtes vraiment mes disciples, vous connaîtrez la vérité et la vérité vous rendra libre ». (Jean 8. 31-32.) Libre pour aimer et pour marcher dans les réalités spirituelles d’une vie de disciples.<br /><br />L’Ecriture Sainte est donc l’appui sûr que le Seigneur nous a donné pour connaître la Vérité. Il n’est donc pas question d’inventer un nouvel enseignement sur l’Eglise, mais de nous laisser enseigner par le moyen que Dieu nous a donné (Sa Parole), sur des choses spirituelles qui échappent à nos sens charnels. En effet, nous pouvons tous reconnaître que nous sommes malheureusement aveugles à ces réalités spirituelles. C’est même notre seule façon de pouvoir être délivrés de cet aveuglement ! <br /><br />(Jean 9. 39 à 41.) : « Je suis venu pour un jugement, afin que ceux qui ne voient pas voient, et que ceux qui voient deviennent aveugles… Si vous étiez aveugles, vous n’auriez pas de péché. Mais maintenant vous dites : Nous voyons ; aussi votre péché demeure. » <br /><br />De la même façon, une immense majorité des chrétiens s’imagine en savoir suffisamment sur l'Église. Ils ne voient pas l’utilité d’être enseignés sur ce qu’elle est en vérité. Leurs discours sur le sujet sont souvent en contradiction avec l'écriture. On y constate une grande incrédulité sur la présence et l’action de Dieu au milieu de son Corps. <br /><br />Ce que les hommes appèlent « église » N’est pas L’église VERITABLE!<br /><br />Il serait bon de rappeler les déclarations sans ambiguïtés de la Parole « vivante et permanente » de Dieu concernant le Corps de Christ :<br /><br />« Je bâtirai mon Eglise » (Matt. 16.18.)<br /><br />« Vous êtes le Temple de Dieu, l’Édifice de Dieu. » (1 Cor. 3.16.) <br /><br />« En Lui, tout l’édifice bien coordonné s’accroît pour être un temple saint dans le Seigneur. » (Eph.2.21.)<br /><br />« De Lui, le Corps tout entier bien coordonné et cohérent, grâce à toutes les jointures qui le soutiennent fortement, tire son accroissement dans la mesure qui convient à chaque partie, et s’édifie lui-même dans l’amour. » (Eph.4.16.)<br /><br />Si nous adhérons par la foi à ce que disent ces textes, nous commencerons à contempler (avec un regard spirituel) une autre réalité que celle que nos yeux charnels peuvent voir. Comme Élisée, nous pourrons voir des chars de feux en grand nombre là où son jeune serviteur ne voyait que les chars de l’armée syrienne… (2 Rois 6.)<br /><br />Malheureusement, entraînés par l’habitude, certains parlent encore de « lieux de culte » ; de « construction (ou destruction…) d’églises ». De « ministres du culte ». Chez les catholiques et certains évangéliques, les bâtiments où l’on se réunit sont appelés « églises », ce qui est déjà une déformation du sens premier du terme grec « ecclésia », qui signifie simplement « appelé, rassemblé au dehors ». Chez les protestants, probablement pour se démarquer de l’usage catholique (mais en gardant la même idée), on parle de « temples ». Mais tout ça nous ramène aux concepts d’une Alliance révolue, celle de Dieu avec le peuple d’Israël, dans un unique lieu géographique d’adoration. Qui est aujourd’hui remplacée par l’Alliance Nouvelle que Dieu a établit avec tous les hommes par Jésus Christ, qui est lui-même le Temple véritable. Dans la première Alliance, il n’y avait qu’un seul endroit autorisé pour l’adoration (le Temple : Deut. 12.11.), dans la Nouvelle Alliance, le Christ nous apprend que ce n’est pas dans un endroit « physique » que doit se faire l’adoration, « mais en Esprit et en vérité » (Jean 4. 23 et 24.) On peut donc parler d’un « endroit spirituel » qui devient le lieu d’adoration. Peut-être même faudrait-il parler d’une attitude spirituelle. <br /><br />Il nous est donc nécessaire d’être « renouvelés, par l’Esprit, dans notre intelligence » (Rom. 12.2.) pour comprendre et vivre cette réalité spirituelle de l'Église, Corps de Christ, que nos sens naturels ne peuvent percevoir. <br /><br /><br /><strong>L'Eglise : un corps en mouvement !</strong><br /><br />« Sauvez-vous de cette génération perverse », exhortait Pierre le jour de la Pentecôte. (Actes 2.40.) Depuis le début de l’histoire de la foi, Dieu appelle ceux qui l’écoutent et croient sa Parole à sortir d’un monde qui est devenu aveugle et sourd aux avertissements divins. C’est le cas d’Abraham : « Sors de ton pays, de la maison de ton père et va là où je te conduirai… » (Gen. 12.1.) ; de Moïse et du peuple élu qui sortent du pays de l’esclavage ; du même peuple d’Israël en captivité à Babylone : « Sortez du milieux d’elle, mon peuple ! » (Esaïe 52.11.) (Jer. 51.45.) Paul nous rappelle ce texte dans 2 Cor. 6.17., pour nous mettre en garde contre le mélange avec ceux qui se disent « frères » mais qui n’obéissent pas à l’évangile du Christ. Et cet appel retentit encore une dernière fois dans l’Apocalypse (18.4.) pour appeler à s’écarter de cette religion magique, mortifère et sanguinaire nommée Babylone, qui va tomber sous le jugement !<br /><br />Dans le cas d’Abram, il est intéressant de constater que son père et son frère sortent avec lui d’Ur en Chaldée « pour se rendre au pays de Canaan » (Gen. 11.31.). Le problème, c’est qu’ils s’arrêtent en route (à Charan) et n’en sortent plus ! Le texte nous dit que le père d’Abraham, « Terah, mourut à Charan ». (Gen. 11.32.). Le diacre Etienne, nous révèle qu’Abraham « après que son père fut mort, (Dieu) le fit passer dans ce pays » de la promesse. (Actes 7.4.). Il nous parle, en fait, de la mort spirituelle de celui qui s’installe, qui « s’établit », dans le monde. Mais Terah ne décèdera physiquement que 60 ans après le départ d’Abraham… (Voir : Gen. 11.26 ; Gen.12.5. ; Gen.11.32.)<br /><br />Comment ne pas y voir une similitude avec tous ces mouvements, que l’Esprit a insufflé depuis 2000 ans, pour mettre les croyants en marche, et qui ont finis en « églises instituées », installées, reconnues par les pouvoirs en place, et qui, n’écoutant plus l’appel divin, chassaient souvent, et même persécutaient ceux qui voulaient continuer d’avancer dans le chemin de la Vie ? <br /><br />Le Bon Berger « appelle par leur nom les brebis qui lui appartiennent, et il les conduit dehors ». (Jean 10.3.) Ce mouvement d’extraction est semblable à celui de l’accouchement. Il est à la fois douloureux et vital. Douloureux, car on passe par des souffrances, des déchirures, des pressions, des expulsions, une séparation. Vital aussi, car il n’y a pas d’avenir possible pour un bébé qui voudrait s’installer dans l’utérus. Pendant la durée de la gestation, c’est un lieu très utile, mais passé le délai, il devient mortellement dangereux d’y rester !<br /><br />Heureusement pour ceux qui croient, c’est Dieu qui impulse le mouvement ! Il nous suffit de suivre la direction de l’Esprit pour être dans le chemin de la Vie. Et Sa Parole est là pour nous conduire dans la Vérité qui nous libère. (Jean 8.31-32.) « Les brebis le suivent, parce qu’elles connaissent Sa voix »… (Jean 10. 4.) Le Dieu qui crée la lumière est aussi Celui qui la sépare des ténèbres…<br /><br />Nous sommes prévenus. La vie de l'Église ne peut être qu’à l’image de Celui qui en est la tête : <br /><br />-« S’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront aussi ; s’ils ont gardé ma parole, ils garderont aussi la vôtre. » (Jean15.20.) <br /><br />-« Vous aurez des tribulations dans le monde, mais prenez courage j’ai vaincu le monde ! »(Jean 16.33.) « Ils vous chasseront de leurs lieux de réunion ». (Jean 16.2.) <br /><br />-« Jésus aussi, afin de sanctifier le peuple par son propre sang, a souffert hors de la porte. Sortons donc pour aller à lui, hors du camp, en portant son opprobre. Car nous n’avons point ici-bas de cité permanente, mais nous cherchons celle qui est à venir. » (Heb. 13.12 – 14.)<br /><br /><br /><strong>Un corps qui ne reste pas en place.</strong><br /><br />« Allez donc, de toutes les nations faites des disciples, les baptisant au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit, et leur apprenant à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici que je suis avec vous pour toujours jusqu’à la fin du monde. » (Matt. 28. 19 et 20.)<br /><br />Lorsque la première église de Jérusalem a commencé à « s’installer » et s’organiser dans sa ville, il lui a fallu la persécution (Actes 8.) (Actes 11. 19-21.), pour qu’ils obéissent à l’envoi du Seigneur et que les samaritains, et les païens, entendent la Bonne Nouvelle. Visiblement, il est dans la nature humaine de vouloir s’installer, de « dresser 3 tentes », comme Pierre sur la montagne de la transfiguration. Mais l’œuvre de l’Esprit va dans le sens du mouvement! « Allez donc »! « Pourquoi vous arrêtez-vous ? » (Actes 1.11. Martin)<br /><br />Nous sommes le corps de Celui qui « n’avait pas un lieu ou reposer sa tête », et « qui allait de lieu en lieu en faisant le bien ». Ne cherchons pas à nous établir dans un monde qui passe, et qui est destiné au feu de la destruction… <br /><br /><br /><strong>Des ministères qui bougent.</strong><br /><br />Si nous observons l’action des 5 ministères (selon Ephésien 4), Nous voyons que pour trois d’entre eux, (apôtres, prophètes, évangélistes), l’état normal est la mobilité. Ils ne s’installent pas ! Pas plus Paul, que Agabus ou Timothée ne restent en place. « Il est avantageux pour vous que je m’en aille », disait déjà le Christ avant la Pâques… Pour arriver à la maturité il est nécessaire d’intégrer personnellement les enseignements et les exemples qui ont été dispensés, et pour cela il faut qu’à un moment, une distance puisse s’établir. « Il est avec vous, (mais, parce que je m’en vais,) il viendra en vous » (Jean 14. 17. et Jean 16.7.) <br /><br />Un des exemples les plus frappant de cette façon de faire est celui du diacre-évangéliste Philippe. L’esprit l’envoie sur un chemin pour rencontrer un homme (l’eunuque éthiopien) qui a visiblement été divinement préparé à recevoir l'Évangile. Il a seulement besoin d’être enseigné : « Comment comprendrais-je, si quelqu’un ne me guide? » (Actes 8.31.). Mais que fait l’Esprit dès qu’il a saisis la Bonne Nouvelle et qu’il a été baptisé ? Il « enlève » Philippe « et l’eunuque ne le vit plus, et il continua son chemin tous joyeux »…Avec simplement un exemplaire du livre d’Esaïe et par-dessus tout, la connaissance personnelle du Christ ! Voilà une relation d’enseignement qui a durée quelques heures maximum et qui a été interrompue (au bon moment !) par l’Esprit Saint lui-même. Quand je pense que les TJ emploient ce texte pour nous faire croire qu’il est indispensable de lire tous leurs enseignements pendant des années ! Il n’y a vraiment pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir !<br /><br />Les 2 seuls ministères stables (ou peut-être s’agit-il d’un seul …) sont ceux de pasteurs et docteurs. Appelés aussi « anciens » ou « surveillants », ils étaient toujours plusieurs à participer ensemble à la croissance et à l’édification du troupeau (le mot « pasteurs » est toujours au pluriel dans le Nouveau Testament, sauf quand il est question du Christ) et ils étaient choisis dans la localité. Contrairement à ce qui se fait le plus souvent aujourd’hui où le pasteur (unique) vient toujours d’ailleurs, quand il n’est pas « parachuté » pour être le représentant d’une organisation qui tient à garder le contrôle! <br /><br />Et on s’étonne encore du manque de maturité de ces chrétiens sous surveillance rapprochée?<br /><br /><br /><strong>Où est donc l’église ?</strong><br /><br />Certains posent même la question autrement : où est la « bonne» église ? <br /><br />Si vous allez dans les différents systèmes religieux institués et reconnus, vous aurez une réponse unanime : « C’est chez nous ! Pas chez eux !» Le discourt œcuménique a peut-être nuancé le propos et fait baisser le niveau de concurrence, mais le fond reste le même !<br /><br /><br /><strong>L'Écriture nous en parle tout autrement !</strong><br /><br />Luc 17:21 : « On ne dira point: Il est ici, ou: Il est là. Car voici, le royaume de Dieu est au milieu de vous. » <br /><br />Donc pas d’adresse, pas de nom de dénomination... Il va nous falloir chercher ailleurs : au milieu de nous !<br /><br />« Nous sommes le temple de Dieu, l’édifice de Dieu » (1Cor. 3.16.) Vous êtes le corps de Christ, et vous êtes ses membres, chacun pour sa part. (1 Corinthiens 12:27.) « Car là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d’eux. » (Matthieu 18:20)<br /><br />Dans une maison, dans les champs, dans les bois, dans la rue, dans un véhicule, au supermarché, au téléphone, sur Internet, au bistrot du coin, à la plage, au travail et même (parfois !), dans les bâtiments que le monde appelle des « églises » …Partout où nous rencontrons quelqu’un animé de l’Esprit de Christ, c’est l’église qui se rassemble. L’adresse terrestre peut changer continuellement, mais la réalité spirituelle reste constamment la même. Quelquefois cette rencontre n’est même pas physique, mais spirituelle. « Vous, et mon esprit étant assemblés… », nous dira Paul tout en écrivant à des centaines de kilomètres. (1 Cor. 5.4.) <br /><br />Un autre traduction de Luc 17.21 est également possible : « le royaume de Dieu est au-dedans de vous ». (Martin). Il y est question du règne de Dieu dans nos cœurs. Il me semble que ces deux traductions se complètent. Car la véritable communion fraternelle ne peut être que le rassemblement de ceux qui ont accueillis le royaume de Dieu dans leurs cœurs, et qui vivent selon ses directives. Un rassemblement sur d’autres bases sera un agglomérat, mais pas une véritable communion.<br /><br />Matthieu 28:20 : « Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde. »<br /><br />Nous sommes les enfants de celui qui s’appelle « JE SUIS » (Exode 3.14.), et qui est présent partout et toujours pour ceux qui ont foi en Lui. « Il n’habite pas dans ce qui est fait de main d’homme », (Actes 7.48.) mais au milieu des coeurs régénérés par Lui. <br /><br />Il est évident que cette réalité de l'Église ne se voit pas avec des yeux humains. Quand Saul de Tarse poursuivait et brutalisait ceux qu’il considérait comme les membres d’une secte dissidente du judaïsme, il ne voyait pas qu’il combattait l'Église. Il lui a fallut la révélation du Christ sur le chemin de Damas pour comprendre que c’était Jésus lui-même qu’il persécutait. (Actes 9.5.)<br /><br />Il nous est vital d’avoir la même révélation, du même Seigneur, pour pouvoir bien « discerner le Corps ». Afin de ne pas « prendre un jugement contre nous-même »… (1Cor. 11.29.)<br /><br /><br /><strong>Une attitude de Cœur personnelle!</strong><br /><br />Écoutons les avertissements de Seigneur sur les fausses certitudes que l’on peut avoir en s’appuyant sur les attitudes publiques et collectives : <br /><br />Matthieu 6.1 à 17 : « Lorsque vous priez… »... « Mais toi, lorsque tu pries… »; « Lorsque vous jeûnez …» ... « Mais toi, quand tu jeûnes… ». <br /><br />Ne pas agir pour se conformer à la foule, mais être en vérité, devant Dieu qui est « dans le secret ». Ne cherchons pas forcément l’approbation du groupe, mais celle de Dieu ! Les deux ne coïncident pas toujours… « Tout ce qui n’est pas de la foi est un péché ! » (Romains 14. 23.) <br /><br />Galates 1:10 : « Et maintenant, est-ce la faveur des hommes que je désire, ou celle de Dieu? Est-ce que je cherche à plaire aux hommes? Si je plaisais encore aux hommes, je ne serais pas serviteur de Christ. » <br /><br />C’est toujours valable aujourd’hui, pour chacun de nous ! Quand nous déposons les statuts de notre association cultuelle, ou que nous cherchons à adhérer à une fédération reconnue, n’est-ce pas pour être bien considéré par le monde, pour ne pas passer pour une secte ?<br /><br />1 Samuel 16:7 : « l'Éternel ne considère pas ce que l’homme considère; l’homme regarde à ce qui frappe les yeux, mais l’Eternel regarde au coeur. »<br /><br />Agissons sous ce regard qui voit les intentions du cœur ! Ne cherchons pas de sécurité ailleurs !<br /><br />Amos 5.21 à 24 : « Je hais, je méprise vos fêtes, Je ne puis sentir vos assemblées. Quand vous me présentez des holocaustes et des offrandes, Je n’y prends aucun plaisir; Et les veaux engraissés que vous sacrifiez en actions de grâces, Je ne les regarde pas. Éloigne de moi le bruit de tes cantiques; Je n’écoute pas le son de tes luths. Mais que la droiture soit comme un courant d’eau, Et la justice comme un torrent qui jamais ne tarit. »<br /><br />Proverbes 21:3 : « La pratique de la justice et de l’équité, Voilà ce que l'Éternel préfère aux sacrifices. »<br /><br />1 Samuel 15:22 (Darby): « l'Éternel prend–il plaisir aux holocaustes et aux sacrifices, comme à ce qu’on écoute la voix de l'Éternel ? Voici, écouter est meilleur que sacrifice, prêter l’oreille, meilleur que la graisse des béliers »<br /><br />Les démonstrations collectives d’adoration ne peuvent plaire à Dieu que lorsqu’elles sont vécues par des cœurs qui agissent dans la foi, la droiture et la justice ! Le reste n’est qu’un bruit désagréable à ses oreilles. La louange qui lui est agréable est celle qui vient des cœurs purs des hommes droits. De ceux qui on reçu la grâce de Dieu et qui demeurent en elle. <br /><br /><br /><strong>Rechercher la communion…</strong><br /><br />Tout disciple du Christ, animé de son amour, recherche et soupire après une réelle communion fraternelle. C’est comme cela que nous pouvons vivre et pratiquer cet amour extraordinaire que Dieu nous a donné. Mais il n’est pas possible de vivre une véritable communion fraternelle en faisant des compromis avec la vérité de l’Ecriture. Attention ! Je n’appelle personne à s’isoler derrière la peur des autres. Nous avons un Dieu qui est plus grand et plus fort que nos peurs et qui nous donne l’ordre de ne pas vivre dans la crainte. Mais il nous faut être prudents ! <br /><br />« Voici, je vous envoie comme des brebis au milieu des loups. Soyez donc prudents comme les serpents, et simples (ou « sans mélange ») comme les colombes. » (Matt. 10.16.)<br /><br />L’Esprit qui nous dirige, nous amène forcément à rencontrer ceux qui sont nos frères. A nous d’être attentifs à sa direction ! A « ne pas former avec les infidèles un attelage disparate ». Mais en même temps « à nous exhorter mutuellement aussi longtemps que l’on peut dire : aujourd’hui ! » <br /><br />Il y a un peu partout, des chrétiens blessés et rejetés, qui s’en occupe ? Ils ont besoin d’être consolés, réconfortés amenés au pardon, qui libère de ceux qui leur ont fait du mal. Le bon Berger laisse 99 brebis dans le désert pour chercher celle qui est perdue. Nous pouvons sûrement le suivre sur ce chemin là !<br /><br />Si le Seigneur peut amener son enfant au désert, pour un temps, « pour parler à son cœur » (Osée 2.14.), Il nous en fait aussi sortir pour déverser à travers nous cet amour dont Il nous a rempli. Et nous pouvons le manifester profondément dans la communion fraternelle ! Et à ce moment là, si nous sommes attentifs à Sa direction, Il nous fera découvrir une Église qui dépasse toutes les limitations que nous nous sommes fabriqué. Une Église qui était pourtant bien là, mais que nous ne pouvions pas voir, parce que nous ne la regardions pas avec foi. Un « corps bien coordonné et cohérent »… « qui s’édifie lui-même dans l’amour » (Eph. 4.16.). <br /><br />Mais pour cela, évitons les préjugés charnels ! Gardons-nous de « marcher en calomniateur de ceux de notre peuple. » (Lévitique 19.16.) N’oublions pas l’avertissement du ciel à Pierre : « Ce que Dieu a purifié, toi ne le souille pas ! » (Actes 10.15.) « Par (notre langue) nous bénissons le Seigneur notre Père, et par elle nous maudissons les hommes faits à l’image de Dieu. De la même bouche sortent la bénédiction et la malédiction. Il ne faut pas, mes frères, qu’il en soit ainsi. » (Jacques 3. 9 et 10.) « Enfin, soyez tous animés des mêmes pensées et des mêmes sentiments, pleins d’amour fraternel, de compassion, d’humilité. Ne rendez point mal pour mal, ou injure pour injure; bénissez, au contraire, car c’est à cela que vous avez été appelés, afin d’hériter la bénédiction. » (1 Pierre 3. 8 et 9.) <br /><br />« Afin que, professant la vérité dans la charité, nous croissions à tous égards en celui qui est le chef, Christ. » (Ephésiens 4. 15.) <br /><br /><br /><br />Jean-Luc B<br /><a href="http://blog-porte-parole.blogspot.com/">Blog Porte-Parole</a><br />______________________________________________________________________________________________________Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1166217438032345332.post-8138500517130327652009-08-30T09:39:00.000-07:002009-08-30T09:53:02.313-07:00Ce "snack" que nous osons appeler "Repas du Seigneur"...<a href="http://2.bp.blogspot.com/_5jKg5phSL34/SpqrnPY9fFI/AAAAAAAAEUw/mNFn3GvRgtc/s1600-h/ste+c%C3%A8ne.jpg"><img style="float:right; margin:0 0 10px 10px;cursor:pointer; cursor:hand;width: 320px; height: 237px;" src="http://2.bp.blogspot.com/_5jKg5phSL34/SpqrnPY9fFI/AAAAAAAAEUw/mNFn3GvRgtc/s320/ste+c%C3%A8ne.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5375797795854580818" /></a><br /><em>Par David Servant</em><br /><br />Dans la dernière église dont je fus le pasteur, j'ai exigé de ceux qui servaient la Sainte Cène, le Repas du Seigneur, que nous prenions une fois par mois, que tous portent une veste et une cravate. Il m'avait semblé que ceux qui se trouvaient être les préposés à la distribution du corps et du sang de Jésus se devaient de ce minimum de respect envers leur devoir sacré.<br /><br />Au cours de l'un de ces dimanches de Communion, alors que l'un de ces serviteurs conduisait sa famille vers l'église, son fils de cinq ans remarqua sa veste et sa cravate. Innocemment, il lui posa alors cette question :<br /><br />- <strong>"P'pa, est-ce ce dimanche-ci que nous allons manger le saint snack de Dieu?"</strong><br />Plus tard, alors que son père me racontait cette histoire, ce fut pour moi le moment d'une très grande révélation. Je m'étais trouvé des centaines de fois face à des congrégations, leur disant : "Préparons nos cœurs à recevoir le Repas du Seigneur," leur faisant ensuite distribuer à chacun un minuscule biscuit ainsi qu'une dose infime de jus de raisin. Et personne n'avait jamais remis cela en question !<br /><br />Ce que nous avions eu l'habitude de faire était fait dans des millions d'églises depuis des centaines d'années.<br /><br />Mais un garçon de cinq ans venait de révéler qu'il s'agissait en fait... de siècles de tradition aveugle ...<br /><br /><strong>1 - Le "snack" que nous appelons repas.</strong><br /><br />Comment étaient les choses à L'origine ?<br /><br />Bien sûr, pratiquement tout le monde sait qu'à l'origine, le Repas du Seigneur fut un véritable repas, un repas de Pâques, partagé par des amis proches, des croyants en Jésus. Quiconque lit dans le Nouveau Testament les passages appropriés peut se rendre compte, en quelques minutes, du fait que, dans l'église primitive, le Repas du Seigneur était un véritable repas, partagé entre des personnes s'aimant les unes les autres comme dans une famille.<br /><br />Quand le Repas du Seigneur est-il donc devenu un saint snack ?<br /><br />Quelle différence pourrait-il se produire si nous célébrions le Repas du Seigneur comme le faisait l'Église primitive ?<br /><br />Avant que nous ne nous attaquions à ces questions, lisons d'abord ce que Paul écrivait aux Chrétiens Corinthiens à propos du Repas du Seigneur. Cela va nous aider à comprendre ce que beaucoup d'entre nous n'avons sans doute pas saisi.<br /><br />"<em>Lors donc que vous vous réunissez, ce n’est pas pour manger le Repas du Seigneur; car, quand vous vous mettez à table, chacun commence par prendre son propre repas, et l’un a faim, tandis que l’autre est ivre. Quoi ! N’avez-vous pas des maisons pour y manger et boire ? Ou méprisez-vous l’Eglise de Dieu, et faites-vous honte à ceux qui n’ont rien ? Que vous dirai-je ? Vous louerai-je ? En cela je ne vous loue point…Car celui qui mange et boit sans discerner le corps du Seigneur, mange et boit un jugement contre lui-même. C’est pour cela qu’il y a parmi vous beaucoup de faibles et de malades, et qu’un grand nombre dorment…. Ainsi, mes frères, lorsque vous vous réunissez pour le repas, attendez-vous les uns les autres. Si quelqu’un a faim, qu’il mange chez lui, afin que vous ne vous réunissiez pas pour attirer un jugement sur vous</em>." (1 Cor. 11:20-34).<br /><br />En examinant attentivement les premiers et derniers versets de ce passage, il est un point qui nous échappe souvent. À l'évidence, les premiers chrétiens se réunissaient, avant tout, pour partager le Repas du Seigneur. En tout cas, certaines de leurs réunions avaient pour but essentiel le partage d'un repas, un repas qu'ils appelaient le "Repas du Seigneur".<br /><br />Relisez ces premiers et derniers versets pour vous en faire votre propre idée :<br /><br />"<em>Lors donc que vous vous réunissez, ce n’est pas pour manger le Repas du Seigneur; car, quand vous vous mettez à table, chacun commence par prendre son propre repas, (ce qui signifie que vous dites que vous vous réunissez pour partager le Repas du Seigneur, mais la façon dont vous le faites révèle qu'il s'agit d'autre chose) et l’un a faim, tandis que l’autre est ivre… Ainsi, mes frères, lorsque vous vous réunissez pour le repas</em>…" (1 Cor. 11:20,34,).<br /><br />Il ressort à l'évidence de ces deux versets que le Repas du Seigneur était bien un véritable repas.<br /><br />Une fois ce fait établi, d'autres passages de l'Ecriture qui décrivent la vie de l'Église primitive prennent une signification nouvelle.<br /><br />Par exemple, Luc décrit quatre activités qui caractérisaient les premiers chrétiens, l'une d'entre elles étant de partager des repas :<br /><br />"<em>Ils persévéraient dans l’enseignement des apôtres, dans la communion fraternelle, dans la fraction du pain, et dans les prières</em>." (Actes 2:42)<br /><br />Et juste quelques versets plus loin, Luc souligne à nouveau ces repas communs :<br /><br />"<em>Ils étaient chaque jour tous ensemble assidus au temple, ils rompaient le pain dans les maisons, et prenaient leur nourriture avec joie et simplicité de cœur, louant Dieu, et trouvant grâce auprès de tout le peuple</em>." (Actes 2:46-47)<br /><br />Bien que Luc ne spécifie pas explicitement que ces repas étaient le "Repas du Seigneur", ils sont absolument conformes à la description que Paul fait du Repas du Seigneur en 1 Corinthiens 11:20-34. Nous pouvons donc nous demander : si le Repas du Seigneur est un repas en commun, quelle pourrait être la différence majeure entre un repas en commun qui ne serait pas le Repas du Seigneur et un repas en commun qui le serait, d'autant plus quand le pain et le vin étaient les éléments les plus communs d'un repas ordinaire de cette époque ?<br /><br />Nous pourrions même aller plus loin et nous demander, puisque Jésus a dit :"<em>Faites ceci en mémoire de moi toutes les fois que vous en boirez</em>.": Est-il possible que Jésus voulait qu'ils se souviennent de Lui chaque fois qu'ils boiraient en commun du vin, boisson très répandue à leur époque ?<br /><br />La description que font Paul et Luc de la vie de l'Église des premiers temps révèle la grande différence entre ce qui était alors comme faisant partie de la vie courante des chrétiens, mais qui ne l'est plus aujourd'hui. Nous nous réunissons rarement aujourd'hui dans le but de partatger avec simplicité le Repas du Seigneur. Au contraire, dans la vision moderne, nous plaçons plutôt le Repas du Seigneur en fin des réunions dominicales, en "annexe". En plus, il ne s'agit pas du tout d'un véritable repas, mais d'un petit "snack", un bout de nourriture symbolique.<br /><br />De fait, les agapes que les églises modernes organisent à l'occasion sont plus proches de ce que le Nouveau Testament nous montre comme modèle de ce que doit être le Repas du Seigneur.<br /><br /><strong>2 - Le Repas d'Agape</strong><br /><br />Il me semble également correct de conclure que Jude, dans sa petite épître se référait aux repas chrétiens quotidiens, quand il les appelait "fêtes de l'amour" (Agapes) (voir Jude 1:12). Ces repas quotidiens étaient en effet une fête de l'amour, un repas où ceux qui le pouvaient apportaient de la nourriture qu'ils partageaient avec les pauvres au milieu d'eux, ce qui est précisément ce que Paul décrit en 1 Corinthiens 11:20-23.<br /><br />Gardez en mémoire que lorsque Paul écrivait : "<em>Ou bien méprisez-vous l’Église de Dieu ?</em>", il ne parlait pas, évidemment, de mépriser un bâtiment qui aurait servi d'église aux Chrétiens. Il parlait des Chrétiens eux-mêmes. Se saouler et s'empifrer de toute la nourriture lors d'un rassemblement des Saints est certainement une preuve du peu de considération que l'on peut porter aux enfants de Dieu, l'Église. En agissant ainsi, on "méprise l'Église de Dieu".<br /><br />Ces gloutons étaient typiquement les personnes auxquelles Jude pensait quand il écrivait :<br /><br />"<em>Ce sont des écueils dans vos agapes, faisant impudemment bonne chère, se repaissant eux-mêmes</em>." (Jude 1:12).<br /><br />Mais revenons aux écrits de Paul. Les Chrétiens corinthiens ne pouvaient pas, avec justice, appeler leurs repas communs "le Repas du Seigneur", parce qu'il en ressortait de l'égoïsme plutôt que de l'amour ! Tous ceux qui le pouvaient apportaient à manger et du vin pour le repas, mais tous n'arrivaient pas à la même heure. Les premiers arrivés mangeaient sans attendre les autres, et quand les derniers arrivaient, - dont certains apparemment étaient parfois si pauvres qu'ils ne pouvaient apporter aucune nourriture - , tout avait déjà été consommé. Certains des premiers arrivés étaient même saouls d'avoir bu tout le vin, alors que les derniers restaient avec leur faim après leur arrivée. Pas vraiment une agape, pas vraiment une "Fête de l'amour" !<br /><br />C'est pour cela que Paul réprimande vivement les Corinthiens en concluant :<br /><br />"<em>Ainsi, mes frères, lorsque vous vous réunissez pour le repas, attendez-vous les uns les autres. Si quelqu’un a faim, qu’il mange chez lui</em>" (1 Cor 11:33-34).<br /><br /><strong>3 - Un Rassemblement Unique</strong><br /><br />De manière évidente, le Repas du Seigneur était, dans l'Église primitive, un rassemblement de Chrétiens de différentes classes sociales et économiques, ce qui en faisait quelque chose d'absolument unique sur la planète Terre, un véritable avant-goût des noces de l'Agneau. S'occuper des pauvres est une part de ce à quoi le Christianisme est destiné, suffisamment pour que cela soit une composante du Repas du Seigneur auquel prenaient part et dont se réjouissaient les premiers Chrétiens.<br /><br />Par le moyen du Repas du Seigneur, les premiers croyants remplissaient un commandement de Christ qui semble littéralement ignoré aujourd'hui:<br /><br />"<em>Lorsque tu donnes à dîner ou à souper, n’invite pas tes amis, ni tes frères, ni tes parents, ni des voisins riches, de peur qu’ils ne t’invitent à leur tour et qu’on ne te rende la pareille. Mais, lorsque tu donnes un festin, invite des pauvres, des estropiés, des boiteux, des aveugles. Et tu seras heureux de ce qu’ils ne peuvent pas te rendre la pareille; car elle te sera rendue à la résurrection des justes</em>." (Luc 14:12-14)<br /><br />Il est certain qu'un tel dîner est réellement une "fête de l'amour" ! Mais revenons aux Corinthiens. Ils remplissaient, en partie, le commandement de Christ que nous venons de lire. Ils invitaient les pauvres au milieu d'eux pour un repas en commun. Cependant, avant que les pauvres arrivent, ils avaient mangé toute la nourriture ! Et en agissant ainsi, ils se plaçaient eux-mêmes sous un jugement de Dieu :<br /><br />"<em>Si quelqu’un a faim, qu’il mange chez lui, afin que vous n'attiriez pas un jugement sur vous</em>". ( 1 Cor. 11:34)<br /><br />Paul avait détaillé plus précisément ce jugement dans les versets précédents….<br /><br />Les jugements (ou corrections) dont certains Corinthiens avaient à souffrir étaient la faiblesse, la maladie, et même la mort prématurée. Ces jugements tombaient sur eux simplement par le fait qu'ils mangeaient toute la nourriture et qu'ils buvaient jusqu'à l'ivresse lors du Repas du Seigneur. Un comportement qui révélait quelque chose de plus grave, que Paul appelait :<br /><br />"<em>Ne pas discerner le corps</em>" (11:29)<br /><br />Paul parlait de la nécessité pour chacun d'avoir un juste regard sur ce qu'était le Corps de Christ, un corps formé des croyants. Que personne, comme il le disait auparavant, "<em>ne méprise l'Église de Dieu</em>" (11:22) ! Cette attitude se révélait, entre autres, lorsqu'ils ignoraient ou maltraitaient les pauvres au milieu d'eux lors du Repas du Seigneur. L'acte même de manger tout le pain sans penser aux retardataires affamés faisait de ce "Repas du Seigneur" une parodie de ce que représentait en fait de partager un seul pain, symbole de notre unité avec Christ et les autres chrétiens (voir Cor. 10:16-17).<br /><br />Paul évoquait sans doute en parallèle le fait que chacun était ainsi amené à juger sa propre nature pécheresse et égoïste, une nature révélée par un comportement inconsidéré lors du Repas du Seigneur.<br /><br />Les deux interprétations amènent à la même conclusion :<br /><br />Participer au Repas du Seigneur, acte symbolisant fortement le souvenir de l'étonnant amour de Jésus pour chacun d'entre nous, ainsi qu'un moyen d'expression de notre amour les uns pour les autres, peut s'avérer mortel si "fait indignement" (11:27), en l'occurrence : égoïstement. L'égoïsme est un déni tacite de tout ce que le Repas du Seigneur représente.<br /><br />Imaginez quelques-uns dévorant et buvant tout au repas du Seigneur, de sorte que certains "des plus petits" parmi les frères en Christ aient à rentrer chez eux plus affamés qu'à leur arrivée ! Quand cela arrive, les brebis ne diffèrent pas beaucoup des boucs. Et nous savons ce que Dieu pense des boucs. (Si vous ne le savez pas, lisez Matt 25:31-46)<br /><br />Vous pouvez comprendre pourquoi Dieu voulait corriger, à Corinthe, ces brebis au comportement de boucs. Cette correction, étonnamment, était une démonstration de Sa Grâce, ainsi que Paul l'écrivait :<br /><br />"<em>Quand nous sommes jugés, nous sommes corrigés par le Seigneur, afin de ne pas être condamnés avec le monde</em>" (11:32).<br /><br />Le monde sera un jour condamné à l'enfer, mais Dieu nous corrige pour nous ramener dans le chemin étroit de la vie éternelle. Nous pouvons éviter Son jugement si, comme Paul l'écrit :"<em>Nous nous jugeons nous-mêmes</em>". Ce qui signifie confesser et abandonner notre égoïsme.<br /><br />J'espère que vous commencez à voir que le petit rituel que nous répétons dans nos églises est bien éloigné de ce que le Seigneur avait originellement prévu comme devant être Son très spécial repas d'amour ! J'ai également l'espoir que personne ne pense que je puisse appeler à, simplement, ramener le Repas du Seigneur des églises vers les maisons, et à juste augmenter la taille des portions ! La finalité essentielle est notre amour les uns pour les autres. Naturellement, un joyeux repas à la maison est une bien meilleure occasion d'exprimer notre amour pour les autres qu'un "snack" de deux minutes que nous avalons, les yeux fixés sur le dos de celui qui se trouve devant nous.<br /><br />Mais, plus important, partager notre nourriture avec des croyants pauvres est bien plus en adéquation avec le fait d'aimer nos prochains comme nous-mêmes (un commandement d'une importance capitale), comparé à ce que nous faisons en participant pieusement à un rituel d'église, qui se base pratiquement, uniquement, sur une tradition catholique Romaine !<br /><br />J'ai tendance à penser que si nous partageons le Repas du Seigneur, que ce soit comme un "snack" ou comme un véritable repas à la maison, nous sommes aussi coupables que les Corinthiens si nous ne prenons pas soin de ceux du Corps de Christ qui ont peu ou pas à manger, et ce, même s'ils vivent dans une autre nation. Quelle caricature du Repas du Seigneur en font ceux qui se disent Chrétiens, quand ils savourent du vin tout en ne faisant aucun cas de leurs frères et sœurs en Christ qui meurent de faim ! Comme les Corinthiens, ceux-là mangent et boivent un jugement contre eux-mêmes, et, à moins qu'ils ne se repentent, eux aussi seront condamnés avec le monde, selon l'avertissement de Christ en Matthieu 25:31-46.<br /><br /><strong>4 - Le Repas spontané du Seigneur</strong><br /><br />Je pense qu'il est fort possible que beaucoup d'entre nous aient pu apprécier à un certain degré le Repas du Seigneur sans même le savoir, puisque nous avons été naturellement amenés à partager des repas avec ceux pour qui nous avons le sentiment d'avoir des relations sacrées et spirituelles. Cela arrive naturellement quand les personnes sont nées de nouveau. Comme Paul l'écrivait :<br /><br />"<em>Pour ce qui est de l’amour fraternel, vous n’avez pas besoin qu’on vous en écrive; car vous avez vous-mêmes appris de Dieu à vous aimer les uns les autres</em>" (1 Thes 4:9).<br /><br />Et Jean écrivit :<br /><br />"<em>Nous savons que nous sommes passés de la mort à la vie, parce que nous aimons les frères</em>." ( 1 Jean 3:14).<br /><br />L'amour fait partie du pack du salut. Maintenant, combien de pasteurs sincères ont découvert que bien des membres de leurs églises n'avaient aucune aspiration véritable à rencontrer d'autres Chrétiens dans de petits groupes spirituels, et encore moins, à vrai dire, à se réunir à la maison pour partager un repas ? Ces personnes assisteront à un spectacle du dimanche matin et serreront même éventuellement des mains quand le pasteur leur demandera de prendre une minute pour aller les uns vers les autres.<br /><br />Mais ils ne s'aiment pas véritablement les uns les autres. Sitôt l'heure venue, les boucs s'en retournent en courant vers le parking où les attendent leurs voitures. Mais, pour les vraies brebis, l'Église commence souvent après le service. Ils restent longtemps à parler, ou s'en vont partager un repas où la réelle nourriture est spirituelle et où se ressent l'esprit de famille. Ils ne le font pas par obligation, mais bien parce qu'ils le désirent vraiment, et c'est ce qui a de la valeur aux yeux de Dieu !<br /><br />Les premiers Chrétiens ne se réunissaient pas parce qu'ils avaient lu dans le livres des Actes qu'ils DEVAIENT partager des repas et ce, pour "revenir à des manières bibliques". Ils le faisaient car ils le voulaient ! Ce principe est tellement révélateur de ce qu'est la façon de faire de Dieu !<br /><br />Chaque pasteur qui tente de motiver les boucs pour qu'ils se comportent en brebis perd son temps. Il a plutôt besoin de proclamer le vrai évangile jusqu'à ce que les boucs fuient ou se repentent. Ceux qui se repentent deviendront des brebis. Alors ils commenceront à se conduire en brebis, naturellement (ou peut-être devrais-je dire, surnaturellement).<br /><br /><strong>5 - La Vraie Orthodoxie</strong><br /><br />L'histoire chrétienne indique que ce n'est pas avant la fin du second siècle que le pain et le vin ont commencé à être séparés du Repas du Seigneur. A la fin du quatrième siècle, la "fête de l'amour" a été, en réalité, interdite par le Concile de Carthage. Dans les siècles qui suivirent, le Repas du Seigneur s'est transformé en un sombre et mystique rituel au cours duquel le pain et le vin sont en fait devenus le corps et le sang de Christ : un " saint sacrifice " qui ne pouvait être administré que par un prêtre ordonné, et uniquement dans un endroit sacralisé très précis d'un bâtiment lui-même sacralisé.<br /><br />J'ai posé la question suivante à des pasteurs de tous les pays en voie de développement :<br />- Quelle serait votre réaction si vous appreniez que certains des membres de votre église se réunissaient dans des maisons privées pour célébrer la Sainte cène, sans la présence d'un ministre ordonné pour officier au service et bénir les aliments ?<br />La plupart d'entre eux ont confessé que leur première réaction serait d'en être extrêmement alarmés, car une telle chose leur semblerait hérétique ! Je les reprends alors habituellement en leur disant qu'ils sont comme les prêtres Catholiques Romains ! Ils ont aveuglément suivi une tradition non-biblique qui remonte à plus de 1700 ans ! Certes, ils ne croient pas que le pain et le vin de la communion deviennent pshysiquement le Corps et le sang de Christ, mais la sacralisation de la communion en un rituel dominical dans "leur" église s'y apparente de près !<br /><br />Quoiqu'il en soit, la vérité est que le Repas du Seigneur, tel qu'il était pratiqué par les premiers Chrétiens, ne se déroulait jamais dans un bâtiment d'église particulièrement affecté pour ce faire, mais dans des maisons. Et il ne s'agissait jamais d'un petit "snack", mais toujours d'un vrai repas. Et il n'y avait jamais un "ministre ordonné" présent pour "officier", puisqu'il n'existait aucun "ministre ordonné".<br /><br />Les Ecritures nous conduisent à penser que des Chrétiens ordinaires partageaient avec joie le Repas du Seigneur. De plus, lors du Repas du Seigneur, les pauvres étaient nourris. Et chaque étudiant de la Bible qui a pu écrire sur la manière dont le Repas du Seigneur se pratiquait par l'Église des premiers temps vous confirmera cela... (si vous ne me croyez, ni moi, ni la Bible !).<br /><br />Je me demande combien de pasteurs (il y en a des centaines dans notre liste d'e-mails) qui, après avoir lu ceci, vont continuer de le pratiquer de cette manière non traditionnelle, et combien vont commencer à éduquer leur congrégation en vue de le faire à la manière du Seigneur. Choisirez-vous la manière biblique ou la façon "orthodoxe" ?<br /><br />Car si votre église n'est qu'un lieu de rendez-vous de boucs, préparez vous à des désagréments !<br /><br /><br /><br /><em>David Servant</em><br />Source : <a href="http://www.blogdei.com/index.php/2007/06/01/1981">Blogdei.com</a><br /><br />_______________________________________________________________________________________________________Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1166217438032345332.post-90001784170501970192009-08-28T06:23:00.000-07:002009-08-30T08:16:57.004-07:00L'idée magistrale de Jésus : La Cellule<a href="http://3.bp.blogspot.com/_5jKg5phSL34/SpfrcCedLtI/AAAAAAAAEUo/EVyaQkVWQbo/s1600-h/cellule.jpg"><img style="float:right; margin:0 0 10px 10px;cursor:pointer; cursor:hand;width: 320px; height: 218px;" src="http://3.bp.blogspot.com/_5jKg5phSL34/SpfrcCedLtI/AAAAAAAAEUo/EVyaQkVWQbo/s320/cellule.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5375023547223453394" /></a><br /><em>(Extrait du livre "La Cellule Vivante" de Ralph Shallis. Editions Farel)</em><br /><br />Après notre brève étude des enseignements de Jésus-Christ sur sa conception de l'Eglise, nous sommes, je l'espère, en mesure d'apprécier l'essentiel de sa vision : Ce que j'aime intituler "l'idée magistrale de Jésus". Nous serons encore mieux placés pour saisir sa pensée si nous nous arrêtons un instant pour contempler son ouvrage dans la création naturelle.<br /><br /><strong> - Le Fils de Dieu à l'origine du cosmos</strong><br /><br />Le Fils de Dieu est l'architecte non seulement de l'Eglise mais aussi de l'univers entier. C'est en lui seul que nous possédons une vision claire et cohérente des voies de Dieu. <br /><br />Il est le <em>logos</em> éternel, la sagesse et la raison infinie de Dieu (voir Prov 3:19-20 / 8:1-36 / Jean 1:1-2). C'est de Lui que dérivent les lois de l'énergie universelle. Toutes choses ont été faites par le <em>logos</em> et rien de ce qui a été fait n'a été fait sans lui (voir Jean 1:3). "Car en Lui ont été crées toutes choses qui sont dans les cieux, les visibles et les invisibles... tout a été crée par Lui et pour Lui" (Col 1:16-17). <br /><br />La Parole nous enseigne que Jésus-Christ est à l'origine de tout ce qui existe. C'est de lui que vient la structure mathématique et paradoxale de l'énergie qui rend possible l'existence du photon, de l'atome, de la molécule et de la cellule vivante. Or, tout ce que Dieu fait porte l'empreinte de son doigt et nous revèle sa personnalité. Comme nous percevons l'âme du peintre, du compositeur, du poète et de l'artisan dans leur ouvrage, ainsi nous voyons la création toute entière impregnée d'un reflet du caractère de son auteur, et celui qui se défini comme étant à la fois lumière et amour.<br /><br />Par la Bible, nous comprenons que Dieu est <em>lumière</em>. Or, comme la lumière blanche du soleil s'exprime dans les sept couleurs de l'arc-en-ciel, ainsi en est-il du caractère de son auteur : Dieu est unique, il n'y a qu'un seul Dieu, pourtant il n'est pas une singularité. Au sein de son unité absolue, nous découvrons une profonde complexité. <br /><br />La Bible nous revèle Dieu comme étant également <em>amour</em>. Il est cependant évident que le Dieu qui est tout amour ne traîne pas une existence éternellement solitaire ; Car personne, ni même le Créateur, ne peut aimer le néant. Cela signifie que Dieu, n'étant qu'un seul, possède néanmoins éternellement en lui-même l'objet de son amour, celui qu'il appelle son Fils. Ainsi, la Bible nous revèle le Créateur comme étant <em>une complexité dans l'unité</em>. Il n'est donc pas surprenant de découvrir dans tout son ouvrage ce même principe paradoxal de complexité dans l'unité, que ce soit dans l'univers physique ou dans le domaine spirituel. <br /><br /><em>L'energie</em> elle-même est paradoxale : Elle nous parvient sous la forme d'une charge ou d'un courant à la fois positif et négatif. Ces deux formes apparemment contradictoires constituent ensemble <em>la réalité</em>. Si nous n'avons pas les deux à la fois, nous n'avons rien du tout. Ainsi, l'univers entier est bâti de force paradoxales d'une complexité et à la fois d'une cohérence à peine imaginable. Cela n'est pas surprenant puisqu'il ne fait que refléter le caractère de son Auteur.<br />A la base de la matière se trouve <em>l'atome</em> qui est une unité absolue tout en possédant une extrême complexité, composée comme il l'est de forces électriques opposées ! La science commence à peine à déchiffrer le mystère des particules infimes qui le composent. <br /><br /><em>La molécule</em> est encore plus complexe que l'atome bien qu'elle soit, elle aussi, une unité parfaite ! Dans tout l'ouvrage du créateur, nous retrouvons l'expression de ce principe fondamental de son caractère qu'est la complexité dans l'unité !<br /><br /><em>L'homme</em> lui-même est tout aussi paradoxal, car sans la femme il n'est rien ; Ce sont les deux ensemble qui constituent une seule humanité ! Dieu affirme qu'Il créa l'homme à son image "homme et femme" (hebreu : mâle et femelle) : Les deux ensemble. L'un sans l'autre ne représente plus l'image de Dieu.<br /><br /><em>La personne de Christ</em> est elle-même paradoxale, car il est homme - et non un surhomme - tout en étant véritablement Dieu et non moins que Dieu. Ce sont des choses impossibles à expliquer par la raison seule, mais qui sont néanmoins vraies à l'évidence. <br /><br />La Cellule vivante<br /><br />Que dire alors de la <em>cellule vivante</em> dite "biologique", cette unité qui est à la base de pratiquement toutes les formes de vie connues ! Il y a un siècle, on supposait que la cellule était un simple noeud de gelée qu'on appelait protoplasme sans en connaître les composants. Aujourd'hui nous savons qu'une seule cellule microscopique est aussi complexe qu'une grande ville moderne, avec ses artères, ses usines, ses lignes télégraphiques et sa centrale administrative.<br /><br />Le "centre administratif" de la cellule, que les savants appellent le noyau, fonctionne comme un super-ordinateur qui dirige et contrôle les multiples processus chimiques et électriques extrêmement compliqués par lesquels la cellule se maintient et opère de manière à contribuer à l'accroissement et à la stabilisation du corps entier. Ce serait incroyable si ce n'était pas vrai ! Le noyau contient toute l'information nécessaire à la reproduction, s'il le faut (et c'est particulièrement le cas des cellules héréditaires et sexuelles), de l'être humain complet. L'exactitude de cette immense quantité d'information dépasse toute imagination. Le professeur F.H.C. Crick (prix nobel) l'a comparé à celle d'une bibliothèque d'au moins mille encyclopédies de 500 pages chacune. Chose étonnante, cette vaste information est enregistrée en <em>code génétique</em> dans les chromosomes par un "alphabet" de quatres "lettres" (c'est à dire quatres acides nucléiques) en "mots" de trois "lettres". Pourtant, la cellule arrive à cadrer cette vaste information dans des gênes encore imperceptibles et à reproduire le code génétique entier en 20 minutes seulement !<br /><br />Encore plus étonnant est le fait que chacun des très nombreux <em>ribosomes</em> dans la cellule (que l'on pourrait comparer à des "usines" chimiques extrêmement spécialisées) sait lire ce code génétique en dix secondes ! Et cette complexité effrayante existe dans une microcosme d'unité absolue !<br /><br />Le miracle de la reproduction cellulaire<br /><br />Encore plus extraordinaire que la complexité et l'unité de la cellule vivante est <em>sa capacité de reproduction</em>. La cellule peut se reproduire et se diviser en deux cellules autonomes en une demi-heure. En neuf mois seulement de gestation, une cellule humaine unique, une fois fertilisée, se reproduit plusieurs milliards de fois et cela non au hasard, mais de manière a constituer un bébé, un être humain complet et parfait, dont chaque cellule contient, inscrit dans les chromosomes, le code génétique dans sa totalité. Si cela arrvait maintenant pour la première fois, on le designerait comme étant le plus grand des miracles ! Pourtant, du fait que ce prodige de division cellulaire infiniement intelligent se réalise de mille façons tous les jours autour de nous, chez les plantes et les animaux comme chez l'homme, personne ne s'étonne : On le considère comme banal !<br /><br />Le plus extraordinaire, pourtant, c'est <em>l'intelligence</em> avec laquelle s'effectue cette opération : il n'est pas question d'une simple multiplication numérique ou géométrique, mais au contraire d'une construction logique et esthétique d'une complexité infinie et merveilleusement équilibrée.<br /><br />Par l'Evangile de Jean nous comprenons que la Parole de Dieu est à l'origine de toute chose et qu'en elle est la vie (1:1 et 4). La science elle-même est parvenue enfin a reconnaître que la vie de la cellule existe, se maintient et se reproduit par <em>le code génétique</em>, autrement dit : <em>par la parole</em>. Et d'où vient ce code ? Quelle est la source de ce réseau d'information incalculable et pourtant si minutieusement exacte, si ce n'est le Logos de Dieu qui est Christ ?<br /><br />C'est par son Fils que le créateur opère tous ces prodiges. C'est en effet Jésus-Christ qui, par son Esprit, conçoit et crée la cellule vivante, lui donne de fonctionner, de se reproduire, de se constituer en un corps magistralement coordonné, capable de reproduire le cerveau d'un Einstein et les doigts d'un Michel-Ange ou d'un Rubenstein. C'est en effet Christ qui soutient toute chose par sa Parole puissante (heb 1:3). <br /><br /><strong> - La Cellule spirituelle</strong><br /><br />Le Fils de Dieu est l'architecte - nous l'avons dit - à la fois du cosmos et de l'Eglise : "Je bâtirai mon Eglise", dit-il (Matt 16:18). Celui qui a "inventé" l'atome et la cellule vivante est celui qui "invente" également et qui réalise la <em>cellule spirituelle</em>. Si son Esprit opère à chaque instant et partout dans le monde physique, le miracle biologique de la cellule, pourquoi son oeuvre spirituelle ne serait-elle pas comparable à celle-ci et même infiniement plus merveilleuse ?<br /><br />L'ouvrage de Dieu reflête son caractère non seulement dans la création naturelle, mais également dans sa nouvelle création et cela de façon encore plus évidente. De même qu'il construit le cosmos physique sur le principe de la complexité dans l'unité, ainsi en est-il de son ouvrage spirituel. Nous n'allons donc pas nous étonner si Christ bâtit son Eglise sur cette même base de la complexité dans l'unité. Comme les organismes physiques existent à partir de la cellule vivante, ainsi l'Eglise commence à partir de la cellule spirituelle.<br /><br />[...]<br />La cellule spirituelle n'est surement pas moins miraculeuse que la cellule biologique ! Elle nait du Logos éternel : Elle existe par un acte de Dieu, elle est crée par son souffle, par son Esprit saint.<br /><br />[...]<br />La vraie Eglise est un phénomène <em>surnaturel</em> qu'aucun homme ne peut produire. L'homme sait initier des structures, monter un programme, organiser un système... mais aucune de ces choses n'a en elle-même la vie : elles sont mortes. Seul Dieu peut engendrer la vie, seul Christ peut réaliser la merveille de la cellule sprituelle.<br /><br />Cette constatation est d'une importance capitale vue l'époque critique où nous vivons. Nous devons impérativement saisir le secret de la pensée de Jésus, nous devons nous donner la peine de comprendre ce que lui-même nous enseigne, ce que lui-même entend par "Eglise". Pourquoi ne lui demanderions-nous pas de réaliser de nos jours ce qu'il a vraiment à coeur de faire ?<br /><br />Ou bien n'avons-nous même pas commencé à comprendre sa conception magistrale de l'Eglise-cellule, cette unité "explosive" qui, à elle seule, peut changer le courant de notre histoire et faire pénétrer l'Evangile de la grâce de Dieu jusqu'aux extrémités de la terre... et même jusqu'au dernier habitant de notre rue ?<br /><br />Le noyau de la cellule spirituelle ne peut être autre que Jésus lui-même, c'est lui le centre. Comme le corps entier est dirigé par le cerveau, comme les électrons sont maintenus en orbite autour du noyau de l'atome, comme les divers élements de la cellule sont intégrés dans le fonctionnement de l'ensemble autour du noyau ou résident et agissent les gênes, de même aussi que les branches sont greffées sur l'arbre d'où elles tirent leur feuillage, leurs fleurs et leurs fruits, ainsi tous les membres du corps de Christ sont integrés <em>dans sa personne</em>.<br /><br />Par conséquent, ce n'est que dans la mesure ou je suis personnellement en communion avec Christ que je peux être vraiment en communion avec mes frères. Si dans une cellule vivante il y a des élements qui ne sont plus en relation avec le noyau, il ne peuvent pas l'être non plus avec les autres élements. C'est alors une cellule malade et dangereuse qui se désintègre et qui infecte le corps. Selon la conception de Jésus, c'est dans la mesure ou tous les membres de son corps sont intensement en communion "verticale" avec lui, qui en est le chef, la tête, que cette même communion peut devenir une action "horizontale" entre les membres. L'Esprit de Dieu peut dans ce cas imprégner chaque partie du corps de Christ d'une unité divine et d'une énergie spirituelle extraordinaires.<br /><br />[...]<br />Jésus conçoit son Eglise comme étant un réservoir d'énergie spirituelle. Si elle est en état, il peut s'en servir à tout instant pour produire soit la <em>lumière</em> de sa Parole, soit la <em>chaleur</em> de son amour, soit la <em>puissance</em> de son Esprit. Pour Jésus, l'Eglise est aussi simple qu'un rayon de lumière ou que le sourire d'un enfant, tout en étant aussi profonde et complexe que l'atome ou l'univers.<br /><br />Jésus voit l'Eglise comme un miracle d'unité dans la complexité, capable de se reproduire à l'infini pour former un seul corps, un organisme vivant qui grandit et se developpe jusqu'à ce que la dernière âme soit sauvée et integrée en lui.<br /><br />Ainsi, [les premières cellules] de 120 disciples qu'étaient l'Eglise primitive de Jérusalem se sont multipliées en un seul jour par 25 pour atteindre le nombre de 3 000 personnes, dont beaucoup sont reparties dans cette même semaine pour constituer de nouvelles cellules dans les divers pays d'ou elles étaient venues.<br /><br />Cette même Eglise de Jérusalem s'est reproduite d'abord dans des groupes centrés sur des familles à travers la ville (voir actes 2:46), puis, la persecution agissant dans ce sens, à travers les contrées de la Judée et de la Samarie (voir actes 8:1-5 et 40 / 9:31-36), en Phénicie, en Chypre, à Antioche (voir Actes 10:1 / 11:19-20 / 13:49-52)... et finalement en Europe (voir Actes 16:9-12).<br /><br />Néanmoins, pour ces premiers chrétiens, il n'y avait <em>qu'une seule Eglise</em>. Il n'y avait qu'un seul Seigneur et Sauveur, un seul Esprit, un seul Evangile. Appartenir à Christ signifiait faire partie intégrante de l'Eglise, la seule, le corps de Christ. Le fait d'agir en groupe géographiquement autonome pour des raisons pratiques, ne leur enlevait pas un instant la conviction d'être <em>un</em> avec tous les autres groupements, comme chaque cellule de notre corps est totalement integrée dans la vie et l'action de l'ensemble. L'Eglise a débutée en tant que cellule unique pour ensuite se developper au fur et à mesure que les cellules se multipliaient en un seul corps sans cesse grandissant. <br /><br />Le corps de Christ est ainsi composé d'innombrables cellules qui sont [les chrétiens et leurs foyers]. Comme chacune des cellules du corps humain contient les mêmes chromosomes, dont les gênes enregistrent les caractéristiques de la personalité complête de l'individu, ainsi en est-il des cellules spirituelles. Chaque [foyer] est une unité intégrale, une cellule autonome, un microcosme spirituel, un monde en lui-même, une entitée possédant pleinement Christ tout en faisant parti de l'ensemble de l'Eglise [...] qu'est le corps de Christ.<br /><br />De même, le corps entier, l'Eglise [...] avec son ensemble de cellules innombrables est un macrocosme spirituel ; elle est, elle aussi, une entité refletant sur une échelle globale cette même personnalité de Christ. Combien le monde a besoin de voir cela !<br /><br /><br /><em>* [ ___ ] texte retiré ou modifié.</em><br /><br /><em>Ralph Shallis, La Cellule Vivante : L'idée magistrale de Christ pour son Eglise</em><br />_______________________________________________________________________________________________________Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1166217438032345332.post-71172513486609368092009-07-25T09:59:00.000-07:002010-12-15T06:08:57.193-08:00Un nouvel éclairage sur le "parler en langue"<a href="http://1.bp.blogspot.com/_5jKg5phSL34/SmtKTOeLjGI/AAAAAAAAES0/vzKE3bp5t7Q/s1600-h/langues.jpg"><img style="float:right; margin:0 0 10px 10px;cursor:pointer; cursor:hand;width: 320px; height: 241px;" src="http://1.bp.blogspot.com/_5jKg5phSL34/SmtKTOeLjGI/AAAAAAAAES0/vzKE3bp5t7Q/s320/langues.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5362461475477359714" /></a><br /><strong>J'ai pris la liberté, chers frères et soeurs de supprimer mon article sur le parler en langue, car ma vision sur ce sujet a été éclairée et changée... et je m'excuse sincerement aupres de vous tous pour vous avoir annoncer des erreurs tels.</strong><br /><br />Je le dis aujourd'hui, en connaissance de la Bible et d'un nouvel éclairage reçu : le parler en langue était un signe pour les non-chrétiens, au moment ou les juifs se trouvaient en présence d'autres personne de langues étrangère (juifs de contrées lointaines, ou paiens). De la meme façon que Dieu a accordé cette fameuse vision a Pierre, la nappe et les animaux (= accès a Dieu aux non-juifs), de la meme façon il s'agissait ponctuellement, d'une capacité spontanée et miraculeuse d'adresser des louanges a Dieu dans des langues terrestres, afin que les juifs de contrées paiennes puissent en prendre connaissance, et s'approcher de Dieu (cf actes 2, pentecote). Car nous savons que parler en langue était un signe pour les non croyants, afin qu'ils "entendent parler des merveilles de Dieu dans leur langage".<br /><br />Les corinthiens usaient de ce don de manière abusive car ils aimaient le sensationnel (comme les églises de nos jours) c'est pourquoi Paul a tenu a mettre les points sur les i en accordant a ce don-là une explication particulière aupres d'eux.<br /><br />Aujourd'hui nous entendons dire que les dons sont interpretés pour l'un ou pour l'autre, et qu'ils s'adressent toujours a l'un en particulier, sous forme de prophétie, d'exhortation, d'encouragement. Et pourtant, la Bible dit le contraire ! Paul nous dit que les langues s'adressent a Dieu, non aux hommes ! Elles étaient utliser lors de louanges, de témoignages, rien d'autres !<br /><br />Les dons et les ministères nous ont été donnés "jusqu'a ce qui est parfait soit venu". Le parfait, c'est Christ, PAROLE faite chaire : La Bible ! Gardez-vous de vous faire appelé prophète, apotre, docteur, évangeliste, pasteur... car ceux-ci étaint choisis expressement par Dieu lui même afin de les inspirer a écrire ou agir pour ce que nous avons aujourd'hui le privilège d'avoir a portée de main : La Bible, Parole de Dieu.<br /><br />Dès lors, les langues ont cessées, car la mission a été accomplie, la Parole est écrite et scellée. Le corps de Christ est composé actuellement de bien plus de frères et soeurs d'origine païenne que juive, grace aux dons des langues qui ont fait leur travail, en servant aupres d'eux de signe et de témoignage.<br /><br />Même si actuellement les dons que nous pouvons occasionnellements excercer, tels que consoler l'un, édifier l'autre, discerner une chose, évangeliser l'un, ou connaitre une autre chose... ce sont des privilèges spontanés, non nominatifs, libres et interactifs ! De cette façon, demain je pourrais évangeliser mon voisin, ou accueillir une amie endeuillée à la maison pour la consoler, veiller sur elle tel un berger, ou encore représenter Christ dans d'autres nations par des actions humanitaires de don de soi, ou encore m'éprendre de la Parole de Dieu de manière assidue à la manière d'un docteur... sans pour autant être l'un, ou l'autre. De nos jours il s'agirait plutot d'une ligne de conduite à tenir par l'ensemble du corps, des pilliers, des directions d'actions, des pôles.<br /><br />Tout ça pour dire, pardon. Je vous ai enduis en erreur au sujet des langues et vous ai préché des sotises sorties de toute évidence de doctrines humaines qui ont fait chemin en moi, par X ou Y prédications habiles.<br /><br />En d'autre terme, si vous ne parlez pas en langue par action de Dieu, par l'action de qui pratiquez vous cette glossolalie que vous appelez "don de parler en langue" ? <br /><br />A méditer...<br /><br /><em>J'ai tenu à écrire ceci "sur le pouce", mais je m'engage a vous apporter prochainement une réflexion sur les textes bibliques ou l'ont parle du parler en langue. Nous les mettrons à plat, et les liront avec un oeil neuf, loin de toute interprétation prémachée de pentecotisme, afin que le St Esprit puisse vous convaincre comme il l'a fait pour moi, à la lumière de Christ : La Parole.</em><br /><br /><em>Par Véronique SALLARD</em><br />_______________________________________________________________________________________________________Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1166217438032345332.post-42347422142953802772009-06-20T08:59:00.000-07:002009-07-02T15:33:59.728-07:00L'Eglise de Maison<a href="http://2.bp.blogspot.com/_5jKg5phSL34/Sk01n5anzTI/AAAAAAAAD3M/PfZeZIkYBLk/s1600-h/studybible.jpg"><img style="float:right; margin:0 0 10px 10px;cursor:pointer; cursor:hand;width: 242px; height: 320px;" src="http://2.bp.blogspot.com/_5jKg5phSL34/Sk01n5anzTI/AAAAAAAAD3M/PfZeZIkYBLk/s320/studybible.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5353994491557039410" /></a><br />"La question de savoir si les églises locales existent en vertu d'une institution ou d'un commandement de Dieu, en sorte que les vrais croyants vivant en un même lieu doivent ou bien organiser de telles églises ou bien se joindre à celles qui existent déjà, est de la plus grande importance", nous dit J.T. Mueller.<br /><br />Cette question mérite sûrement d'être répondu, car elle reflète le besoin essentiel du chrétien authentique de s'assembler avec ses pareils. Or il faut réaliser qu'il est impossible d'organiser un Église, puisque l'Église est "un état d'être" et non "une institution". Organiser une Église serait admettre ne point faire partie de l'Église authentique de Christ ; et indiquerait un doute sur l'authenticité du salut par la Grâce des chrétiens qui la forme ; du moins un grand manque de compréhension et de discernement de leur part. Or nous savons que le chrétien individuel est l'Église visible et que Christ en lui est l'Église invisible. Ceci nous indique qu'un chrétien soit seul ou qu'il soit dans un groupe, il est dans l'Église puisque l'Église est un état d'être et non une organisation formelle. Toutefois la Bible nous indique la nécessité et non l'obligation de se réunir ensemble pour partager notre foi et nous encourager mutuellement à persister dans l'espérance de la gloire à venir.<br /><br />Sachant que le mot "l'Église" signifie "l'Appel à Renaître, ou Appel à la Séparation", c'est à dire "être en état de Grâce" par le moyen de la foi dans le sang de Christ, "être délivré" de nos péchés ; nous indique qu'un groupe de chrétiens réunis ensemble est "une assemblée d'invités à la Séparation", ou "d'invités à la Délivrance" par le moyen de la foi en Christ. Ce sont "les délivrés ou les séparés" qui forment individuellement "l'assemblée", et non l'assemblée qui forme l'Église. [...] L'assemblée d'un groupe de croyants est la manifestation de l'Église dans une localité spécifique. C'est à dire que l'assemblée est l'évidence de la Grâce dans chaque chrétien réuni qui se manifeste dans la proclamation de sa Séparation, nommé aussi l'Évangile de la Grâce.<br /><br />Le professeur James I. Packer, B.A.,M.A.,D.Phil., mentionne quelque chose d'intéressant sur ce sujet (Basic Christian Doctrines, par : Carl F.H. Henry) : "L'apôtre Paul parle non seulement du Corps entier, mais aussi des groupes locaux et même d'une famille Chrétienne comme étant "l'Église". Jamais un groupe locale est appelé "une église". Car Paul ne regarde pas l'Église comme étant un groupe d'églises locales, et encore moins de dénominations ; sa pensée étant plutôt qu'un groupe de croyants, qu'ils soient deux ou trois, réuni au nom de Jésus ; sont l'Église dans le lieu où ils se rencontrent, la manifestation locale de la vie spirituelle de l'Église". En effet, dans le dernier chapitre de l'épître aux Romains, Paul signale l'existence d'au moins cinq groupes de chrétiens dans la ville de Rome, qui se rencontre, chacun dans leur propre maison, comme étant "les appelés à être saints" ou "appelés à être séparés", à être "marginalisés" (Romains 1:6; 16:3-15).<br /><br />D'après ces indications et plusieurs autres, nous voyons qu'une famille qui se rencontre autour de la Parole ; père, mère et enfants ; est considérée comme étant l'Église. Le concept d'Église de famille valorise d'avantage la famille chrétienne ; encore plus si quelques amis s'ajoutent à leur réunion de partage. Ici l'Église trouve sa valeur dans la simplicité et non dans les complexités d'une Institution formelle. C'est dans le principe de famille chrétienne que nous voyons l'Église comme étant "l'éclosion de la Grâce" dans le coeur de tous ceux qui se réunissent. Là est l'essentiel, et là Christ est présent dans son Église Marginale. Ainsi l'Évangile de la Grâce seule est préservé dans les foyers chrétiens, par les parents chrétiens et par les amis chrétiens ; et l'étude de la Bible par ces Chrétiens peut à elle seule, préserver et répandre l'Église de Christ sur la terre. Ceci nous indique clairement que toute Institution est l'ennemi de la famille chrétienne ; car toute Institution nous dérobe de notre Liberté que nous avons en Christ. Ils nous faut donc combattre contre tout ce qui s'oppose à "l'Amour, la Foi, et la Liberté" de la Grâce unique de Dieu en Jésus-Christ notre Seigneur ; seul Chef de notre famille. Nous avons donc l'indication que l'Église de Maison est le modèle unique pour les rencontres et les études de la Parole de Dieu.<br /><br />Même J.M. Nicole qui fait parti de l'Église Réformée affirme que les premiers chrétiens se rencontrèrent de maison en maison : "Au premier siècle, nous ne trouvons pas de trace de bâtiment spécialement affecté au culte chrétien. On se réunissait dans des maisons particulières. Au début, le culte était célébré tous les jours (Actes 2:46-47; 5:42). Une grande spontanéité caractérisait le culte. On chantait des psaumes et des cantiques. On priait à haute voix. Ceux qui s'y sentaient poussés [par l'Esprit en eux] pouvaient adresser une parole d'exortation ou d'enseignement. Sans doute [les instructeurs] prenaient-ils la parole plus souvent que d'autres. D'ailleurs la liberté qui régnait n'empêchait pas l'ordre et la bienséance. Les diverses [assemblée] locales semblent avoir été indépendantes les unes vis-à-vis des autres. Leur unité était basée sur l'intérêt mutuel et non sur une organisation administrative. Elles se soutenaient mutuellement par des dons financiers parfaitement libres et spontanés".<br /><br />Voici donc le modèle à reproduire dans les rencontres de maisons. Tenant compte des circonstances et de la liberté chrétienne, ce modèle peut tolérer certaines variations tout en demeurant dans sa simplicité première. C'est ici que nous trouvons le Christianisme Marginal ; un Christianisme pur et sans forme, libre comme le vent : "Séparez-vous de cette génération perverse" (Actes 2:40).<br /><br /><br />Où allez-vous à l'Église ?<br /><br />Vous a t'on déjà demandé "Où allez-vous à l'Église" ? Une telle question est commune surtout parmi les chrétiens. Cependant la question elle même touche une note significative dans le plan de Dieu. Considérez le scénario suivant :<br /><br />Supposez qu'un nouvel employé arrive à votre lieu de travail. Vous apprenez, en parlant avec lui, qu'il est Chrétien. Lorsque vous lui demandez de quelle église il fait partie, il répond en disant "Je vais à une église qui se réunit dans une maison". Quelles sont les pensées qui vous passent par la tête ? Pensez-vous, "Hé ! c'est pas mal bizarre — ce gars doit être un rejet religieux ou une sorte de paria émotionnel" Ou "Il fait peut-être partie d'une secte ou d'un groupe marginal bizarroïde". Ou "Il doit y avoir quelque chose qui cloche avec ce gars là — sinon, pourquoi ne va t'il pas à une église régulière ?" Ou "Ce gars là doit être certainement une sorte de rebelle ; il est probablement incapable de se soumettre sinon il irait à une église normale — tu sais, le genre qui se réunit dans un building".<br /><br />Malheureusement, ce sont là les pensées qui passent par la tête de plusieurs chrétiens de nos jours à toutes les fois que l'idée d'une "réunion d'église maison" leur est présentée. Mais voici le point qui est intéressant, là où le nouvel employé se réunit pour aller à l'Église est identique à l'endroit où tous les chrétiens mentionnés dans le Nouveau Testament ! En effet, l'Église locale se réunissait dans les maisons de ses membres pendant la période couvrant les trois cents premières années de l'Église.<br /><br />Robert Banks, érudit du Nouveau Testament fait l'observation suivante :<br />Que nous soyons entrain de considérer les réunions plus petites de quelques chrétiens dans une ville ou une grande réunion impliquant toute la population chrétienne, c'est dans la maison d'un de ses membres que l'ekklesia a lieu — par exemple dans la "chambre haute". Il n'y a aucune trace de preuve de buildings spéciaux avant le troisième siècle qui aurait été construit dans le but de tenir des réunions chrétiennes (l'idée que Paul se faisait de la communauté).<br /><br />L'endroit commun de rencontre pour les premiers chrétiens n'était rien d'autre que la maison. Tout autre chose aurait été l'exception et assurément aurait été vue comme étant hors de l'ordinaire. Notez le passage suivant :<br />"Ils ...(les croyants) rompaient le pain dans les maisons,..." (Actes 2:46)<br /><br />"Saul, de son côté, ravageait L'ÉGLISE ; pénétrant dans les MAISONS, il en arrachait hommes et femmes, et les faisait jeter en prison." (Actes 8:3)<br /><br />"Vous savez que je n'ai rien caché de ce qui vous était utile, et que je n'ai pas craint de vous prêcher et de vous enseigner publiquement et dans les MAISONS." (Actes 20:20)<br /><br />"Saluez Prisca et Aquilas, mes compagnons d'oeuvre en Jésus-Christ, ...5 Saluez aussi L'ÉGLISE qui est dans leur MAISON...." (Romains 16:3,5)<br /><br />"Les Églises d'Asie vous saluent. Aquilas et Priscille, avec L'ÉGLISE qui est dans leur MAISON, vous saluent beaucoup dans le Seigneur." (1 Corinthiens 16:19)<br /><br />"...à la soeur Apphia, à Archippe, notre compagnon de combat, et à L'ÉGLISE qui est dans ta MAISON :" (Philémon 1:2)<br /><br />"Si quelqu'un vient à vous et n'apporte pas cette doctrine, ne le recevez pas dans votre maison, et ne lui dites pas : Salut !" (2 Jean 1:10)<br /><br />Les passages de la bible ci-dessus démontrent amplement que l'Église primitive se rencontrait selon la coutume dans les maisons de ses membres qui pratiquaient l'hospitalité. (voyez aussi Actes 2:2; 9:11; 10:32; 12:12; 16:15,34,40; 17:5; 18:7; 21:8).<br /><br />Ainsi, les croyants du premier siècle ne connaissaient rien de ce que l'on appelle des bâtisses « d'Église » d'aujourd'hui. Ils ne connaissaient aussi rien de maisons converties en basiliques où nous pourrions trouver des bancs de bois durs fixés aux planchers et une chaire qui serait parmi le mobilier du salon. Tandis que de telles choses existent au 20ième siècle, elles sont étrangères pour les croyants du premier siècle. Les premiers chrétiens se réunissaient simplement dans des maisons ordinaires habitées par leurs propriétaires. Ainsi le Nouveau Testament ne parle pas et ne connaît rien de ce que nous appellerions des « maisons-églises ». Tout ce qu'il connaît, c'est « l' Église dans la maison ».<br /><br />Que faisait l'Église primitive lorsque ses membres devenaient trop nombreux ? Elle n'érigeait pas de bâtisse, mais se multipliait simplement dans plusieurs autres maisons suivant le principe de « maison en maison » (Actes 2:46; 20:20). À cet effet, l'érudition du Nouveau Testament est d'accord aujourd'hui que l'Église primitive était essentiellement un réseau de réunions dans les maisons. Ainsi s'il y a quelque chose que l'on pourrait appeler une Église normale, c'est l'Église qui se réunit dans la maison. Où comme un auteur le dit, « S'il y a une forme d'Église dans le Nouveau Testament, c'est l'Église maison. »<br /><br />Néanmoins, certains ont essayé de donner l'argument que les Chrétiens primitifs auraient érigé des édifices spécialisés s'ils n'avaient été sous la persécution : par conséquent, ils se réunissaient dans des maisons pour se cacher de leurs persécuteurs. Tandis que cette idée est assez populaire, elle est enracinée dans des spéculations conjecturales, cela ne correspond pas avec les preuves historiques. Bill Grimes établit le point en disant ceci :<br /><br />Plusieurs rejettent le concept des Églises maisons tôt dans l'histoire de l'Église comme étant le résultat de persécutions. Toutefois, n'importe quel livre d'histoire de l'Église révélera que la persécution avant l'an 250 était sporadique, locale et habituellement le résultat de l'hostilité des foules plutôt que d'un décret de Rome. Ce mythe de la « persécution » entre aussi en conflit avec les Écritures. Actes 2:46-47 décrit des réunions maisons tandis que l'Église jouissait de la faveur de la part de tous. Lorsque la persécution est survenue, les réunions de maisons n'ont pas empêché Saul de savoir où aller pour arrêter des croyants (Actes 8:3). De toute évidence, ils ne gardaient pas secret l'endroit où ils se réunissaient.<br /><br />Si nous lisons le Nouveau Testament cherchant à comprendre comment les chrétiens du premier siècle entraient en rapport les uns avec les autres, nous découvrirons qu'ils se réunissaient dans des maisons pour des raisons qui sont en harmonie avec des principes spirituels. Comme tels, trois raisons s'appliquent à nous aujourd'hui avec autant de force que pour les premiers Chrétiens. Explorons certains de ceux-ci maintenant.<br /><br /><strong>(1) La maison est le cadre naturel pour pratiquer tout ce qui se rapporte aux exhortations</strong> (Les uns les autres).<br /><br />Toutes les instructions données par les apôtres concernant l'assemblée des croyants sont mieux adaptées pour un cadre petit comme la maison. Les pratiques normatives de l'Église apostolique telles que la participation mutuelle (Hébreux 10:24-25) ; l'exercice des dons de chacun des membres (1 Corinthiens 14:26) ; l'édification mutuelle des frères et soeurs dans une communauté se faisant face intentionnellement (Éphésiens 2:21-22) ; le repas communautaire (1 Corinthiens 11) ; la transparence ouverte et la soumission mutuelle des membres les uns envers les autres (Romains 15:14; Galates 6:1-2; Jacques 5:16,19-20); la liberté permettant les questions et le dialogue interactif (1 Corinthiens 14:29-40) ; et une communion fraternelle (vie partagée) orientée vers la liberté du Saint-Esprit (2 Corinthiens 3:17; 13:14) s'opère toutes mieux dans un petit environnement tel qu'une maison.<br /><br />En somme, les cinquante-huit exhortations (les uns les autres) du Nouveau Testament peuvent seulement être correctement obéi et réalisé dans un environnement tel qu'une maison. Pour cette raison, la réunion d'église dans une maison est très propice à la réalisation des desseins éternels de Dieu, un plan qui est centré sur l'édification collective d'un Corps à la ressemblance de Christ (Éphésiens 2:19-22). <br /><br /><strong>(2) La maison représente la simplicité de la vie chrétienne.</strong><br /><br />La maison représente l'humilité, être au naturel et une pure simplicité, ce sont les marques distinctives de l'Église primitive. (Actes 2:46; 2 Corinthiens 11:3). La maison (typiquement parlant) est un endroit beaucoup plus humble que les imposants édifices religieux que l'on retrouve de nos jours avec leurs clochers élevés, leurs décors élégants, leurs nefs spacieuses. De cette façon, la plupart des édifices « Églises » modernes semblent plus refléter la vantardise de ce monde que le Sauveur humble et modeste dont nous portons le nom. Par contraste, les premiers chrétiens cherchaient à attirer l'attention sur leur Seigneur ressuscité plutôt que sur eux mêmes ou sur leurs propres accomplissements. De plus, le coût d'opération d'un édifice religieux coûte habituellement très cher pour ses membres. Combien plus les mains des chrétiens seraient libres de supporter ses missionnaires et d'aider les pauvres s'ils n'avaient pas à supporter un fardeau si pesant. <br /><br /><strong>(3) La maison(née) reflète l'aspect famille de l'Église.</strong><br /><br />Il y a une affinité naturelle entre la réunion tenue dans une maison et le motif familial de l'Église dont les écrits de Paul sont saturés. Parce que la maison est l'environnement natif de la famille, elle fournit naturellement l'Église avec un atmosphère familiale — précisément l'atmosphère qui prévalait sur la vie de l'Église des chrétiens du premier siècle. De l'autre côté, de façon radicalement opposée, l'environnement artificiel engendré par les bâtisses "d'Église" crée un climat impersonnel qui fait obstacle à l'intimité et à la soumission les uns aux autres. Les édifices conventionnels d'Églises produisent une certaine rigidité étouffante qui est contraire aux réunions dans les maisons qui ont un air plaisant et non-officiel. De plus, c'est assez facile de "se perdre" dans un grand building. Il arrive souvent de passer inaperçu dans une grande basilique et pire encore de se cacher dans leurs péchés sans être confrontés. Il n'en est pas ainsi dans une Église maison. Toutes nos verrues paraissent et c'est très bien comme ça. Chaque membre est reconnu, accepté, encouragé et aidé.<br /><br />En plus, la manière formelle avec laquelle les choses sont faites dans l'Église basilique tend à décourager l'interaction et la spontanéité mutuelle qui caractérisait les assemblées de l'Église primitive. Si vous essayez de faire l'exégèse de l'architecture d'un building d'Église typique, vous découvrirez qu'elle enseigne effectivement à l'Église à demeurer passive. La structure intérieure n'est pas conçue pour la communication interpersonnelle, la cohésion sociale, le ministère mutuel, ou la communion fraternelle. Au lieu, elle est conçue pour une communication à sens unique — de la chaire aux chaises, du leader à la congrégation. À cet égard, l'édifice d'Église typique est semblable à une salle de conférence ou à un cinéma. La congrégation est arrangée avec soin avec des chaises ou des bancs pour voir ou entendre le pasteur (ou prêtre) parler à partir de la chaire. Les gens sont concentrés sur une seule chose, le leader du clergé et sa chaire. (Dans les Églises liturgiques, la table / autel prend la place de la chaire comme point de référence central.) La place où les pasteurs et le staff (employés) sont assis est normalement élevée au-dessus du plancher ou s'assoie la congrégation. Un tel arrangement renforce non seulement le fossé clergé / laïque, mais nourrit la mentalité de spectateurs qui afflige la plus grande partie du corps de Christ aujourd'hui. W.J. Pethybridge observe astucieusement ceci :<br /><br />Dans l'assemblée d'un petit groupe dans une association amicale d'une maison, tous peuvent se connaître les uns les autres et les relations sont plus vraies et moins formelles. Avec un plus petit nombre s'est possible pour tout le monde de prendre une part active dans une réunion, et alors tout le Corps de Christ présent peut fonctionner... Avoir une bâtisse spéciale pour se réunir implique presque toujours l'idée d'une personne spéciale comme ministre qui se développe en un ministère d'un seul homme et empêche le plein exercice de la prêtrise de tous les croyants (The Lost Secret of the Early Church).<br /><br />Cela semble clair, alors, que les premiers Chrétiens conduisaient leurs réunions dans les maisons afin d'exprimer le caractère de la vie de l'Église. Ils se réunissaient dans les maisons pour s'encourager la dimension familiale de leur adoration, leur communion fraternelle et leur ministère mutuel. Les réunions dans les maisons faisaient que l'intérêt de l'Église et celle des saints étaient ressenties comme étant le même. Ces réunions nourrissaient un sens de proximité entre eux et l'Église, au lieu de les distancer de l'Église (comme s'est si souvent le cas aujourd'hui — où les membres assistent à l'Église entant que spectateurs distants, au lieu d'être des participants actifs).<br /><br />Bref, une réunion d'Église-maison pourvoyait autant la rectitude et les relations profondes qui doivent caractériser l'Église. L'Esprit d'une réunion d'Église-maison fournissait les saints avec une atmosphère familiale là où la vraie communion "coude à coude", "face à face", "blanc des yeux à blanc des yeux" avait lieu.<br /><br />Cela pourvoyait un climat favorisant la communication ouverte, la cohésion spirituelle et une communion sans réserve — les caractéristiques requises pour une expérience pleine et florissante de la koinonia (communion partagée) du Saint-Esprit pour laquelle nous sommes destinés. En toutes ces façons, les réunions d'Églises-maisons ne sont pas seulement que fondamentalement bibliques, mais elles sont diamétralement opposées aux services style « chaire-chaises » où les croyants sont forcés d'entrer en communion avec le derrière de la tête de quelqu'un pendant une heure ou deux. Dans sa discussion sur l'endroit où doit se réunir l'Église, Watchman Nee passe la remarque :<br /><br />Dans nos assemblées aujourd'hui nous devons retourner au principe de la chambre-haute. Le rez-de-chaussée est un lieu d'affaire, un lieu où les hommes entrent et sortent ; mais il y a plus une atmosphère de maison en ce qui concerne la chambre-haute, et les réunions des enfants de Dieu sont une affaire familiale. La Dernière Cène a eu lieu dans une chambre-haute, ainsi que la Pentecôte, et aussi la réunion à Troas. Dieu veut que l'intimité de la chambre-haute puisse marquer l'assemblée de ses enfants, non pas le formalisme rigide d'un édifice public imposant. C'est pourquoi, dans la Parole de Dieu nous trouvons ses enfants se réunissants dans l'atmosphère familiale d'une maison privée... nous devrions encourager les réunions dans les foyers des chrétiens... les maisons des frères et soeurs vont rencontrer presque toujours les besoins d'une assemblée d'Église meetings (The Normal Christian Church Life). <br /><br /><strong>(4) La maison est un modèle d'authenticité spirituelle.</strong><br /><br />Nous vivons dans un temps où plusieurs personnes, spécialement les jeunes, recherchent l'Authenticité Spirituelle. Pour plusieurs, comme eux, les Églises qui se réunissent dans des amphithéâtres, des cathédrales de cristal et des dômes à tours d'ivoire apparaissent superficiels. Par contraste, l'Église se réunissant dans une maison sert de témoignage abondant des réalités spirituelles aux non-croyants qui sont sceptiques de ces institutions religieuses qui regardent les bâtisses prestigieuses et les budgets de multi-millions de dollars ayant du succès.<br /><br />Plusieurs non-croyants n'assisteront pas un service religieux moderne se tenant dans une Église style basilique où on s'attend, de la part de ceux qui y viennent, qu'ils soient habillés pour le spectacle. Mais ils ne se sentiront pas menacés dans une réunion se tenant dans le confort de la maison de quelqu'un où ils peuvent être eux-mêmes. L'atmosphère non-conventionelle de la maison, par opposition à un building clinique est beaucoup plus invitants pour eux. C'est peut-être pour ça que les premiers chrétiens ont choisi le simple cadre d'une maison pour adorer leur Seigneur au lieu d'ériger des lieux de pèlerinages, des sanctuaires, et des synagogues comme le faisaient les autres religions de leur temps.<br /><br />Ironiquement, plusieurs chrétiens modernes croient que si une Église ne possède pas de bâtisse, son témoignage face au monde sera en quelque sorte affecté et ralentira sa croissance. Mais rien ne pourrait être aussi loin de la vérité. Argumentant sur la base que l'Église primitive n'a pas commencée à construire d'édifices avant le troisième siècle, Howard Snyder fait les observations suivantes :<br /><br />Qu'importe les autres bons usages qu'ont les buildings, ils ne sont pas essentiels, ni pour la croissance numérique ou la profondeur spirituelle. L'Église primitive possédait ces deux qualités, et la plus grande période de vitalité et de croissance à venir jusqu'à il n'y a pas très longtemps, était dans les deux premiers siècles après Jésus-Christ. En d'autres mots, l'Église grandissait à son plus vite lorsqu'elle n'avait pas l'aide, ou plutôt qu'elle était encombrée par des édifices d'Église. (The Problem of Wineskins). <br /><br /><strong>(5) La maison rend témoignage que le peuple forme la Maison de Dieu.</strong><br /><br />La notion contemporaine "d'Église" est souvent associée avec un bâtiment (appelé communément "le sanctuaire"). Toutefois, selon la Bible, ce sont les croyants habités par la vie de Dieu qui sont appelés "la maison de Dieu", non pas les briques et le ciment. Alors que dans le judaïsme, le temple est le lieu mis à part, dans le Christianisme la communauté de croyants est le temple.<br /><br />Le lieu spatial des réunions des premiers chrétiens allait directement à l'encontre des coutumes religieuses du premier siècle. Les juifs avaient désigné des édifices pour leurs cultes (synagogues), et les païens aussi (lieux saints, temples). Ainsi les deux, le Judaïsme et le paganisme enseignent qu'il doit y avoir lieu mis à part pour l‘adoration divine. Il n'en est pas ainsi avec le christianisme. L'Église primitive était le seul groupe religieux du premier siècle qui se réunissait exclusivement dans les maisons. Tandis que ça aurait été tout à fait naturel pour eux de continuer leur héritage Juif et ériger des édifices pour rencontrer leurs besoins, ils ont intentionnellement omis de le faire. Peut être que les premiers croyants savaient à quel point les édifices sanctifiés (mis à part) produisaient de la confusion, et alors, évitait d'en ériger pour préserver le témoignage que le peuple formait les pierres vivantes qui constitue l'habitation de Dieu (Son Tabernacle). <br /><br /><strong>Conclusion</strong><br /><br />Ce qu'on a dit, jusqu'à maintenant, peut se résumer à cette simple mais profonde observation : la localisation sociale de l'assemblée d'Église exprime et influence à la fois le caractère de l'Église elle-même. Ainsi, le cadre spatial de l'Église possède une signification théologique. Dans le « sanctuaire » ou « chapelle » typique, la chaire, les sièges (les bancs), et l'espace massif engendre un air formel qui inhibe l'interaction et les rapports mutuels. En contraste, les caractéristiques particulières d'une maison, le peu de places pour s'asseoir, l'atmosphère informelle, le cadre convivial pour partager les repas, les espaces personnalisés sur des fauteuils moelleux, etc. — contiennent le contexte relationnel qui fait bénéficier le ministère mutuel.<br /><br />Dit simplement, l'Église primitive se réunissait dans les maisons de ses membres pour des raisons spirituellement justifiables. Et l'Église moderne de type « basilique » amoindri ces raisons. En ce qui concerne les implications présentes des réunions d'Église maison, Howard Snyder remarque astucieusement :<br /><br />Les Églises maisons ont probablement été la forme d'organisation sociale Chrétienne la plus commune dans toute l'histoire de l'Église... En dépit de ce que nous pourrions penser, si nous regardions simplement autour de nous ici, des centaines de milliers d'Églises-maisons chrétiennes existent aujourd'hui en Amérique du Nord, en Amérique du Sud, en Europe, en Chine, en Australie, en Europe de l'est et en plusieurs autres endroits autour du monde. Dans un certain sens, il y a une église souterraine (underground), et comme tel, elle représente un courant caché de l'histoire de l'Église. Mais quand même qu'elles sont cachées, et dans la plupart des endroits n'est pas la forme dominante de la culture, ces Églises maisons représentent probablement le plus grand nombre de chrétiens autour du monde... Le Nouveau Testament nous enseigne que l'Église est une communauté dans laquelle tous ont reçu des dons et tous ont un ministère.<br /><br />L'Église telle qu'enseignée dans les Écritures est une nouvelle réalité sociale qui modèle et qui incarne le respect et le souci pour les gens que l'on voit en Jésus lui-même. Cela est notre noble appel. Et même l'Église, en fait, trahit souvent cet appel. Les Églises-maisons sont une grande partie de la façon de se sortir de cette trahison et ce paradoxe. La communauté face à face engendre le respect mutuel, la responsabilité mutuelle, la soumission mutuelle, et le ministère mutuel. La sociologie de l'Église-maison favorise un sens d'égalité et de valeur mutuelle, même si elle ne la garantit pas telle que l'Église de Corinthe nous l'a démontré... Dans le modèle d'Église-maison, l'égalité et le ministère mutuel ne sont pas le résultat d'un programme ou d'un procédé éducationnel ; ils font partie inhérente de la forme même de l'Église elle-même. Parce que dans l'Église-maison tous sont valorisés et connus — tous ont une place par définition. L'Église-maison pourvoit un environnement de soins mutuels et d'encouragement qui tend à favoriser un large éventail de dons et de ministères. Les principes du Nouveau Testament de la prêtrise de tous les croyants, les dons du Saint-Esprit, et le ministère mutuel.<br /><br /><br />Auteur : Jean LeDuc<br />_______________________________________________________________________________________________________Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1166217438032345332.post-73049986669802623602009-05-29T05:09:00.000-07:002009-07-03T12:34:07.341-07:00666 et 888<a href="http://1.bp.blogspot.com/_5jKg5phSL34/Sk5dKt1im2I/AAAAAAAAEIo/hz0ylX95ZiI/s1600-h/alphabet_grec.jpg"><img style="float:right; margin:0 0 10px 10px;cursor:pointer; cursor:hand;width: 280px; height: 320px;" src="http://1.bp.blogspot.com/_5jKg5phSL34/Sk5dKt1im2I/AAAAAAAAEIo/hz0ylX95ZiI/s320/alphabet_grec.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5354319445674335074" /></a><br />« <em>C’est la Sagesse. Celui qui a de la finesse qu’il calcule le chiffre de la bête, car c’est un chiffre d’homme. Son chiffre est 666</em> » (Apocalypse 13:18).<br /><br /><br /><strong>Sagesse</strong><br /><br />La plupart des gens savent que 666 est le chiffre de la bête. Qui est la bête ou que représente-t-elle, ou pourquoi elle est associée à un chiffre est moins connu.<br /><br />Peu de gens ont entendu parlé de 888. Étonnamment, 888 apparaît dans la Bible au verset qui suit immédiatement celui où est mentionné 666. Cependant, il est caché dans ce verset plutôt que clairement exprimé, comme je vais l'expliquer ci-après.<br /><br />Les Écritures sont inspirées par le Saint-Esprit, et sans l'aide du Saint-Esprit nous ne pouvons en avoir qu'une compréhension superficielle et naturelle. Nous pouvons comprendre leur enseignement moral et nous réjouir de leurs histoires et poésie, mais nous sommes dans les ténèbres quant à leur signification spirituelle.<br /><br />Certains passages des Écritures sont spécialement décrits comme des mystères. En différents endroits dans le nouveau Testament, nous trouvons des affirmations telles que : « <em>Que celui qui a des oreilles pour entendre entende ! », ou « Que celui qui lise comprenne</em> », ou « <em>Voyez, Je vous montre un mystère </em>». Apocalypse 13:18 (mentionné en exergue de ce fascicule) débute avec les mots : « <em>C'est la Sagesse </em>». De telles phrases indiquent quelque chose de caché dont nous devons en chercher le sens par la prière et la méditation sous la direction du Saint-Esprit. Le thème du présent fascicule « 666 et 888 » rentre dans cette catégorie.<br /><br />Pour comprendre le Livre de l'Apocalypse 13:18, nous aurons besoin d'étudier les versets précédents. La plupart des personnes le feraient naturellement, du fait qu'ils ont un caractère dramatique, et font partie évidemment du même thème. Nous aurons aussi besoin d'étudier les versets qui suivent. La plupart des gens ne le feraient pas, parce qu'ils appartiennent au chapitre suivant, et n'apparaissent pas à première vue être en lien direct. Ce sont les versets suivants, au chapitre 14, qui détiennent la clé pour comprendre le chiffre de la bête.<br /><br />Nous aurons aussi besoin de quelque connaissance concernant les nombres bibliques, sans laquelle il est impossible de comprendre la signification de 666 ou 888.<br /><br /><br /><strong>Les chiffres bibliques</strong><br /><br />Les chiffres dans la Bible ont une signification. 7, par exemple, est considéré comme le chiffre de la perfection spirituelle et est le chiffre de Dieu. 13 est souvent associé à la rébellion et Satan. 6 est spécifiquement le nombre de l'homme et ses œuvres.<br /><br />Comment connaissons-nous la signification et l'importance d'un chiffre donné ?<br /><br />L'importance des chiffres découle à la fois de leur usage dans les Écritures et dans la nature. Dieu a créé l'homme le 6ème jour nous est-il dit dans la Genèse, et le 7ème jour Il s'est reposé de ses œuvres. Il a fixé 6 jours pour le travail de l'homme. Après 600 ans, Noé, dont le nom signifie « Repos », cessa de travailler et entra dans l'Arche. Ces passages des Écritures et d'autres encore font du chiffre 6 le chiffre de l'homme et de ses œuvres en dehors de Dieu. Le 7ème jour est le jour du Seigneur. La Bible, et spécifiquement le Livre de la Révélation, est fortement articulée sur le chiffre 7. Ceci indique que 7 est le chiffre de Dieu.<br /><br />Les significations des chiffres sont illustrées plus avant et établies par l'étude de la « Gématria » ou les valeurs numériques des mots. Le Grec et l'Hébreu n'ont pas séparé les symboles de 1, 2 et 3 des chiffres eux-mêmes tel que nous le faisons. À la place, comme les Romains, ils utilisèrent les lettres de leurs alphabets. En Grec, alpha représente 1 et Bêta 2, etc. jusqu'au Iota qui est 10. Après cela, Kappa et 20, Lambda 30 et ainsi de suite jusqu'à Ro qui est 100. Sigma est 200, Tau 300 et ainsi de suite jusqu'au Oméga, qui est 800. Leurs valeurs sont indiquées dans le tableau en dessous. (Le chiffre 6 fut à l'origine la lettre Digamma qui, plus tard, est tombé en désuétude). Ce qui signifie qu'il est possible de prendre les lettres de n'importe quel mot ou nom, et les additionner pour obtenir une valeur totale au mot. Cette valeur est appelée la « gématria ». Le nom Jésus (en Grec) a pour valeur <strong>888</strong>.<br /><br />Beaucoup de titres concernant Jésus ont le chiffre 8 comme caractéristique ou facteur essentiel. <em>Seigneur</em> a la valeur 800. <em>Christ</em> a la valeur 1480 qui est un multiple de 37 x 8 x 5. (888 c'est 37 x 8 x 3). <em>Vérité</em> a la valeur 64 ou 8 x 8. <em>Sauveur</em> a la valeur 1408 ou 8 x 8 x 22. <em>Chemin</em> a la valeur 344 ou 8 x 43.<br /><br /><em>Monde</em> d'autre part a la gématria 600. Le Cosmos est la sphère des œuvres de l'homme en dehors de Dieu. Beaucoup de noms et de titres de Satan, tels que <em>dragon</em> et <em>serpent</em> ont le facteur 13.<br /><br />Au cours des siècles, beaucoup de temps a été dispensé à l'étude des nombres. Les hommes de Dieu et les étudiants de l'occultisme à la fois ont été impliqués dans cette étude. Le nombre 666 a suscité beaucoup d'intérêt et les 153 poissons attrapés dans le filet ont certainement plus de 153 explications différentes. Un excellent livre sur le sujet, « Chiffres dans les Écritures » de Ethelbert Bullinger fut écrit à la fin du 19ème siècle. C'était un érudit des Saintes Écritures, de l'Hébreu et du grec. Sa compréhension des choses scientifiques n'est évidemment pas d'actualité. Cependant, la multitude d'exemples qu'il fournit à partir des Écritures ont une signification qui reste très valable et convaincante pour nombre d'entre eux, et je recommande ce livre à ceux qui sont intéressés à approfondir le sujet.<br /><br />Les chiffres de la Bible et la gématria ne sont pas très certainement la « tasse de thé » de tout le monde. Aussi, ne vous inquiétez pas si vous sentez que ce n'est pas votre affaire. Cependant, je crois que quelque connaissance sur le sujet est nécessaire pour celui qui désire comprendre le livre de l'Apocalypse. Ceci est particulièrement vrai pour ceux qui veulent comprendre la signification de 666, le chiffre de la bête et son contraste avec 888, le chiffre de Jésus.<br /><br /><br /><strong>La marque de la bête</strong><br /><br />Nous lisons au sujet de la marque de la Bête dans les deux versets précédents le verset mentionné en titre de cet ouvrage : « <em>Il forcera chacun, petit et grand, riche et pauvre, libre et esclave, à recevoir une marque sur sa main droite ou sur son front, de sorte que personne ne pourra acheter ou vendre sans cette marque, qui est le nom de la bête ou le chiffre de son nom </em>» (Apocalypse 13:16,17).<br /><br />Ces versets ont donné lieu à toute une série d'interprétations et de spéculations. Il ne fait pas de doute que beaucoup de personnes ont été inquiètes ou effrayées par ce qu'ils ont entendu et reçu comme enseignement. Quelle est la nature de cette marque ? Des gens ont avancé que les cartes de crédit seront remplacées par une marque électronique sur la main ou le front. Votre solde bancaire pourrait être inscrit électroniquement sur votre main, et actualisé quand vous achetez ou vendez ! J'ai même entendu une fois que l'ordinateur central qui allait tout contrôler était programmé avec un nombre tournant autour de 6 ! (Cette dernière idée est très improbable, car tout bon informaticien sait qu'il y a 8 bits pour un octet, et que les ordinateurs sont généralement construits avec 2s et 8s et 16s plutôt que 6s !).<br /><br />Cette approche littérale du Livre de l'Apocalypse, chapitre 13, se heurte au chapitre 14, verset 1 : « <em>Alors, je regardai et là devant moi il y avait l'Agneau, se tenant sur le Mont Sion, et avec Lui 144 000 qui avaient son nom et le nom de son Père écrits sur leurs fronts</em> ». Nous devons interpréter cette succession de versets de manière cohérente. Si la marque de la bête est faite électroniquement sur le front des personnes alors le nom de Jésus doit être écrit électroniquement sur le front des 144000. Je n'ai jamais entendu quelqu'un avancer que cela allait se produire.<br /><br />Est-ce qu'une marque physique inscrite sur nos corps peut vraiment nous rendre agréables ou désagréables à Dieu ? Je ne le pense pas. C'est ce qui est à l'intérieur du front qui est réellement important. À l'intérieur de vous-même, vous pouvez avoir l'une des deux sortes d'intelligence. Vous pouvez avoir la mentalité de la bête, ou de l'animal, pour employer le mot français usuel moderne; ou vous pouvez avoir l'esprit du Christ. Les deux sont mentionnés dans les Écritures et nous allons maintenant les considérer chacun à leur tour.<br /><br /><br /><strong>L'esprit de la bête</strong><br /><br />Dans Daniel, chapitre 4 verset 16, nous lisons : « <em>Que son esprit d'homme soit changé et qu'il reçoive la mentalité de l'animal, jusqu'à ce que 7 temps soient écoulés pour lui</em> ». Qui était cet homme ? Nebucadnetsar, le grand roi et le reconstructeur de Babylone, qui fut l'un des hommes les plus puissants de l'Antiquité.<br /><br />À la lecture de la Bible, nous découvrons deux grandes cités rivales. Nous entendons parlé premièrement de Babylone sous son nom hébreu de Babel, dans l'histoire bien connue de Genèse chapitre 11. Il se distingue dans la dernière partie de l'Ancien Testament. Jérusalem est mentionné pour la première fois dans le Livre de Josué, mais ce nom ne devient important qu'au temps du Roi David. Il captura la ville qui appartenait aux Jébusites et en fit sa capitale. À partir de cette période, ce nom fut mis en évidence tout au long des Écritures, et il est rarement hors des nouvelles aujourd'hui. Le Livre de l'Apocalypse se termine avec la destruction de Babylone et la manifestation de la nouvelle Jérusalem descendant des cieux telle une mariée parée pour son époux.<br /><br />L'Égypte et Babylone étaient les deux plus grands empires de l'Antiquité. Tous les deux ont une signification spirituelle profonde. La première grande délivrance dans les Écritures est en rapport avec l'Égypte, la seconde avec Babylone. Tout le peuple de Dieu, le peuple juif, est sorti d'Égypte. Seule une minorité d'entre eux est revenue de Babylone.<br /><br />Que représentent ces deux pays ? Tout lecteur de la Bible connaît l'histoire de Moïse et l'Exode d'Égypte, les 10 plaies, la première Pâque, la destruction des Égyptiens dans la Mer Rouge et la naissance du peuple de Dieu, le peuple juif. Chacun sait au moins que Jésus est le nouvel Agneau Pascal qui nous a sorti de l'Égypte spirituelle et nous a créés en tant que nouveau peuple spirituel.<br /><br />La délivrance de Babylone est moins familière. Babylone fut le grand foyer de la fausse religion. L'essence de la fausse religion est qu'elle est basée sur l'homme et les œuvres de l'homme. Elle n'a aucune référence authentique à Dieu. Elle promeut et exalte l'homme.<br /><br />Nebucadnetsar était le roi de Babylone quand les juifs étaient en captivité. Le chapitre 4 de Daniel décrit la chute de Nebucadnetsar et sa restauration par ses propres paroles. Ses troubles commencèrent quand, orgueilleusement, il dit : « <em>N'est-ce pas là la grande Babylone que j'ai construite comme une résidence royale, par ma toute puissance et pour ma gloire et ma majesté ?</em> ». Ces mots font écho à ceux des premiers constructeurs de la Tour de Babel des siècles auparavant comme ils construisirent leur tour en totale indépendance à Dieu et en ne tenant aucun compte de Lui : « <em>Venez et construisons nous-mêmes une cité » dirent-ils, avec une tour qui atteint les cieux, de sorte que nous pourrons nous faire un nom qui ne pourra pas être effacé de toute la surface de la terre </em>». Ils avaient également le même esprit que les constructeurs sans nombre des Babels spirituelles d'aujourd'hui.<br /><br />Dès que ces mots furent sortis de la bouche de Nebucadnetsar le jugement tomba. Dans les Écritures, il est mentionné : « <em>Il fut conduit loin de son peuple et mangea de l'herbe comme le bétail. Son corps fut trempé avec la rosée du ciel au point que ses cheveux poussèrent comme les plumes d'un aigle et ses ongles comme les griffes d'un oiseau</em> ». Et les mots antérieurement cités : « Que sa mentalité soit changée et qu'il devienne comme un animal » furent accomplis.<br /><br />Un animal, (une bête) ne peut avoir aucune idée de Dieu. Valeurs spirituelles et valeurs morales n'ont aucune signification pour lui. Le chiffre 6 représente l'homme sans Dieu. Le nombre 6 6 6 signifie HOMME HOMME HOMME, un système qui est totalement centré sur l'homme et dominé par l'homme. Toute chose repose sur les pensées, les plans, les schémas humains. Il n'y a aucune place pour Dieu à l'intérieur.<br /><br />Pendant 7 ans, il vécut comme un animal et mangea de l'herbe jusqu'à ce que sa raison revienne à lui. Ses dernières paroles consignées ont un esprit tout différent : « <em>Maintenant, moi, Nebucadnetsar, j'exalte, je loue et glorifie le Roi du ciel, parce que toute chose qu'Il fit est bonne et toutes ses voies sont justes. Et ceux qui marchent orgueilleusement Il a le pouvoir de les rendre humbles </em>».<br /><br />Dès le début de sa carrière, Nebucadnetsar fut marqué par le chiffre 6. Il construisit une statue de 60 cubes de haut et 6 cubes de large. Le géant philistin Goliath fut de manière saisissante semblable à Nebucadnetsar. Il se vanta et fut marqué par le chiffre 6. Sa taille était de 6 cubes et il avait une épée avec une pointe de fer pesant 600 shekels. Il avait aussi 6 pièces d'armure. Son destin fut encore plus sombre que de recevoir l'esprit de la bête pendant 7 ans, sa tête fut coupée avec !<br /><br />Nous aurions pu nous attendre à un chiffre en lien avec 13 plutôt que 6 pour être le chiffre de la bête, comme 13 est davantage associé à Satan alors que 6 est le chiffre de l'homme. Un incident bien connu dans les Évangiles nous aide à comprendre. Pierre eût un moment de révélation merveilleux quand il dit à Jésus : « <em>Tu es le Messie, le Fils du Dieu Vivant </em>». Jésus répondit : « <em>Heureux es-tu, Simon fils de Jonas, car ceci ne t'a pas été révélé par l'homme mais par mon Père dans les cieux</em> ».<br /><br />Très vite après dans le récit, Pierre donna à Jésus quelque conseil humain pour lui faire éviter le chemin de la croix. Jésus se retourna et lui dit : « <em>Arrière de moi, Satan ! Tu es une pierre d'achoppement pour moi; tu n'as pas dans l'esprit les choses de Dieu mais les choses des hommes </em>». 666 représentent l'homme sans Dieu. Le conseil de Pierre était 666, mais Jésus le vit comme venant directement de Satan. La vérité est que l'homme sans Dieu est l'homme avec Satan. Vous ne pouvez pas être neutre.<br /><br />Vous ne pouvez pas opter de vivre ni avec Dieu ni avec Satan. Tout système ou toute vie qui ne donne pas place à Dieu est en réalité contrôlé par Satan, parce qu'il est le prince de ce monde.<br /><br /><br /><strong>Acheter et vendre</strong><br /><br />Maintenant, nous devons considérer le chapitre 13, verset 17 du Livre de l'Apocalypse : « <em>Personne ne pourra acheter ou vendre à moins qu'il ait la marque, qui est le nom de la bête ou le chiffre de son nom </em>».<br /><br />Immédiatement, nous nous demandons comment nous survivrons si nous prenons ce verset à la lettre. Où prendrons-nous notre nourriture ? Est-ce que Dieu fera pour nous le même type de miracle qu'il fit à Élie ?<br /><br />Au moment où ces mots furent écrits, je ne crois pas qu'ils aient frappé de terreur ceux qui les lurent. Dans les sociétés agricoles, la plupart des gens produisent leur propre nourriture et même leur vêtements. Les gens n'ont pas besoin de vendre ou d'acheter pour vivre.<br /><br />Je ne peux pas dire avec certitude que ce verset n'aura pas un accomplissement littéral, physique. Cependant, je crois que nous ferions mieux d'en chercher la signification spirituelle.<br /><br />La bête mentionnée au verset 17 est la bête qui vint de la terre (comme nous le lisons antérieurement dans ce chapitre). La terre, comme je l'expliquerai avec plus de détails plus tard, est une image de ceux, croyants ou membres d'églises, qui n'habitent pas dans les cieux. Ils marchent davantage en conformité à la chair plutôt qu'à l'Esprit. La terre est distincte de la mer, et aussi distincte des cieux. La mer est la multitude des non-croyants et des païens (voir Apocalypse 17:15). Les cieux appartiennent à ceux qui sont vraiment assis avec Christ dans les lieux célestes. Nous pouvons dire que la terre représente l'église charnelle.<br /><br />L'église charnelle connaît abondamment le fait d'acheter et de vendre. Elle est décrite plus loin dans le livre de l'Apocalypse comme une prostituée. L'acte sexuel est un acte de profonde et intime communion entre l'homme et la femme. Il représente aussi la communion que nous devrions avoir avec Dieu. Une prostituée est quelqu'un qui pratique cet acte, et l'utilise d'une manière totalement pervertie – en dehors du mariage – pour avoir de l'argent. De différentes manières au cours de l'histoire, l'église a fait exactement la même chose. Elle a pris les choses de Dieu et les a vendues pour de l'argent. Dans les temps anciens, les prêtres accordaient le pardon des pêchés en échange d'argent. L'église devint incroyablement riche à travers les services qu'elle offrit et les taxes qu'elle demanda. Dans les temps actuels, des évangélistes offrent leurs dons de guérison pour de l'argent « Envoyez moi votre offrande d'amour pour l'œuvre de Dieu, et je prierai pour que Dieu vous guérisse ». Dans quelques pays en voie de développement, des « pasteurs » deviennent plus riches qu'ils ne l'auraient été s'ils étaient restés dans un travail séculier. Des églises bien-pensantes de l'Ouest versent de l'argent pour « répandre l'évangile » et supporter le « travail de Dieu ». Mensonges directs et indirects sont prononcés pour garder l'argent en circulation.<br /><br />Je ne crois pas que le vrai travail du Seigneur a jamais souffert du manque de fonds ! Dieu ne démarre jamais un projet de construction s'il n'a pas les finance pour l'achever.<br /><br />Quand quelqu'un, de manière ouverte ou cachée, utilise les choses de Dieu pour construire sa propre position, réputation ou compte en banque, il est, aux yeux du Seigneur, un prostitué.<br /><br />Le chapitre 18 du Livre de l'Apocalypse décrit la chute de Babylone. Au verset 3, nous lisons : « <em>Car toutes les nations ont bu le vin exécrable de leurs adultères. Les rois de la terre ont commis des adultères avec elles, et les marchands de la terre devinrent riches de leurs surabondantes luxures</em> ». Le chapitre continue en décrivant l'immoralité des rois de la terre et l'immense richesse des marchands de la terre, et leur grande douleur à la chute de Babylone.<br /><br />Dans les temps bibliques, l'argent n'avait pas les mêmes implications que de nos jours. De nos jours, certainement, dans les sociétés de l'Ouest, les gens ne peuvent vivre sans argent. La plupart des gens vivent dans des villes et travaillent pour un salaire avec lequel ils paient leur nourriture et leurs vêtements et autres besoins. Dans les temps anciens, la plupart des gens pouvaient produire leur propre nourriture et leurs vêtements et avaient peu de besoins en liquidité monétaire. Les marchands étaient des gens « improductifs » qui achetaient ce que d'autres produisaient et transportaient les marchandises à un endroit où ils savaient pouvoir les vendre avec un profit. Beaucoup de marchandises décrites dans Apocalypse 18 étaient des objets très luxueux.<br /><br />Nous pouvons faire une comparaison d'ordre spirituel avec les prédicateurs et les enseignants qui n'ont personnellement aucun message authentique de la part de Dieu. Ils utilisent ce qu'ils ont entendu dans des sermons et dans des cassettes et ce qu'ils ont lu dans les livres. Ils considèrent cela comme leur propriété. Ils les emploient pour bâtir leur propre réputation et leur position. De telles personnes sont marquées avec le chiffre 666. Ils achètent et vendent à Babylone et ils pleureront à chaudes larmes quand leur Babylone tombera.<br /><br />Le chemin du Seigneur est très différent. L'Esprit et l'Épouse (chapitre 22, verset 17) expriment une invitation à « <em>prendre l'eau de la vie gratuitement </em>». Quelqu'un a dit un jour : « Les Cieux donnent, la Terre vend, l'Enfer dérobe ». Dieu, et ses véritables serviteurs donnent toujours. « <em>Gratuitement vous avez reçu </em>» Jésus dit, « <em>gratuitement donnez </em>».<br /><br />Ceux qui sont devenus les rachetés de Christ ne souhaitent pas acheter et vendre les choses qui appartiennent à Dieu. Ils ont reçu gratuitement de leur Père Céleste. Ils donnent gratuitement à ceux qui désirent recevoir quelque chose d'eux.<br /><br /><br /><strong>L'esprit de Christ</strong><br /><br />Nous avons considéré la mentalité de la Bête, et pouvons maintenant aborder un aspect plus réjouissant en considérant l'esprit de Christ. Au chapitre 14, verset 1 à 5, immédiatement après le verset sur « 666 » à la fin du chapitre 13 ; Jean décrit une vision des 144 000 serviteurs de Dieu. Nous en prenons premièrement connaissance au chapitre 7 où ils sont décrits pour 12 000 de chaque tribu d'Israël qui sont marqués au front.<br /><br />La grande caractéristique de ces personnes est qu'ils sont comme Jésus. Ils sont nés sous la loi adamique mais maintenant ils sont totalement changés. Leur transformation est complète. 666 est devenu 888. Ils sont devenus comme Jésus. Dieu les a acceptés en les scellant complètement par son sceau. Ils sont le peuple qui a l'esprit de Christ.<br /><br />Lisons ces versets lentement et dans une attitude de recueillement afin de pouvoir discerner une vision du plan de Dieu. Je crois qu'Il est en train de l'accomplir dans les temps où nous sommes actuellement. Ses 144 000 serviteurs sont maintenant en formation et en préparation.<br /><br />Verset 1 — <em>Puis, je regardai, et là devant moi était l'Agneau, se tenant sur la montagne de Sion, et avec Lui 144000 qui avaient Son Nom et le Nom de Son Père écrits sur leurs fronts</em>.<br /><br />Quel contraste remarquable entre ceci et le verset précédent ! La mentalité de la Bête est représentée par le chiffre (666) d'un nom. L'Esprit du Christ est représenté par un nom qui a pour chiffre (888). Les chiffres sont des choses impersonnelles, appropriés aux ordinateurs et non naturels aux humains ! Si vous avez la mentalité de la Bête, vous êtes seulement un nombre. Aucun doute, vous serez inclus dans des statistiques impersonnelles. Si vous avez l'Esprit du Christ, vous avez un nom. Vous êtes devenu une personne et un individu au regard de Dieu. Votre nom est inscrit dans le Livre de Vie.<br /><br />Ces 144 000 se tiennent sur le Mont Sion. La signification de ceci est claire dans Ésaïe chapitre 2, versets 2 et 3 : « <em>Dans les derniers jours, la Montagne du Temple du Seigneur sera établie en tant que chef parmi les montagnes; elle s'élèvera au-dessus des collines, et toutes nations afflueront vers elle. Beaucoup de peuples viendront et diront : « Venez, allons à la Montagne du Seigneur, dans la maison du Dieu de Jacob. Il nous montrera le chemin, de sorte que nous pourrons marcher dans ses voies. La loi sortira de Sion, la parole du Seigneur de Jérusalem »</em> ». Ceux qui se tiennent sur le Mont Sion seront ceux qui règneront avec Christ. Ils sont habilités à régner avec lui parce qu'ils sont Un avec Lui. Ils ont son Esprit. Ce ne sont pas des recrues barbares de la rue. Ils ont suivi la formation et la préparation nécessaires. Leur esprit a été changé de 666 en 888.<br /><br />Je crois que le nombre 144 000 ne devrait pas être pris de manière littérale (comme les Témoins de Jéhovah le font). Nous ne devrions pas nous attendre à ce qu'il y ait 144 000 personnes exactement se tenant sur le Mont Sion proprement, ou appartenant peut-être à quelque organisation. Nous devrions plutôt considérer la signification du chiffre. Ces 144 000 sont 12 000 de chacune des 12 tribus d'Israël. De la même manière qu'il y a eu 12 tribus, Jésus a choisi 12 disciples. Également, la nouvelle Jérusalem, au chapitre 21, a 12 assises et 12 portes. Israël, les disciples et la cité de Jérusalem sont spécifiquement choisis par Dieu. Bullinger avance que 12 est le chiffre de la perfection gouvernementale. Je crois que le nombre 144 000 signifie un peuple important de ceux que Dieu a choisi pour régner avec Christ.<br /><br />Verset 2 — <em>Et j'entendis un bruit venant des Cieux, comme le bruit de grandes eaux et comme le bruit d'un tonnerre puissant. Ce son était comme celui des harpistes jouant de la harpe.</em><br /><br />Dans ce verset, nous découvrons 3 descriptions suggestives du bruit (ou voix) des 144 000. En premier lieu, il est comme le bruit de grandes eaux. La même description est utilisée pour décrire la voix de Dieu dans Ézéchiel 43:2 et le Fils de l'Homme dans Apocalypse 1:15. L'eau symbolise la Vie. Beaucoup d'eaux symbolisent une vie abondante. Ni l'homme, ni l'animal, ni la plante ne peuvent vivre sans eau. Les 144 000 auront une vie spirituelle abondante. Ils communiqueront cette vie spirituelle aux autres. Jésus a dit : « <em>Je suis venu pour donner la vie et la donner avec abondance</em> ». « <em>Les paroles que je vous ai dites sont esprit et vie </em>». Les 144 000 seront comme Lui. Ce qu'ils exprimeront apportera la vie à ceux qui les entendront. Ceci est déjà partiellement vrai pour ceux qui suivent le Seigneur, mais le temps vient où ce sera pleinement vrai. Ce sera vrai à une échelle que nous nous n'avons pas encore connu.<br /><br />Deuxièmement, leur bruit est comme un fort tonnerre. Le tonnerre évoque l'autorité et la puissance. La voix de Dieu au Sinaï était accompagnée par le tonnerre quand il annonça la révélation qui fait le plus autorité qu'un homme eût le privilège de recevoir. Moïse transmit les 10 commandements et la loi qui en suivit avec la pleine autorité de Dieu. Les 144 000 seront comme Moïse, adossés à l'autorité de Dieu. Ce ne seront pas de nouvelles recrues dans l'armée de Dieu. Ce seront ceux que Dieu a formés, préparés, purifiés et ouverts pour accepter l'autorité de Dieu. Ils seront pleinement qualifiés de par leur tempérament à la recevoir.<br /><br />Troisièmement, leur bruit est comme celui des harpistes jouant de la harpe. Ici, nous avons un autre aspect de la voix des 144 000. C'est comme une musique. Ce n'est pas tout le monde qui a l'habileté de jouer d'un instrument. Seulement ceux qui ont un certain don naturel. De plus, personne ne peut jouer d'un instrument sans formation. Des nouveaux nés ne peuvent être des chanteurs d'opéra ! Un musicien doit apprendre premièrement à écouter avant de pouvoir jouer. Il doit apprendre à reconnaître les espaces majeurs et mineurs, les combinaisons de sons et les rythmes. Puis, il doit discipliner ses mains ou sa voix pour reproduire ces sons. Cela prend beaucoup de temps de formation aussi bien que d'habileté naturelle.<br /><br />Le résultat est double. La musique peut apporter un grand plaisir. Elle peut être très belle. Elle constitue aussi une forme de communication. Elle peut exprimer un message.<br /><br />La voix des 144 000 sera comme la musique. Comme des musiciens, ils auront un don naturel venant de Dieu. Ils auront écouté longuement et intensément la voix de Dieu. Ils auront été formés par une longue discipline pour reproduire cette voix. Le résultat sera qu'ils pourront exprimer la vraie parole de Dieu et ils le feront avec une grande beauté. Les foules étaient attirées à Jésus pour ces raisons. Leur verdict : « <em>personne n'a jamais parlé comme cet homme </em>».<br /><br />Comme de vrais musiciens, ils s'harmoniseront parfaitement les uns aux autres. De piètres musiciens essaient tous de chanter le même air, mais peuvent être en disharmonie les uns par rapport aux autres. Ils peuvent se réjouir entre eux, mais pas ceux qui les écoutent ! Les musiciens de Dieu chantent tous un air différent, mais s'harmonisent parfaitement et s'accordent ensemble. Ceux qui sont enseignés seulement par l'homme parle le même message, mais pas dans le même temps ni sur le même air. Ils n'ont aucune réelle unité. Ceux qui, comme les 144 000, sont enseignés par Dieu ont une merveilleuse diversité et s'accordent parfaitement ensemble. Ils sont un en Esprit.<br /><br />Verset 3 — <em>Et ils chantaient un nouveau chant devant le trône et devant les 4 créatures et les anciens. Personne ne pouvait apprendre le chant excepté les 144 000 qui avaient été rachetés de la Terre.</em><br /><br />Les gens chantent des chants pour exprimer ou décrire une expérience.<br /><br />Les gens qui savent peu ou prou de l'expérience ne seront pas capables de relater ce chant. L'expérience distinctive des 144 000 est qu'ils avaient été rachetés de la Terre.<br /><br />La Terre est le royaume de l'homme naturel. Elle contraste avec les cieux, qui est le royaume de Dieu et de l'Esprit. Le Livre de l'Apocalypse mentionne souvent ces trois sphères : les Cieux, la Terre et la Mer. La mer n'apporte aucun profit. Vous ne pouvez la cultiver ou construire dessus ou la contrôler de quelque manière. La seule chose que vous pouvez en faire – au moins dans l'Antiquité – est d'attraper le poisson. Le poisson doit être ramené sur la terre. Jésus utilisa cette image pour décrire l'expérience initiale de la conversion. Il dit à Pierre : « <em>Je te ferai pêcheur d'hommes</em> ». Les disciples ramenaient des gens du royaume de la mer au royaume de la terre.<br /><br />Le livre de l'Apocalypse distingue clairement entre ceux qui habitent sur la terre et ceux qui habitent dans les cieux. « <em>De plus, cieux et habitants des cieux réjouissez-vous ! Mais malheur à la terre et à la mer, parce que le diable est venu vers vous ! Il est plein de fureur parce qu'il sait que son temps est court </em>». La première partie de ce verset ne se réfère pas à ceux qui « sont morts et sont allés au ciel », mais à ceux qui sont assis avec Christ dans les lieux célestes. Le ciel dans le Nouveau Testament est davantage une réalité présente plus qu'une maison future. Il est le royaume de l'Esprit. Différentes terminologies sont utilisées pour ce qui advient après la mort. Paul, par exemple, parle de départ et d'être avec Christ, mais non d'aller au ciel. Jésus parle « <em>d'aller au Père </em>».<br /><br />Comme n'importe quel membre de la race d'Adam, les 144 000 étaient à l'origine « <em>de la terre </em>». Ils sont devenus habitants des cieux. Leur citoyenneté a changé. Ils n'appartiennent plus au monde et à son système, mais au royaume céleste. L'accomplissement de la rédemption a été achevée, et désormais ils appartiennent totalement à Dieu.<br /><br />Verset 4 — <em>Ce sont ceux qui ne se sont pas souillés avec des femmes, car ils se sont gardés purs. Ils suivent l'Agneau partout où Il va. Ils furent rachetés du monde humain et furent offerts en prémices à Dieu et à l'Agneau</em>.<br /><br />Que signifie « <em>ne se sont pas souillés avec des femmes </em>» ? Manifestement, nous vivons dans des temps de débauche sexuelle et d'immoralité de toutes sortes. Les serviteurs de Dieu doivent être purs et au-dessus de tout reproche dans de tels domaines. Cependant, ceci devrait se faire sans qu'on le dise. Aussi, s'il y a une seule interprétation à ce verset, il apparaît qu'il concerne le sexe mâle seulement, excluant vraisemblablement les femmes des 144 000 !<br /><br />Ce que je crois comprendre ici est le thème profond de la pureté spirituelle. Le livre de l'Apocalypse parle de 2 femmes, lesquelles représentent probablement la même chose. Au chapitre 2, verset 20, nous lisons : « <em>Vous tolérez cette femme, Jézabel, qui se dit prophétesse. Par son enseignement, elle trompe mes serviteurs en les entraînant dans l'immoralité sexuelle et en mangeant de la viande sacrifiée aux idoles</em> ». Plus loin, dans le livre de l'Apocalypse, chapitre 17:5, évidemment nous lisons : « <em>Mystère de Babylone la Grande, la mère des prostituées et des abominations sur la terre </em>».<br /><br />Ce sont les femmes avec qui les 144 000 ne se sont pas souillés. Ils seront absolument libres de toute condamnation due à Jézabel et à Babylone. Ils auront compris par la révélation de Dieu la nature et la signification du « Mystère de Babylone la Grande » et de tout leur cœur ils auront obéi à l'injonction « <em>Sors du milieu d'elle, mon peuple, afin que tu ne participes à ses pêchés, afin que tu ne sois pas contaminé par ses plaies</em> ».<br /><br />La signification de ceci est expliquée par la deuxième partie, très importante, du verset 4 : « <em>Ils suivent l'Agneau n'importe où il va </em>». Jésus, lui-même, fut totalement en dehors de Babylone durant sa vie terrestre. Il n'avait aucune part avec les systèmes religieux corrompus, faits par l'homme. Tout comme Lui, ils seront totalement conduits par l'Esprit.<br /><br />Que signifie suivre l'Agneau partout où il va ? Où alla Jésus ? Sur cette terre, il vint de la conception (par la parole de Dieu) à la naissance. Il traversa l'enfance et l'adolescence pour atteindra la stature d'adulte. Il marcha dans la voie de l'obéissance, du rejet, de la souffrance et de la mort. Il sortit en victoire du tombeau et fut élevé à la Droite de Dieu. C'est en résumé le chemin qu'a suivi l'Agneau de Dieu. C'est aussi le chemin de ceux qui Le suivent partout où il va. Rien ne peut être omis.<br /><br />Ceux qui le suivent doivent aussi être conçus et naître de la parole de Dieu. Ils doivent aussi traverser le chemin de l'enfance et de l'adolescence jusqu'à la maturité. Ils doivent aussi expérimenter le rejet, la souffrance et la mort dans leur chemin d'obéissance. Pour la plupart, il ne s'agira pas d'une mort physique, mais d'une expérience de mort. Ils doivent aussi, s'ils souffrent comme Lui, régner avec Lui. Ils seront offerts comme les prémices de Dieu et de l'Agneau, tout comme il fut offert comme le premier des prémices.<br /><br />Des milliers de personnes furent touchés et bénis par Jésus dans ses trois années brèves de ministère terrestre. Seulement 12 furent avec Lui tout le temps et Le suivirent partout où il alla. Les 144 000 sont aussi une petite minorité composée de ceux qui suivent l'Agneau partout où il va. Au-delà d'eux, comme il est décrit dans le chapitre 7 du Livre de l'Apocalypse, il y aura une grande multitude portant des robes blanches et se tenant devant le trône de Dieu.<br /><br />Verset 5 — <em>Aucun mensonge ne fut trouvé dans leur bouche; ils sont sans reproches</em>.<br /><br />Les caractéristiques finales des 144 000 sont la Vérité et la Pureté. Le mensonge est une façon de vivre qui nous environne. Mensonges directs, indirects, blancs ou noirs font partie de la vie politique, du monde des affaires et de la vie en société. Plus mauvais encore quand ils font partie de la vie familiale et de celle de l'église. Plus mauvais encore quand ils prennent leur source dans nos propres cœurs.<br /><br />Jésus fut et est complètement différent. Tout ce qu'il a dit et fit était totalement vrai. Il était et est lui-même la Vérité. Le Saint-Esprit est l'Esprit de Vérité. Satan, par contre, est décrit comme le père du Mensonge.<br /><br />Quel est le plus grand mensonge ? Je crois que le plus grand mensonge est un faux témoignage en ce qui concerne Dieu. Jésus est dépeint comme le témoin fidèle et vrai. Il était et est la représentation et la description parfaite de Dieu. Non seulement il parlait vrai, mais il était la Vérité. Les Pharisiens, par contre, étaient fondamentalement de faux témoins. Ils parlaient de Dieu et enseignaient le peuple au sujet de Dieu, mais leurs vies étaient des reniements à Dieu. La religion de l'être humain aujourd'hui – la moderne Babylone – est la même chose. Elle proclame représenter Dieu mais c'est un mensonge absolu et une diffamation totale du caractère de Dieu. C'est pêché et mal de dire des mensonges au sujet des choses naturelles, et même là nous devons entretenir une attitude d'authenticité. C'est encore plus mal de dire des mensonges de nature spirituelle, en étant de faux témoins de Dieu.<br /><br />Beaucoup de ce qui s'est appelé comme venant de l'église elle-même au travers des siècles a été un grand mensonge. Elle a prétendu être la représentation de Dieu sur terre, et l'homme de la rue l'a cru. Quand il pense à Dieu, il pense à ce qu'il a vu et entendu de l'église et connaît d'elle.<br /><br />Les 144 000 seront complètement différents de ce que nous avons connu comme venant de l'église. Comme Jésus, ils seront des témoins fidèles et vrais, dans la bouche desquels et dans la vie desquels il n'y aura aucun mensonge. Le monde d'aujourd'hui aspire à les rencontrer.<br /><br /><br /><strong>Conclusion</strong><br /><br />Dans cette étude, nous avons considéré deux sortes de personnes. Nous pouvons les appeler les « 666 » et les « 888 ». Les « 666 » vivent leur vie sans Dieu, en totale harmonie avec la nature adamique déchue. En faisant cela, volontairement ou involontairement, ils sont dans les mains de Satan. Les « 888 » sont en totale opposition. Ils suivent l'Agneau partout où il va. Ils sont totalement conduits par l'Esprit et sont entrés pleinement dans l'héritage des fils de Dieu. Ils ont été rachetés de la terre.<br /><br />Pouvons-nous faire partie de ces 144 000 ? Un tel degré de perfection est-il possible ? Pouvons-nous obéir au commandement de Jésus : « <em>Soyez parfaits comme votre Père dans les Cieux est parfait</em> » ? Est-ce que les visions de Jean sur l'île de Patmos viennent réellement de Dieu ? Les mots humains ne sont pas adaptés pour répondre à de telles questions. À moins que vous n'ayez une réponse profonde de Dieu dans votre cœur grâce à la révélation par le Saint-Esprit, vous n'obtenez aucune réponse qui peut influencer votre vie. La venue de sa parole donne la lumière. Attendons-nous à Lui pour la recevoir.<br /><br /><strong><em>Auteur : Robert Beecham</em></strong><br />_______________________________________________________________________________________________________Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1166217438032345332.post-33437151794342875132009-01-27T13:45:00.001-08:002009-10-21T04:56:16.570-07:00La voix du bon berger<a href="http://3.bp.blogspot.com/_5jKg5phSL34/Sk03TYsOy3I/AAAAAAAAD3c/-ckn4gZiByc/s1600-h/n.jpg"><img style="float:right; margin:0 0 10px 10px;cursor:pointer; cursor:hand;width: 320px; height: 206px;" src="http://3.bp.blogspot.com/_5jKg5phSL34/Sk03TYsOy3I/AAAAAAAAD3c/-ckn4gZiByc/s320/n.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5353996338198399858" /></a><br /><em>Jean 10:11 Je suis le bon berger. Le bon berger donne sa vie pour ses brebis.</em><br /><br />Arrêtons-nous un instant sur ce verset. Jésus est notre Bon Berger, il nous décrit ici une partie de son identité. Qu'est ce qu'un berger ? Nous savons de nos jours que le rôle d'un berger consiste à "garder les moutons". Voilà la courte définition que nous propose nos dictionnaires de la langue française. Nous savons aussi qu'un berger est un professionnel de l'élevage des moutons, brebis, boucs, chèvres, bouquetins... etc. Bien entendu, dans la pratique, le berger fait bien plus que cela. En effet, un berger vit, à proprement dit, avec son troupeau. Il veille sur chaque tête de bétail individuellement et en troupeau, il les soigne lorsqu'elles sont blessées, il leur fournit un endroit sécurisant dans la bergerie. Il les mène aux patûrages pour qu'elles puissent se nourrir et au point d'eau pour qu'elles se désaltèrent. Le berger dort, mange et passe ses journées auprès de son troupeau.<br /><br /><em>Jean 10 : 1-7<br />En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui n`entre pas par la porte dans la bergerie, mais qui y monte par ailleurs, est un voleur et un brigand. Mais celui qui entre par la porte est le berger des brebis. Le portier lui ouvre, et les brebis entendent sa voix; il appelle par leur nom les brebis qui lui appartiennent, et il les conduit dehors. Lorsqu`il a fait sortir toutes ses propres brebis, il marche devant elles; et les brebis le suivent, parce qu`elles connaissent sa voix. Elles ne suivront point un étranger; mais elles fuiront loin de lui, parce qu`elles ne connaissent pas la voix des étrangers. Jésus leur dit cette parabole, mais ils ne comprirent pas de quoi il leur parlait. Jésus leur dit encore: En vérité, en vérité, je vous le dis, je suis la porte des brebis.</em><br /><br />Selon les anciens récits montagnards, il est dit que le berger, pour assurer la sécurité de ses bêtes, après les avoir fait entrer dans la bergerie, dormait sur son seuil, de façon à ce qu'il soit, lui-même (son corps), la porte de la bergerie. Jésus nous dit qu'il est lui-même cette porte. Il est celui qui nous garantit le repos en toute tranquillité. Le berger des montagnes faisait don de sa propre vie en l'exposant aux regards et à la faim des loups et autres bêtes féroces qui rôdaient ; tout cela pour protéger la vie de son troupeau, afin qu'il puisse dormir paisiblement, au chaud et en sécurité. Lisons un peu plus loin.<br /><br /><em>Jean 10:14-15 Je connais mes brebis, et elles me connaissent, comme le Père me connaît et comme je connais le Père; et je donne ma vie pour mes brebis. </em><br /><br />Le Berger connait ses brebis ; Jésus nous connaît, nous qui lui appartenons. Nous avons lu plus haut qu'il nous connaissait chacun par notre nom. Aussi, quand il nous appelle, nous le reconnaissons et nous le suivons. Mais qu'en est-il de nous ? Reconnaissons-nous vraiment le Seigneur lorsqu'il nous parle ? Pourquoi avons-nous donc tant de mal, souvent, à reconnaître sa voix ? Prenons un exemple concret et contemporain : le téléphone. Lorsqu'un membre de votre famille ou un proche vous appelle, en dehors de la technologie qui vous permet de savoir à l'avance qui appelle, comment reconnaissez-vous l'identité de l'appelant ? Voici la réponse qui nous vient à l'esprit, presque machinalement : Je reconnais sa voix !<br /><br />L'empreinte vocale de chaque individu est différente. Chaque mot, chaque phrase, chaque expression, chaque intonation nous rappelle quelqu'un que nous connaissons bien et nous permet de le reconnaître. Mais, quelle est donc la chose qui nous permet de reconnaître aussi facilement et instantanement la voix d'un proche ? La réponse est bien entendu dans la question : car c'est un "proche" ! Autrement dit, nous sommes proche de cette personne et elle est proche de nous, nous la connaissons, et elle nous connaît. Nous avons surement passé beaucoup de temps en compagnie de cette personne, nous l'avons écouté, nous l'avons observé, nous avons peut être même vécu avec elle. Ce qui fait que l'on reconnait une voix, c'est notre proximité avec la personne à qui elle appartient. Avons-nous passé assez de temps dans la présence de notre Bon Berger, pour avoir été ainsi habitué à ses intonations de voix, son timbre, sa couleur, sa hauteur, son caractère, toutes ces petites choses qui peuvent caractériser une voix, même spirituelle ? <br /><br />Dans la pratique, un troupeau de bêtes ne reconnaît et n'obéit qu'à la voix de son berger uniquement. Toute autre voix, n'aura aucun effet sur celles-ci. Elles ont passé du temps avec le berger, elles mangent avec lui, elles dorment avec lui, elle vivent avec lui. C'est lui qui les dirige, elles vont à sa suite et elles lui font confiance. <br /><br />Nous aussi, cherchons à entrer dans une telle intimité de vie avec notre Bon Berger, afin que nous puissions nous aussi discerner sa voix lorsqu'il nous parle. Passons du temps auprès de Lui, apprenons à le découvrir toujours plus, entrons dans Son intimité. Nous savons que Jean, celui que Jésus appelait son "bien-aimé" était très proche de Lui, au point de se laisser aller à poser sa tête sur le torse du Maître. Non seulement Jean écoutait la voix de son Bon Berger, mais il avait ce privilège de pouvoir aussi écouter son coeur.<br /><br /><em><strong>Seigneur, aide-moi à passer plus de temps dans ta présence. Enseigne-moi, mon Bon Berger, à écouter et reconnaître ta voix lorque tu m'appelles. Je désire plus que tout te connaître davantage. Conduis-moi, dirige-moi, guide-moi vers les patûrages paisibles de ta Parole, et donne-moi de l'eau vive de ton Esprit. Je ne veux plus me cacher devant toi, je veux te dévoiler toute chose, je veux te laisser l'accès à ma vie toute entière, ne plus rien retenir. Permet-moi, Seigneur, de poser ma tête, moi aussi sur ton torse et de pouvoir écouter battre ton coeur, afin d'en suivre le rythme et de pouvoir mener une vie à sa douce mesure. Amen !</strong></em><br /><br /><br /><em>Par Véronique SALLARD</em><br />_______________________________________________________________________________________________________Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1166217438032345332.post-8792818924995861582008-11-12T15:08:00.000-08:002009-07-02T15:41:23.242-07:00L'évangile de prospérité... nouveau virus<a href="http://2.bp.blogspot.com/_5jKg5phSL34/Sk03jESu7mI/AAAAAAAAD3k/1Xh2vfXnj5Y/s1600-h/bourse.jpg"><img style="float:right; margin:0 0 10px 10px;cursor:pointer; cursor:hand;width: 320px; height: 234px;" src="http://2.bp.blogspot.com/_5jKg5phSL34/Sk03jESu7mI/AAAAAAAAD3k/1Xh2vfXnj5Y/s320/bourse.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5353996607600651874" /></a><br />Depuis le XXe siècle et plus encore aujourd’hui, le monde entier est bombardé partout par ce qu’il est convenu d’appeler l’évangile de prospérité. Cet évangile se caractérise de deux manières. D’un côté, le chrétien doit posséder des richesses financières et matérielles qui sont, au dire des défenseurs de cet évangile, un signe de la bénédiction de Dieu. Ainsi, un chrétien qui en manque est considéré comme placé sous la malédiction de Dieu. Les adeptes de cet évangile recherchent des postes à grande responsabilité dans les lieux de service. Celui qui n’accède pas à ces postes à responsabilité n’est pas content de son sort. Alors il doit consulter son pasteur pour faire confession de péchés qui se cacheraient dans sa vie et adresser des prières à Dieu. D’un autre côté, le chrétien doit être en bonne santé et ne pas souffrir de persécution ou de quelque problème que ce soit. D’où les prières de guérison et de délivrance organisées publiquement à même les carrefours des routes de nos villes et villages. Chaque difficulté dans la vie du chrétien est perçue comme un mauvais sort ou un démon lancé par notre adversaire le diable. Le chrétien doit donc ainsi se soumettre à la cure d’âme de ces leaders qui ont le prétendu don de guérison, de miracle ou de prophétie.<br /><br />Rien en réalité ne se passe sans la Bible. Tout le monde se base sur la Parole de Dieu, y compris notre adversaire le diable (Mat 4.6). Ainsi, les défenseurs de l’évangile de prospérité ne manquent ni de versets bibliques, ni d’esquisses théologiques. Parmi les versets souvent cités, Jean 10.10 où Jésus dit qu’il est venu pour que ses brebis aient la vie en abondance. Ou encore, Jésus s’est fait pauvre afin que nous devenions riches (2 Cor 8.9). L’apôtre Jean semble donner une bonne base à cet évangile de prospérité quand il souhaite que nous prospérions à tous égards (3 Jean 2). L’Ancien Testament vient fort bien à sa rescousse également. Ainsi, les prédications dominicales font régulièrement appel à Proverbes 3.7-10 et Malachie 3.8-10.<br /><br />Sur le plan théologique, l’évangile de prospérité impose le concept de la dîme pour les serviteurs de Dieu, alors qu’il a de la peine à expliquer aux chrétiens les principes d’offrande, de secours, et de collecte pour les démunis (Act 11.29 ; 1 Cor 16.1 ; 2 Cor 8-9).<br /><br />En apparence, ces arguments paraissent convaincants. Et même, ils séduisent beaucoup de chrétiens. Mais en réalité, est-ce là le pur enseignement de la Parole de Dieu ? Le véritable chrétien doit savoir que le problème n’est pas de trouver les versets bibliques pour appuyer une doctrine, mais plutôt de savoir les interpréter dans leur contexte. Nous pensons donc que la Bible au lieu d’enseigner l’évangile de prospérité, enseigne plutôt l’Evangile du salut.<br /><br />Ce que Dieu promet dans son plan scripturaire, c’est le pardon de nos péchés et la vie éternelle qui est la connaissance de Dieu (Jean 17.3) et la communion avec Dieu. C’est dans ce cadre que l’homme trouve la vraie prospérité et le vrai bonheur. L’étude du verbe « prospérer » dans l’Ancien Testament comme dans le Nouveau Testament, montre que les termes hébreux et grecs veulent dire « réussir, faire des progrès, être heureux ». La prospérité biblique se situe après le salut en Christ, et consiste à faire des progrès dans la vie chrétienne. C’est ce succès et ces progrès dans la vie chrétienne que l’apôtre Jean souhaite pour nous (3 Jean 2). D’ailleurs Jésus déclare que la vie d’un homme ne dépend pas de la valeur de ses biens, fût-il dans l’abondance (Luc 12.15).<br /><br />Par l’Evangile du salut, Dieu promet de subvenir à nos besoins et de nous secourir dans les détresses. Cela sous-entend que le chrétien peut être dans les besoins et dans les difficultés (Ps 46.2 ; 50.15 ; Phil 4.6 ; Héb 4.16).<br /><br />Nous pensons que les arguments avancés par la théorie de l’évangile de prospérité sont mal interprétés. Nous allons simplement citer un certain nombre de versets qui montrent la vraie position du chrétien dans ce monde. Selon l’Evangile du salut, le chrétien est appelé à entrer dans le royaume de Dieu par les tribulations (Act 14.22), et à passer par des épreuves pour que sa foi soit affinée (Jac 1.2-4 ; 1 Pi 1.6-7). Dans la deuxième lettre de Paul à Timothée, chaque chapitre mentionne au moins une fois un terme relatif à la souffrance. Le Seigneur a pris soin d’indiquer aux apôtres, et donc à nous-mêmes, qu’il y aurait des tribulations dans le monde (Jean 16.33).<br /><br />Par ailleurs, Dieu nous corrige lorsque nous avons péché (Héb 12.5-6) et nous met à l’épreuve. L’Eglise de Dieu aura toujours en son sein, des riches (1 Tim 6.17) et des pauvres (Jac 2.5 ; 1 Cor 1.26). La souffrance et les maladies ne cesseront qu’après la résurrection des morts et dans la Nouvelle Jérusalem (1 Cor 15.54-55 ; Apoc 21.4).<br /><br />Pendant sa vie chrétienne, l’enfant de Dieu connaîtra des temps difficiles et des temps généreux. De ce fait, l’Evangile du salut nous donne la solution du contentement (Phil 4.11-12 ; 1 Tim 6.6 ; Héb 13.5). C’est intéressant que le grand apôtre Paul ait appris à vivre dans l’abondance et dans la disette. La piété n’est pas une source de gain ; « c’est en effet, une grande source de gain que la piété avec le contentement, car nous n’avons rien apporté dans le monde, et il est évident que nous n’en pouvons rien emporter ». Ceux qui s’attachent à l’évangile de prospérité et non à celui du salut, ont une grande leçon à apprendre de ce passage de 1 Timothée 6.6-19. Désirons-nous, nous aussi, adopter cette attitude spirituelle du contentement ?<br /><br />Source : <a href="http://www.blogdei.com ">www.blogdei.com </a><br />_______________________________________________________________________________________________________Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1166217438032345332.post-51340662086670458262008-11-12T15:00:00.001-08:002009-07-02T15:43:40.269-07:00Notre culte<a href="http://4.bp.blogspot.com/_5jKg5phSL34/Sk04C_xtHmI/AAAAAAAAD3s/GIyoKdQdTpg/s1600-h/_fastfood_blog_m.jpg"><img style="float:right; margin:0 0 10px 10px;cursor:pointer; cursor:hand;width: 320px; height: 166px;" src="http://4.bp.blogspot.com/_5jKg5phSL34/Sk04C_xtHmI/AAAAAAAAD3s/GIyoKdQdTpg/s320/_fastfood_blog_m.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5353997156144193122" /></a><br />Lorsque j'étais pasteur, alors que j'avais la tête dans le culte, préparant le message dominical, Jésus fit irruption dans ma préparation.<br /><br />"Dans ce que vous appelez culte, en quoi me rendez-vous un culte ?"<br /><br />Juste une question qui me donnait le message du jour mais qui surtout était pour moi le commencement d'une longue méditation sur la fameuse réunion du dimanche. Il y aurait beaucoup de choses à mentionner, notamment sur sa base historique, sur ses conséquences, sur le fait que parfois, le dimanche matin ressemble à un moment de ségrégation spirituelle, chacun se coupant du reste du Corps et se réunissant avec sa "race dénominationnelle".<br /><br />En tout cas, bibliquement, aucune directive à son sujet, aucune mention d'une réunion spéciale le week-end, encore moins d'une réunion appelée culte. Étonnant alors que, ce "culte", soit le fondement de la vie ecclésiale de tant de gens appelés parfois avec raison "chrétiens du dimanche".<br /><br />D'un point de vue pastoral, ce culte relève du défi. Il va falloir y inclure, un mot de bienvenue, un temps de louange, un temps d'adoration, un temps de prière, une prédication, le pain et le vin, peut-être un temps de ministère, les annonces et rappeler les offrandes. Le tout sans que ça soit trop long. Un peu comme un gros hamburger dans lequel il y a le pain, la viande, les légumes, la sauce, et le fromage. Un jour, un ami américain me disait: " le culte, c'est comme le "MacDo", tu viens, tu manges et tu bois, puis tu paies".<br /><br />A l'époque, je n'avais pas trop compris la boutade de mon ami, depuis j'ai poussé la réflexion plus loin. Qu'est-ce qui différentie un "Mac Do" d'un autre? Pas grand chose diront certains, d'autres évoqueront:<br />- son emplacement, sa visibilité, son accessibilité<br />- la taille de son parking<br />- sa capacité d'accueil<br />- la rapidité de son service<br />- les activités pour enfants<br />- sa qualité de service et la qualité du produit<br />- son équipe (dynamisme, amabilité, efficacité)<br /><br />Ces critères ont peu d'impact quand il y a un seul fastfood dans la ville, mais ils ont leur importance quand il y a concurrence. N'empêche que l'on y retrouve à peu près la même chose partout. Pour les "chrétiens du dimanche", les consommateurs de culte, les critères sont souvent identiques et aiguillent leur choix quant au lieu de leur activité dominicale.<br /><br />Pourquoi allons-nous au Mac Do? Je pense que ce qui prime c'est le côté pratique et rapide. De plus c'est la petite sortie en famille et ça fait plaisir aux enfants. Il n'y a pas de mauvaise surprise, on nous sert ce que nous attendons. Tous ces côtés sont super, maintenant rappelons-nous que tous les nutritionnistes sont d'accord pour dire que trop de ce style de nourriture nuit à la santé.<br /><br />Parfois je suis effrayé par le christianisme qui se sent obligé de proposer de la restauration rapide, sûrement en réponse à la demande. En effet, le "chrétien du dimanche" est content quand "à l'église" il y a de la place pour se garer, que son église est visible dans la ville, quand ses enfants sont biens pris en charge, quand l'équipe sur place est sympathique, dynamique et efficace, quand on lui sert ce qu'il attend, le tout dans un service assez rapide parce que quand même, c'est dimanche et il a aussi d'autres choses à faire. Alors voilà, tout le monde est rassemblé, joue le jeu et a le sourire comme dans une pub américaine. Puis c'est "au revoir, à la semaine prochaine" !<br /><br />Il y a une différence entre rendre un culte et se rendre au culte. Une différence aussi grande qu'aller à l'église et être l'Eglise. On ne rend pas un culte à Dieu en allant au culte mais en s'offrant à lui comme des sacrifices vivants, nous dit Paul.<br /><br />Source : <a href="http://www.patrickfontaine.org/">Patrick Fontaine</a><br />_______________________________________________________________________________________________________Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1166217438032345332.post-18449739713350992232008-11-12T14:44:00.001-08:002009-07-02T15:52:05.645-07:00La croix<a href="http://2.bp.blogspot.com/_5jKg5phSL34/Sk06CXQdA1I/AAAAAAAAD4E/u8OzpaYemEQ/s1600-h/croix.jpg"><img style="float:right; margin:0 0 10px 10px;cursor:pointer; cursor:hand;width: 320px; height: 240px;" src="http://2.bp.blogspot.com/_5jKg5phSL34/Sk06CXQdA1I/AAAAAAAAD4E/u8OzpaYemEQ/s320/croix.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5353999344290562898" /></a><br />L’histoire de la croix remonte bien avant l’arrivée de Christ sur terre. Mais ce sont les Romains qui l’utilisèrent à grande échelle pour exécuter les gens. Puis, ce sont les chrétiens qui commencèrent à utiliser une croix comme symbole de la chrétienté et chaque fois que l’évangile est proclamé, ceux qui entendent le message et reçoivent Christ comme Sauveur viennent à Lui par la foi, par le moyen de la croix.<br /><br />Quatre dimensions de la croix me viennent à l’esprit. Premièrement, je pense à sa largeur. L’amour de Christ est manifesté à tous à la croix. Quand j’étudie la population du monde et que je vois à quelle vitesse elle augmente, cela me donne le vertige. Pourtant Dieu nous aime tous. Son amour s’étend au monde entier. Cela vous inclut, qui que vous soyez, quelle que soit votre religion, même si vous ne croyez en rien. De la croix Dieu nous dit : «Je vous aime».<br /><br />Puis il y a la longueur de la croix. Elle est incommensurable. Elle s’étend d’éternité en éternité. Il est possible de mesurer l’arche de Noé, le temple de Salomon ou un abri de jardin. Mais comment pouvons-nous mesurer l’amour de Dieu pour nous sur la croix ? La Bible dit que cet amour surpasse toute intelligence (Éph. 3.19). Il est impossible à nos esprits limités de même commencer à comprendre l’amour que Dieu a eu pour nous quand Il a donné Son Fils en sacrifice à la croix car nous méritions tous le jugement, la mort et l’enfer.<br /><br />Puis il y a la hauteur de la croix – elle monte jusqu’au trône de Dieu, aussi haut le ciel soit-il. Au travers de la croix, Dieu attire tout homme à Lui. Mais il faut prendre une décision au sujet de Jésus-Christ.<br /><br />Et enfin, la profondeur de l’amour de Dieu pour nous à la croix. Vous pouvez sombrer dans l’abîme du péché et la dégradation, vivre comme un animal, être un meurtrier ou un violeur et cependant vous ne pouvez pas sortir de la sphère de l’amour de Dieu. La croix couvre même les portes de l’enfer. Quelle est la profondeur de l’amour de Dieu? La Bible dit : «O profondeur de la richesse, de la sagesse et de la science de Dieu! Que ses jugements sont insondables, et ses voies incompréhensibles!» (Rom. 11.33). Il peut attirer tout pécheur vers le ciel. Jésus a dit : «Et moi, quand j’aurai été élevé de la terre, j’attirerai tous les hommes à moi.» (Jn 12.32).<br /><br />Vous et moi avons péché contre Dieu. Nous avons enfreint Ses lois. Dieu avait dit à Adam que s’il péchait contre Sa loi il mourrait (Gen. 2.17). Pourtant Adam et Ève désobéirent et tombèrent dans le péché. Nous avons tous délibérément péché contre Dieu. Dieu ne serait pas Dieu, il ne serait pas juste, droit et saint, s’il s’approchait, nous tapait sur l’épaule et disait : «Vous êtes pardonnés.» Il fallait que nous mourrions pour nos propres péchés ou que quelqu’un soit qualifié pour le faire. Christ était qualifié et Il s’est porté volontaire pour le faire. Il est mort à notre place. Les gens sont prêts à faire n’importe quoi pour se débarrasser de leur culpabilité, mais le seul endroit où c’est possible, c’est à la croix. Jésus est venu pour mourir et sur la croix Il a dit : «Tout est accompli.» (Jn 19.30).<br /><br />Dieu a donné à Jésus une mission à accomplir et dans l’évangile de Jean nous lisons qu’il a dit : «J’ai achevé l’œuvre que tu m’as donnée à faire.» (Jn 17.4) Nous nous demandons pourquoi Il n’a pas nourri ou guéri tout le monde. Il aurait pu le faire. Il guérit et nourrit certaines personnes qui avait faim par compassion. Mais Son œuvre véritable était la croix. C’est là que s’est joué l’éternité. Votre corps finira dans une tombe, mais votre âme et votre esprit vivront éternellement. Où passerez-vous l’éternité? Au ciel ou en enfer? Cette décision sera prise en fonction de ce que vous ferez de la croix parce que de la croix, Christ vous demande de vous repentir de votre péché et de Le recevoir comme Seigneur et Sauveur. De la croix, Jésus est venu vers nous par Sa mort pour nous secourir.Connaissez-vous Christ? Connaissez-vous le pardon de la croix et la puissance de la résurrection? Êtes-vous pardonné? Avez-vous reçu la vie nouvelle? Je vous demande de vous donner à Christ. Dieu vous aidera si vous en avez le désir.<br /><br />Source : <a href="http://www.blogdei.com/">http://www.blogdei.com/</a><br />_______________________________________________________________________________________________________Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1166217438032345332.post-63672086646947325722008-11-12T14:38:00.000-08:002009-08-30T09:57:08.241-07:00L'évangile sur internet<a href="http://3.bp.blogspot.com/_5jKg5phSL34/Sk06uN6T24I/AAAAAAAAD4M/w8RnwZbziOQ/s1600-h/web1.jpg"><img style="float:right; margin:0 0 10px 10px;cursor:pointer; cursor:hand;width: 320px; height: 210px;" src="http://3.bp.blogspot.com/_5jKg5phSL34/Sk06uN6T24I/AAAAAAAAD4M/w8RnwZbziOQ/s320/web1.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5354000097696013186" /></a><br />Les résultats obtenus au sondage intitulé "Que pensez-vous de l'essort que connait internet dans le milieu chrétien ?" sont plus qu'encourageant. En effet, nous sommes tous d'accord sur le fait qu'internet peut se réveler un merveilleux outil ! Mais qu'en dit la bible ?<br /><br />2 Timothé 4:2 Prêche la parole, insiste en toute occasion, favorable ou non, reprends, censure, exhorte, avec toute douceur et en instruisant.<br /><br />Matthieu 28:19 Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit.<br /><br />Matthieu 18:20 Car là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d`eux.<br /><br />1 Timothée 2:8 Je veux donc que les hommes prient en tout lieu, en élevant des mains pures, sans colère ni mauvaises pensées.<br /><br />Romains 12:2 Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l`intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait.<br /><br />Tout celà nous dit bien, qu'il nous faut vivre dans notre époque actuelle, et profiter de toute occasion favorable ou non pour précher l'évangile, pour se réunir autour de la Parole de Dieu, pour prier. Internet est le moyen de communication de notre siècle, saisissons donc toutes les opportunités pour faire passer le meilleur des messages, Jésus-Christ mort pour l'humanité, pour rétablir la "connexion" entre Dieu et l'homme, lui offrir la vraie vie en abondance et l'espoir de la vie éternelle ! Il est temps de sortir de murs d'églises pour aller chercher les gens là ou ils sont vraiment !<br /><br /><br /><em>Par Véronique SALLARD</em><br />_______________________________________________________________________________________________________Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1166217438032345332.post-12479607033682488262008-11-12T14:28:00.000-08:002009-07-02T16:07:03.956-07:00Eglises déviantes<a href="http://2.bp.blogspot.com/_5jKg5phSL34/Sk09kUBJsaI/AAAAAAAAD40/DMdH8ZqYmNQ/s1600-h/d%C3%A9viant.jpg"><img style="float:right; margin:0 0 10px 10px;cursor:pointer; cursor:hand;width: 320px; height: 240px;" src="http://2.bp.blogspot.com/_5jKg5phSL34/Sk09kUBJsaI/AAAAAAAAD40/DMdH8ZqYmNQ/s320/d%C3%A9viant.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5354003226071511458" /></a><br />Quand faut-il partir de certaines églises, et faut-il le faire en marchant ou en courant ? Cette question dérange beaucoup de monde et je cherche moi-même la réponse. Je ne crois pas à la solution de facilité qui nous ferait sauter d’une église à l’autre au moindre problème. Se montrer mécontents à propos d’un sujet complètement secondaire comme le nouveau papier peint du coin des enfants serait déraisonnable. Déraciner toute une famille en quittant l’église n’est pas une solution. Cependant, en se penchant sur les erreurs d’interprétation du terme "apostasie", nous pouvons voir ce que Dieu dit dans les Ecritures au sujet de "Sortir de cette église!".<br /><br />Oui, disons-le clairement, il faut sortir des groupes dans lesquels l’iniquité prévaut, où le mensonge est prêché, où la séduction établie (et elle a beaucoup de visages différents, dont certains paraissent très spirituels), mais pas avant d’avoir combattu pour la vision qui est la nôtre. Attention aux appels à sortir sans discernement. Souvenons-nous que Dieu ne détruit pas les églises mortes, comme il fut dit à Sardes, une des églises de l’Apocalypse (3/1). Pour être vraiment complets et équilibrés autour de cette question douloureuse, il faudrait également répertorier tous les comportements charnels des faux chrétiens (oui, il n’y a pas que des faux responsables ou de fausses églises) qui cherchent — sans s’en rendre compte sans doute — à faire basculer le pouvoir spirituel entre les mains du peuple, par pure et simple rébellion au Saint-Esprit, abandonnant leur famille spirituelle au premier mot de travers. Attention aux hommes et aux femmes de Belial, qui passent leur temps à creuser à la recherche du mal, et sur les lèvres desquels il y a un feu brûlant (Prov. 16/27). Attention aux déçus des églises, aux ministères amers, aux revenchards du système parce qu’on ne leur a pas donné la place qu’ils estimaient mériter. Et lorsque nous aurons dépoussiéré notre lampe de ces scories, et que la situation s’avérera bloquée, trop engagée dans la séduction, alors sortons en secouant la poussière de nos pieds, et le cœur en paix. Oui, les principes de la confusion religieuse (Babel) s’immiscent partout, et le système religieux des hommes ne servira jamais de chandelier au Saint-Esprit, mais je pose la question : si tous ceux qui ont encore conscience de ces faits, si tous ceux qui ont encore la lumière de la vérité quittent pour se ré-unir deux rues plus loin, l’église ne s’enfoncera-t-elle pas plus vite et plus sûrement dans d’épaisses ténèbres ? Notre devoir est de combattre pour nos frères en tout premier lieu, puis ensuite de sauver nos vies et celles de nos enfants des ferments du diable. <br /><br />Il est bon de se souvenir enfin que sur les sept églises de l’Apocalypse, deux seulement étaient agréables à Dieu ; et pourtant le Seigneur a continué de considérer les cinq autres comme ses églises. Il n’a appelé personne à en sortir, mais à revenir à Lui. C’est le message. Son désir est de réveiller ce qui est endormi, de sauver ce qui est perdu, tout comme Il se révéla à nous… alors que nous étions morts.<br /><br />Source : <a href="http://www.blogdei.com/">http://www.blogdei.com/</a><br />_______________________________________________________________________________________________________Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1166217438032345332.post-90604627149840794102008-11-12T14:22:00.001-08:002009-08-30T09:57:59.878-07:00Notre prochain<a href="http://1.bp.blogspot.com/_5jKg5phSL34/Sk09-zneC_I/AAAAAAAAD48/h7sXiFUiGa0/s1600-h/main_tendue.bmp"><img style="float:right; margin:0 0 10px 10px;cursor:pointer; cursor:hand;width: 250px; height: 320px;" src="http://1.bp.blogspot.com/_5jKg5phSL34/Sk09-zneC_I/AAAAAAAAD48/h7sXiFUiGa0/s320/main_tendue.bmp" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5354003681230326770" /></a><br />Notre prochain est, bien entendu, celui que nous rencontrons, que nous avons recontré, ou que nous recontrerons. Jésus l'explique bien mieux que moi, lisons ces paroles :<br /><br />Luc 10:25-37<br />Un docteur de la loi se leva, et dit à Jésus, pour l`éprouver : Maître, que dois-je faire pour hériter la vie éternelle? Jésus lui dit : Qu`est-il écrit dans la loi ? Qu`y lis-tu ? Il répondit: Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme, de toute ta force, et de toute ta pensée; et ton prochain comme toi-même. Tu as bien répondu, lui dit Jésus; fais cela, et tu vivras. Mais lui, voulant se justifier, dit à Jésus : Et qui est mon prochain ? Jésus reprit la parole, et dit : Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho. Il tomba au milieu des brigands, qui le dépouillèrent, le chargèrent de coups, et s`en allèrent, le laissant à demi mort. Un sacrificateur, qui par hasard descendait par le même chemin, ayant vu cet homme, passa outre. Un Lévite, qui arriva aussi dans ce lieu, l`ayant vu, passa outre. Mais un Samaritain, qui voyageait, étant venu là, fut ému de compassion lorsqu`il le vit. Il s`approcha, et banda ses plaies, en y versant de l`huile et du vin; puis il le mit sur sa propre monture, le conduisit à une hôtellerie, et prit soin de lui. Le lendemain, il tira deux deniers, les donna à l`hôte, et dit: Aie soin de lui, et ce que tu dépenseras de plus, je te le rendrai à mon retour. Lequel de ces trois te semble avoir été le prochain de celui qui était tombé au milieu des brigands ? C`est celui qui a exercé la miséricorde envers lui, répondit le docteur de la loi. Et Jésus lui dit: Va, et toi, fais de même.<br /><br />Et oui, notre prochain c'est cette personne qui a besoin d'aide, et que Dieu place sur notre route. En tant qu'enfant de Dieu, nous avons toujours quelque chose a apporté à notre prochain, meme si celui-ci semble ne manquer de rien. Peut etre lui manque t'il l'essentiel ? Peut etre lui manque t'il le but de sa vie, sa raison ? Ne négligeons pas le rôle que nous avons a jouer dans le monde. Et si nous sommes fidels dans les petites choses, Dieu nous confiera de grandes choses !<br /><br /><br /><em>Par Véronique SALLARD</em><br />_______________________________________________________________________________________________________Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1166217438032345332.post-86200074822920841202008-11-12T14:13:00.000-08:002009-08-30T09:58:50.755-07:00Le Saint-Esprit<a href="http://1.bp.blogspot.com/_5jKg5phSL34/Sk0-YRBgaWI/AAAAAAAAD5E/pQ8jBrfMTzw/s1600-h/colombejpg.jpg"><img style="float:right; margin:0 0 10px 10px;cursor:pointer; cursor:hand;width: 320px; height: 222px;" src="http://1.bp.blogspot.com/_5jKg5phSL34/Sk0-YRBgaWI/AAAAAAAAD5E/pQ8jBrfMTzw/s320/colombejpg.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5354004118620891490" /></a><br />Le St Esprit est l'essence même de Dieu, sa nature. Oui, Dieu est esprit !<br /><br />Matthieu 3:11 Moi, je vous baptise d`eau, pour vous amener à la repentance; mais celui qui vient après moi est plus puissant que moi, et je ne suis pas digne de porter ses souliers. Lui, il vous baptisera du Saint Esprit et de feu. <br /><br />Dieu a donné ici à Jean-Baptiste une vision de la pentecôte, lorsque le St Esprit viendra a la suite de Jésus-Christ, comme promis, et se posera sur l'assemblée sous la forme de langues de feu. Le St Esprit étant venu sur les croyants et disciples de Jésus à partir de ce moment, les a équipés de ses dons.<br /><br />Actes 2:1-4 Le jour de la Pentecôte, ils étaient tous ensemble dans le même lieu. Tout à coup il vint du ciel un bruit comme celui d`un vent impétueux, et il remplit toute la maison où ils étaient assis. Des langues, semblables à des langues de feu, leur apparurent, séparées les unes des autres, et se posèrent sur chacun d`eux. Et ils furent tous remplis du Saint Esprit, et se mirent à parler en d`autres langues, selon que l`Esprit leur donnait de s`exprimer.<br /><br />Jean 14:26 Mais le consolateur, l`Esprit Saint, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous rappellera tout ce que je vous ai dit. <br /><br />En effet, le St Esprit a été donné apres Jésus et il révèle aux disciples de Christ toute la profondeur de l'enseignement de Jésus, durant son ministère, mais aussi toute la parole de Dieu. En conclusion, le St Esprit, console, enseigne, édifie, exhorte, parle et agit concretement dans nos vies !<br /><br />Il est important de rappeler ceci également :<br />Jean 7:39 Il dit cela de l`Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en lui; car l`Esprit n`était pas encore, parce que Jésus n`avait pas encore été glorifié. <br /><br />Voilà, qui déconcertera quelques uns au sujet de cette doctrine qui circule dans l'Eglise : Le Baptême dans le St Esprit. Nous avons vu plus haut que Dieu envoya son Esprit sur les siens au moment de la pentecôte. Dès lors, il est là ! Et comme nous venons de le lire, il sera sur "ceux qui croiraient en lui". En effet, nous qui sommes en Christ avons reçu le St Esprit dans nos vies quand nous avons cru. <br /><br />Jean 16:8 Et quand il sera venu, il convaincra le monde en ce qui concerne le péché, la justice, et le jugement.<br /><br />Si donc, votre conversion est sincère, que vous êtes convaincu de pecher, et que vous vous êtes repenti, c'est par la puissance du St Esprit en vous, en acceptant Jésus-Christ comme sauveur et Seigneur. Le seul baptème d'Esprit et de feu, prophétisé par Jean-Baptiste, est celui de la pentecôte. Celle-ci a dejà eu lieu et Dieu n'a pas besoin de renvoyer son Esprit plusieurs fois, il y est une fois pour toute.<br /><br />Puissions-nous être remplis du St Esprit en laissant Dieu être le centre de notre vie, en nous rendant disponible à la volonté de Dieu, dans nos pensée, nos actions, nos oeuvres.<br /><br /><br /><em>Par Véronique SALLARD</em><br />_______________________________________________________________________________________________________Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1166217438032345332.post-54082342524413523812008-11-12T13:08:00.001-08:002009-08-30T09:59:45.398-07:00Le pardon<a href="http://4.bp.blogspot.com/_5jKg5phSL34/Sk0-uX3DhqI/AAAAAAAAD5M/w1tjjnYWyY0/s1600-h/pardon.jpg"><img style="float:right; margin:0 0 10px 10px;cursor:pointer; cursor:hand;width: 320px; height: 256px;" src="http://4.bp.blogspot.com/_5jKg5phSL34/Sk0-uX3DhqI/AAAAAAAAD5M/w1tjjnYWyY0/s320/pardon.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5354004498413225634" /></a><br />Le pardon est un acte d'amour, c'est oublier, passer l'éponge, effacer l'ardoise... et j'ajouterai aussi, une preuve d'humilité ! En effet, pour dire à quelqu'un qui nous a offensé qu'on lui pardonne, demande un réel travail sur soi, autant que d'accepter le pardon dans le cas ou nous avons nous-même offensé quelqu'un. Rappelons-nous, le précédent article sur la sanctification !<br /><br />Marc 11:25-26 Et, lorsque vous êtes debout faisant votre prière, si vous avez quelque chose contre quelqu`un, pardonnez, afin que votre Père qui est dans les cieux vous pardonne aussi vos offenses. Mais si vous ne pardonnez pas, votre Père qui est dans les cieux ne vous pardonnera pas non plus vos offenses.<br /><br />A nous de pardonner d'abord, et Dieu nous pardonnera ensuite. En quelque sorte, Dieu se porte caution pour nous, si nous montrons du bon fruit, digne de recevoir son pardon.<br /><br />Matthieu 18:21-22 Alors Pierre s`approcha de lui, et dit: Seigneur, combien de fois pardonnerai-je à mon frère, lorsqu`il péchera contre moi? Sera-ce jusqu`à sept fois ? Jésus lui dit: Je ne te dis pas jusqu`à sept fois, mais jusqu`à soixante-dix fois sept fois. <br /><br />Sachons être patient envers nos prochains, ni eux ni nous ne sommes parfait, et l'adversaire rode. Il peut nous arriver de chuter, de blesser l'un, de nous mettre en colère contre un autre... Sachons pardonner sans mesure !<br /><br />Si nous nous laissons gagner par la vengeance, la rancune, l’amertume ou la culpabilité nous finirons toujours par nous immobiliser sur le plan spirituel. Nous n’avanceront plus, nous laissant ronger et gagner par des sentiments négatifs. Mais, le Seigneur met à notre disposition ce qui nous permet de lutter contre ces sentiments destructeurs : le pardon ! La seule puissance capable de renverser les portes d’airain, de briser ces chaînes d’acier est la puissance du pardon de Christ. Seul l’Amour Divin révélé à la croix peut nous accorder la force nécessaire pour pardonner. C’est cette découverte de l’Amour divin qui vous transforme à l’intérieur et vous rend capable de servir le Seigneur.<br /><br />1 Jean 1. 8-9 Si nous prétendons n'être coupables d'aucun péché, nous vivons dans l'illusion, et la vérité n'habite pas en nous. Si nous reconnaissons nos péchés, il est fidèle et juste et, par conséquent, il nous pardonnera nos péchés et nous purifiera de tout le mal que nous avons commis. <br /><br />Y a-t-il un quelconque péché dans votre vie ? Avez-vous commis des fautes ? N’abandonnez pas. Reconnaissez vos péchés et recevez le pardon de Dieu. Laissez-le se servir de vous et de ce que vous avez fait, pour son royaume, et permettez-lui de vous donner un nouveau départ.<br /><br /><br /><em>Par Véronique SALLARD</em><br />_______________________________________________________________________________________________________Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1166217438032345332.post-55909606575714964612008-11-12T13:02:00.000-08:002009-08-30T10:00:18.836-07:00La sanctification<a href="http://3.bp.blogspot.com/_5jKg5phSL34/Sk1ADwTc74I/AAAAAAAAD6M/OyETxrEwgng/s1600-h/chemin.jpg"><img style="float:right; margin:0 0 10px 10px;cursor:pointer; cursor:hand;width: 320px; height: 240px;" src="http://3.bp.blogspot.com/_5jKg5phSL34/Sk1ADwTc74I/AAAAAAAAD6M/OyETxrEwgng/s320/chemin.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5354005965263662978" /></a><br />Dans sa définition la plus basique, la sanctification est un processus visant à nous rendre saint. Il est souvent enseigner également que la sanctification était le fruit d'un effort sur soi-même pour rendre le monde meilleur. Bien entendu, celà n'a rien de biblique. Faire de soi-même des efforts, va a l'encontre meme de la définition de la sanctification, et met en doute la sainteté de Dieu. Dieu ne veux pas un monde meilleur, mais des coeurs !<br /><br />En effet, Dieu n'est pas une morale, nos bonnes oeuvres ne servent a rien si elles ne s'imbriquent pas dans la parole de Dieu. Dieu seul rend saint, car lui seul est saint.<br /><br />Le mot en hebreux pour sanctification dans l'ancien testament est "kadash", qui se traduit literalement par : sanctification, consecration, chose consacrée, jouir, purifier, publier, purification, saint, sainteté, sanctuaire, célébrer, préparer, choisir... Dans le nouveau testament, le mot sanctification en grec est "hagiasmos" qui signifie exactement la meme chose que le terme hebreu kadash.<br /><br />1 Thessaloniciens 4 : 3 Ce que Dieu veut, c`est votre sanctification; c`est que vous vous absteniez de l`impudicité; 4 c`est que chacun de vous sache posséder son corps dans la sainteté et l`honnêteté, 5 sans vous livrer à une convoitise passionnée, comme font les païens qui ne connaissent pas Dieu; 6 c`est que personne n`use envers son frère de fraude et de cupidité dans les affaires, parce que le Seigneur tire vengeance de toutes ces choses, comme nous vous l`avons déjà dit et attesté. 7 Car Dieu ne nous a pas appelés à l`impureté, mais à la sanctification.<br /><br />La sanctification est avant tout un choix de vie. Même si c'est Dieu qui peut opérer ses changements en nous, il nous appartient de faire les bons choix dans notre quotidien.<br /><br />Hébreux 12:14 Recherchez la paix avec tous, et la sanctification, sans laquelle personne ne verra le Seigneur.<br /><br />La sanctification, n'est pas la salut, elle ne sauve pas... cependant nous voyons que Dieu demande a ce que nous soyons sanctifié, afin que la connexion entre Lui et nous puisse etre optimale. Le salut, nous ouvre la porte d'acces vers Dieu, mais la sanctification nous rapproche de Lui jour apres jour.<br /><br />1 Corinthiens 1:30 Or, c`est par lui que vous êtes en Jésus Christ, lequel, de par Dieu, a été fait pour nous sagesse, justice et sanctification et rédemption.<br /><br />Effectivement, qui de plus représentatif de la sainteté, que le Christ lui-même. Il est notre exemple a suivre, mais avant tout c'est par lui que la sanctification est possible.<br /><br />Lévitique 20:7 Vous vous sanctifierez et vous serez saints, car je suis l`Éternel, votre Dieu.<br /><br />Voilà, ce que Dieu demande a son peuple, d'etre saint, de se mettre a part, de se rendre disponible et maléable entre les mains de Dieu, afin qu'il nous rendre pure, saint et à sa ressemblance.<br /><br /><br /><em>Par Véronique SALLARD</em><br />_______________________________________________________________________________________________________Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1166217438032345332.post-4894631099286368832008-11-12T06:52:00.001-08:002009-08-30T10:01:28.113-07:00La louange<a href="http://3.bp.blogspot.com/_5jKg5phSL34/Sk1A-gMtM7I/AAAAAAAAD6U/EBvJo-Xeqfo/s1600-h/praise.jpg"><img style="float:right; margin:0 0 10px 10px;cursor:pointer; cursor:hand;width: 320px; height: 238px;" src="http://3.bp.blogspot.com/_5jKg5phSL34/Sk1A-gMtM7I/AAAAAAAAD6U/EBvJo-Xeqfo/s320/praise.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5354006974552683442" /></a><br />Après avoir effectué un sondage sur la question de la louange, voici comment les gens l'ont défini : 38% une proclamation et une expression du coeur, 30% une attitude et un acte de reconnaissance, 15% un style de vie et un choix, 7% un hommage et un honneur rendu, 7% un cadeau et un sacrifice.<br /><br />Vous vous en doutez sans doute, il n'y a pas de mauvaise réponse, puisque la louange c'est tout ça à la fois. Une explication humaine n'étant que peu de chose à côté de ce que peut nous inspirer la parole de Dieu à ce sujet, nous allons nous contenter de relire ensemble ce très beau psaume :<br /><br />Psaumes 47<br />1 Au chef des chantres. Des fils de Koré. Psaume. 2 Vous tous, peuples, battez des mains! Poussez vers Dieu des cris de joie! 3 Car l`Éternel, le Très Haut, est redoutable, Il est un grand roi sur toute la terre. 4 Il nous assujettit des peuples, Il met des nations sous nos pieds; 5 Il nous choisit notre héritage, La gloire de Jacob qu`il aime. -Pause. 6 Dieu monte au milieu des cris de triomphe, L`Éternel s`avance au son de la trompette. 7 Chantez à Dieu, chantez! Chantez à notre roi, chantez! 8 Car Dieu est roi de toute la terre: Chantez un cantique! 9 Dieu règne sur les nations, Dieu a pour siège son saint trône. 10 Les princes des peuples se réunissent Au peuple du Dieu d`Abraham; Car à Dieu sont les boucliers de la terre: Il est souverainement élevé.<br /><br />Alléluia !<br /><br /><br /><em>Par Véronique SALLARD</em><br />_______________________________________________________________________________________________________Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1166217438032345332.post-15589073890284616822008-11-12T06:44:00.000-08:002009-08-30T10:02:07.632-07:00La prière efficace<a href="http://4.bp.blogspot.com/_5jKg5phSL34/Sk1BRoYex-I/AAAAAAAAD6c/9v31uMsybgs/s1600-h/prier.jpg"><img style="float:right; margin:0 0 10px 10px;cursor:pointer; cursor:hand;width: 320px; height: 286px;" src="http://4.bp.blogspot.com/_5jKg5phSL34/Sk1BRoYex-I/AAAAAAAAD6c/9v31uMsybgs/s320/prier.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5354007303167068130" /></a><br />Nous pouvons prier dans une attitude de foi et de persévérance, ou avec spontanéité et discernement, ou avec discipline et régularité, ou encore avec piété et longueur. Toute forme de prière est bonne tant qu'elle est tournée vers notre Seigneur ! Regardons plutôt ce qu'en dit la bible :<br /><br />Proverbes 28:9 Si quelqu`un détourne l`oreille pour ne pas écouter la loi, sa prière même est une abomination.<br /><br />En effet, Dieu nous demande, "avant" notre vie de prière, de nous soumettre à sa parole et à ses précèptes.<br /><br />Matthieu 21:22 Tout ce que vous demanderez avec foi par la prière, vous le recevrez.<br /><br />La prière est, bien entendu, un acte de foi avant tout, et nous avons l'assurance d'être écoutés et exhaussés, si bien entendu elle ne va pas a l'encontre de la volonté divine.<br /><br />Marc 11:25 Lorsque vous êtes debout faisant votre prière, si vous avez quelque chose contre quelqu`un, pardonnez, afin que votre Père qui est dans les cieux vous pardonne aussi vos offenses.<br /><br />Jacques 5:16 Confessez donc vos péchés les uns aux autres, et priez les uns pour les autres, afin que vous soyez guéris. La prière fervente du juste a une grande efficace.<br /><br />Dieu nous demande également d'être en paix avec nos prochains, d'avoir reglé nos conflits, et d'etre un bon temoignage en nous pardonnant réciproquement, afin que Dieu puisse nous pardonner à son tour et ainsi écouter notre prière.<br /><br />Matthieu 26:41 Veillez et priez, afin que vous ne tombiez pas dans la tentation; l`esprit est bien disposé, mais la chair est faible.<br /><br />Ephésiens 6:18 Faites en tout temps par l`Esprit toutes sortes de prières et de supplications. Veillez à cela avec une entière persévérance, et priez pour tous les saints.<br /><br />Ce dernier passage suit l'énumeration des 'armes du chrétien' (ceinture de vérité, cuirasse de justice, chaussure de zèle, bouclier de foi, casque du salut, épée de l'Esprit, et prière). La prière est donc une arme dont le chrétien peut et doit se servir en tout temps.<br /><br />Matthieu 6:5-13 Lorsque vous priez, ne soyez pas comme les hypocrites, qui aiment à prier debout dans les synagogues et aux coins des rues, pour être vus des hommes. Je vous le dis en vérité, ils reçoivent leur récompense. Mais quand tu pries, entre dans ta chambre, ferme ta porte, et prie ton Père qui est là dans le lieu secret; et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra. En priant, ne multipliez pas de vaines paroles, comme les païens, qui s`imaginent qu`à force de paroles ils seront exaucés. Ne leur ressemblez pas ; car votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant que vous le lui demandiez. Voici donc comment vous devez prier: Notre Père qui es aux cieux! Que ton nom soit sanctifié ; que ton règne vienne ; que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd`hui notre pain quotidien ; pardonne-nous nos offenses, comme nous aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés ; ne nous induis pas en tentation, mais délivre-nous du malin. Car c`est à toi qu`appartiennent, dans tous les siècles, le règne, la puissance et la gloire. Amen !<br /><br />Voilà encore le meilleur des exemples pour prier avec efficacité. Souvenons-nous que cette prière dite du "Notre Père" n'a pas été écrite pour en faire une récitation comme beaucoup ont coutume de le faire, mais pour nous donner une trame, un exemple, un modèle pour nos prières personnelles, alliant avec équilibre louange, proclamation, repentance et supplication.<br /><br /><br /><em>Par Véronique SALLARD</em><br />_______________________________________________________________________________________________________Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1166217438032345332.post-36789451728211353042008-11-12T06:29:00.001-08:002009-08-30T10:02:43.712-07:00L'intelligence<a href="http://4.bp.blogspot.com/_5jKg5phSL34/Sk1BzkS2YnI/AAAAAAAAD6k/LAMxD4e1NOE/s1600-h/echec.jpg"><img style="float:right; margin:0 0 10px 10px;cursor:pointer; cursor:hand;width: 274px; height: 320px;" src="http://4.bp.blogspot.com/_5jKg5phSL34/Sk1BzkS2YnI/AAAAAAAAD6k/LAMxD4e1NOE/s320/echec.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5354007886185259634" /></a><br />Il apparait que l'intelligence peut se définir sous plusieurs formes :<br /><br />La connaissance et le savoir :<br />Exode 35:35 Il les a remplis d'intelligence, pour exécuter tous les ouvrages de sculpture et d`art, pour broder et tisser les étoffes [...] et le fin lin, pour faire toute espèce de travaux et d`inventions. La première définition qu'on peut se faire de l'intelligence est bien celle-ci.<br /><br />Dans nos cultures, celui qui est intelligent est celui qui a une grande connaissance et une facilité de raisonnement.<br /><br />La sagesse et le bon sens :<br />Proverbes 10:13 Sur les lèvres de l`homme intelligent se trouve la sagesse, Mais la verge est pour le dos de celui qui est dépourvu de sens.<br /><br />Il y a plus de 80 versets qui mettent les termes "sage/sagesse" et "intelligent/intelligence" en parallèle. Autant dire que les 2 sont plus que liés.<br /><br />L'obéissance et la crainte de Dieu :<br />Proverbes 9:10 Le commencement de la sagesse, c`est la crainte de l`Éternel; Et la science des saints, c`est l`intelligence. - Psaumes 119:100 J'ai plus d'intelligence que les vieillards, Car j'observe tes ordonnances.<br /><br />Cette définition là est inconnue de ceux qui ne connaissent pas Dieu. En effet, comment serait-il évident pour eux que l'intelligence réside dans la crainte de Dieu, alors qu'ils ne le connaissent ni ne le reconnaissent comme tel. Sachons user d'intelligence nous aussi, quand nous leur parlons car seul le St Esprit convainc de pécher.<br /><br />L'écoute et le silence :<br />Proverbes 17:27 Celui qui retient ses paroles connaît la science, Et celui qui a l'esprit calme est un homme intelligent.<br /><br />Qui d'entre nous ne s'est jamais impressé de parler, donner un avis, retorquer, critiquer, remarquer ? Faire entendre sa voix devient souvent mission impossible. Cependant, qui sera le plus influent : celui qui parle beaucoup et fort, ou celui qui sait se taire, et parle quand c'est utile ?<br /><br />Tous ses points là forment donc la définition de l'intelligence selon la bible, Souvenons-nous également de ceci :<br /><br />Jacques 3:13 Lequel d'entre vous est sage et intelligent ? Qu'il montre ses oeuvres par une bonne conduite avec la douceur de la sagesse.<br /><br /><br /><em>Par Véronique SALLARD</em><br />_______________________________________________________________________________________________________Unknownnoreply@blogger.com