Qu'arrive t'il à l'Eglise ?
Quand on écoute les nouvelles provenant des assemblées des 4 coins de l’hexagone, (et probablement aussi du reste du monde…) on n’entend parler que de « problèmes dans les églises ». Dans certaines, il s’agit d’abus d’autorité de pasteurs que se prennent pour des petits papes (avec en plus, bien souvent, un enrichissement personnel qui ne semble pas être le cas du chef du Vatican !) ; dans d’autres, c’est « les chrétiens de base » qui seraient de moins en moins consacrés et de plus en plus « mondains ». Il y a même des assemblées où l’on trouverait les deux à la fois ! Tout cela engendre des scissions et des blessures qui laissent parfois des gens sur le carreau...
Le problème de ce genre de constat, c’est qu’il peut façonner en nous une vision faussée de l'Église, qui risque d’être très éloignée de ce que le Nouveau Testament peut nous dire sur le sujet. De plus, suivant notre degré d’implication dans des situations de cet ordre, nous pouvons développer des sentiments d’amertume et de ressentiment qui affecteront nos relations, ou alors nous nous protègerons par de l’indifférence, ce qui nous rendra insensibles à la souffrance des autres... Donc incapables d’aimer et d’aider ceux qui en auraient besoin.
Une autre démarche.
Il existe une autre voie, que L'Écriture et l’Esprit nous enseignent ! Mais avant d’en parler, il me semble utile de bien poser les bases :
Les pensées de Dieu ne sont pas les nôtres. (Esaïe 55.8 et 9.) C’est d’autant plus vrai concernant le mystère du Corps de Christ.
Pour comprendre les pensées de Celui qui a dit : « je bâtirait mon Église », il nous faut donc être enseigné par Lui. (Matt. 11.29.)
Dieu cache ces choses aux sages et aux intelligents, mais il les révèle aux « enfants ». (Matt. 11.25.) A ceux qui ont compris qu’ils ont besoin d’une relation filiale personnelle avec le Père par le Christ qui est venu nous Le révéler. (Jean 6.45.)
Le Christ nous dit : « SI vous demeurez dans ma Parole vous êtes vraiment mes disciples, vous connaîtrez la vérité et la vérité vous rendra libre ». (Jean 8. 31-32.) Libre pour aimer et pour marcher dans les réalités spirituelles d’une vie de disciples.
L’Ecriture Sainte est donc l’appui sûr que le Seigneur nous a donné pour connaître la Vérité. Il n’est donc pas question d’inventer un nouvel enseignement sur l’Eglise, mais de nous laisser enseigner par le moyen que Dieu nous a donné (Sa Parole), sur des choses spirituelles qui échappent à nos sens charnels. En effet, nous pouvons tous reconnaître que nous sommes malheureusement aveugles à ces réalités spirituelles. C’est même notre seule façon de pouvoir être délivrés de cet aveuglement !
(Jean 9. 39 à 41.) : « Je suis venu pour un jugement, afin que ceux qui ne voient pas voient, et que ceux qui voient deviennent aveugles… Si vous étiez aveugles, vous n’auriez pas de péché. Mais maintenant vous dites : Nous voyons ; aussi votre péché demeure. »
De la même façon, une immense majorité des chrétiens s’imagine en savoir suffisamment sur l'Église. Ils ne voient pas l’utilité d’être enseignés sur ce qu’elle est en vérité. Leurs discours sur le sujet sont souvent en contradiction avec l'écriture. On y constate une grande incrédulité sur la présence et l’action de Dieu au milieu de son Corps.
Ce que les hommes appèlent « église » N’est pas L’église VERITABLE!
Il serait bon de rappeler les déclarations sans ambiguïtés de la Parole « vivante et permanente » de Dieu concernant le Corps de Christ :
« Je bâtirai mon Eglise » (Matt. 16.18.)
« Vous êtes le Temple de Dieu, l’Édifice de Dieu. » (1 Cor. 3.16.)
« En Lui, tout l’édifice bien coordonné s’accroît pour être un temple saint dans le Seigneur. » (Eph.2.21.)
« De Lui, le Corps tout entier bien coordonné et cohérent, grâce à toutes les jointures qui le soutiennent fortement, tire son accroissement dans la mesure qui convient à chaque partie, et s’édifie lui-même dans l’amour. » (Eph.4.16.)
Si nous adhérons par la foi à ce que disent ces textes, nous commencerons à contempler (avec un regard spirituel) une autre réalité que celle que nos yeux charnels peuvent voir. Comme Élisée, nous pourrons voir des chars de feux en grand nombre là où son jeune serviteur ne voyait que les chars de l’armée syrienne… (2 Rois 6.)
Malheureusement, entraînés par l’habitude, certains parlent encore de « lieux de culte » ; de « construction (ou destruction…) d’églises ». De « ministres du culte ». Chez les catholiques et certains évangéliques, les bâtiments où l’on se réunit sont appelés « églises », ce qui est déjà une déformation du sens premier du terme grec « ecclésia », qui signifie simplement « appelé, rassemblé au dehors ». Chez les protestants, probablement pour se démarquer de l’usage catholique (mais en gardant la même idée), on parle de « temples ». Mais tout ça nous ramène aux concepts d’une Alliance révolue, celle de Dieu avec le peuple d’Israël, dans un unique lieu géographique d’adoration. Qui est aujourd’hui remplacée par l’Alliance Nouvelle que Dieu a établit avec tous les hommes par Jésus Christ, qui est lui-même le Temple véritable. Dans la première Alliance, il n’y avait qu’un seul endroit autorisé pour l’adoration (le Temple : Deut. 12.11.), dans la Nouvelle Alliance, le Christ nous apprend que ce n’est pas dans un endroit « physique » que doit se faire l’adoration, « mais en Esprit et en vérité » (Jean 4. 23 et 24.) On peut donc parler d’un « endroit spirituel » qui devient le lieu d’adoration. Peut-être même faudrait-il parler d’une attitude spirituelle.
Il nous est donc nécessaire d’être « renouvelés, par l’Esprit, dans notre intelligence » (Rom. 12.2.) pour comprendre et vivre cette réalité spirituelle de l'Église, Corps de Christ, que nos sens naturels ne peuvent percevoir.
L'Eglise : un corps en mouvement !
« Sauvez-vous de cette génération perverse », exhortait Pierre le jour de la Pentecôte. (Actes 2.40.) Depuis le début de l’histoire de la foi, Dieu appelle ceux qui l’écoutent et croient sa Parole à sortir d’un monde qui est devenu aveugle et sourd aux avertissements divins. C’est le cas d’Abraham : « Sors de ton pays, de la maison de ton père et va là où je te conduirai… » (Gen. 12.1.) ; de Moïse et du peuple élu qui sortent du pays de l’esclavage ; du même peuple d’Israël en captivité à Babylone : « Sortez du milieux d’elle, mon peuple ! » (Esaïe 52.11.) (Jer. 51.45.) Paul nous rappelle ce texte dans 2 Cor. 6.17., pour nous mettre en garde contre le mélange avec ceux qui se disent « frères » mais qui n’obéissent pas à l’évangile du Christ. Et cet appel retentit encore une dernière fois dans l’Apocalypse (18.4.) pour appeler à s’écarter de cette religion magique, mortifère et sanguinaire nommée Babylone, qui va tomber sous le jugement !
Dans le cas d’Abram, il est intéressant de constater que son père et son frère sortent avec lui d’Ur en Chaldée « pour se rendre au pays de Canaan » (Gen. 11.31.). Le problème, c’est qu’ils s’arrêtent en route (à Charan) et n’en sortent plus ! Le texte nous dit que le père d’Abraham, « Terah, mourut à Charan ». (Gen. 11.32.). Le diacre Etienne, nous révèle qu’Abraham « après que son père fut mort, (Dieu) le fit passer dans ce pays » de la promesse. (Actes 7.4.). Il nous parle, en fait, de la mort spirituelle de celui qui s’installe, qui « s’établit », dans le monde. Mais Terah ne décèdera physiquement que 60 ans après le départ d’Abraham… (Voir : Gen. 11.26 ; Gen.12.5. ; Gen.11.32.)
Comment ne pas y voir une similitude avec tous ces mouvements, que l’Esprit a insufflé depuis 2000 ans, pour mettre les croyants en marche, et qui ont finis en « églises instituées », installées, reconnues par les pouvoirs en place, et qui, n’écoutant plus l’appel divin, chassaient souvent, et même persécutaient ceux qui voulaient continuer d’avancer dans le chemin de la Vie ?
Le Bon Berger « appelle par leur nom les brebis qui lui appartiennent, et il les conduit dehors ». (Jean 10.3.) Ce mouvement d’extraction est semblable à celui de l’accouchement. Il est à la fois douloureux et vital. Douloureux, car on passe par des souffrances, des déchirures, des pressions, des expulsions, une séparation. Vital aussi, car il n’y a pas d’avenir possible pour un bébé qui voudrait s’installer dans l’utérus. Pendant la durée de la gestation, c’est un lieu très utile, mais passé le délai, il devient mortellement dangereux d’y rester !
Heureusement pour ceux qui croient, c’est Dieu qui impulse le mouvement ! Il nous suffit de suivre la direction de l’Esprit pour être dans le chemin de la Vie. Et Sa Parole est là pour nous conduire dans la Vérité qui nous libère. (Jean 8.31-32.) « Les brebis le suivent, parce qu’elles connaissent Sa voix »… (Jean 10. 4.) Le Dieu qui crée la lumière est aussi Celui qui la sépare des ténèbres…
Nous sommes prévenus. La vie de l'Église ne peut être qu’à l’image de Celui qui en est la tête :
-« S’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront aussi ; s’ils ont gardé ma parole, ils garderont aussi la vôtre. » (Jean15.20.)
-« Vous aurez des tribulations dans le monde, mais prenez courage j’ai vaincu le monde ! »(Jean 16.33.) « Ils vous chasseront de leurs lieux de réunion ». (Jean 16.2.)
-« Jésus aussi, afin de sanctifier le peuple par son propre sang, a souffert hors de la porte. Sortons donc pour aller à lui, hors du camp, en portant son opprobre. Car nous n’avons point ici-bas de cité permanente, mais nous cherchons celle qui est à venir. » (Heb. 13.12 – 14.)
Un corps qui ne reste pas en place.
« Allez donc, de toutes les nations faites des disciples, les baptisant au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit, et leur apprenant à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici que je suis avec vous pour toujours jusqu’à la fin du monde. » (Matt. 28. 19 et 20.)
Lorsque la première église de Jérusalem a commencé à « s’installer » et s’organiser dans sa ville, il lui a fallu la persécution (Actes 8.) (Actes 11. 19-21.), pour qu’ils obéissent à l’envoi du Seigneur et que les samaritains, et les païens, entendent la Bonne Nouvelle. Visiblement, il est dans la nature humaine de vouloir s’installer, de « dresser 3 tentes », comme Pierre sur la montagne de la transfiguration. Mais l’œuvre de l’Esprit va dans le sens du mouvement! « Allez donc »! « Pourquoi vous arrêtez-vous ? » (Actes 1.11. Martin)
Nous sommes le corps de Celui qui « n’avait pas un lieu ou reposer sa tête », et « qui allait de lieu en lieu en faisant le bien ». Ne cherchons pas à nous établir dans un monde qui passe, et qui est destiné au feu de la destruction…
Des ministères qui bougent.
Si nous observons l’action des 5 ministères (selon Ephésien 4), Nous voyons que pour trois d’entre eux, (apôtres, prophètes, évangélistes), l’état normal est la mobilité. Ils ne s’installent pas ! Pas plus Paul, que Agabus ou Timothée ne restent en place. « Il est avantageux pour vous que je m’en aille », disait déjà le Christ avant la Pâques… Pour arriver à la maturité il est nécessaire d’intégrer personnellement les enseignements et les exemples qui ont été dispensés, et pour cela il faut qu’à un moment, une distance puisse s’établir. « Il est avec vous, (mais, parce que je m’en vais,) il viendra en vous » (Jean 14. 17. et Jean 16.7.)
Un des exemples les plus frappant de cette façon de faire est celui du diacre-évangéliste Philippe. L’esprit l’envoie sur un chemin pour rencontrer un homme (l’eunuque éthiopien) qui a visiblement été divinement préparé à recevoir l'Évangile. Il a seulement besoin d’être enseigné : « Comment comprendrais-je, si quelqu’un ne me guide? » (Actes 8.31.). Mais que fait l’Esprit dès qu’il a saisis la Bonne Nouvelle et qu’il a été baptisé ? Il « enlève » Philippe « et l’eunuque ne le vit plus, et il continua son chemin tous joyeux »…Avec simplement un exemplaire du livre d’Esaïe et par-dessus tout, la connaissance personnelle du Christ ! Voilà une relation d’enseignement qui a durée quelques heures maximum et qui a été interrompue (au bon moment !) par l’Esprit Saint lui-même. Quand je pense que les TJ emploient ce texte pour nous faire croire qu’il est indispensable de lire tous leurs enseignements pendant des années ! Il n’y a vraiment pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir !
Les 2 seuls ministères stables (ou peut-être s’agit-il d’un seul …) sont ceux de pasteurs et docteurs. Appelés aussi « anciens » ou « surveillants », ils étaient toujours plusieurs à participer ensemble à la croissance et à l’édification du troupeau (le mot « pasteurs » est toujours au pluriel dans le Nouveau Testament, sauf quand il est question du Christ) et ils étaient choisis dans la localité. Contrairement à ce qui se fait le plus souvent aujourd’hui où le pasteur (unique) vient toujours d’ailleurs, quand il n’est pas « parachuté » pour être le représentant d’une organisation qui tient à garder le contrôle!
Et on s’étonne encore du manque de maturité de ces chrétiens sous surveillance rapprochée?
Où est donc l’église ?
Certains posent même la question autrement : où est la « bonne» église ?
Si vous allez dans les différents systèmes religieux institués et reconnus, vous aurez une réponse unanime : « C’est chez nous ! Pas chez eux !» Le discourt œcuménique a peut-être nuancé le propos et fait baisser le niveau de concurrence, mais le fond reste le même !
L'Écriture nous en parle tout autrement !
Luc 17:21 : « On ne dira point: Il est ici, ou: Il est là. Car voici, le royaume de Dieu est au milieu de vous. »
Donc pas d’adresse, pas de nom de dénomination... Il va nous falloir chercher ailleurs : au milieu de nous !
« Nous sommes le temple de Dieu, l’édifice de Dieu » (1Cor. 3.16.) Vous êtes le corps de Christ, et vous êtes ses membres, chacun pour sa part. (1 Corinthiens 12:27.) « Car là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d’eux. » (Matthieu 18:20)
Dans une maison, dans les champs, dans les bois, dans la rue, dans un véhicule, au supermarché, au téléphone, sur Internet, au bistrot du coin, à la plage, au travail et même (parfois !), dans les bâtiments que le monde appelle des « églises » …Partout où nous rencontrons quelqu’un animé de l’Esprit de Christ, c’est l’église qui se rassemble. L’adresse terrestre peut changer continuellement, mais la réalité spirituelle reste constamment la même. Quelquefois cette rencontre n’est même pas physique, mais spirituelle. « Vous, et mon esprit étant assemblés… », nous dira Paul tout en écrivant à des centaines de kilomètres. (1 Cor. 5.4.)
Un autre traduction de Luc 17.21 est également possible : « le royaume de Dieu est au-dedans de vous ». (Martin). Il y est question du règne de Dieu dans nos cœurs. Il me semble que ces deux traductions se complètent. Car la véritable communion fraternelle ne peut être que le rassemblement de ceux qui ont accueillis le royaume de Dieu dans leurs cœurs, et qui vivent selon ses directives. Un rassemblement sur d’autres bases sera un agglomérat, mais pas une véritable communion.
Matthieu 28:20 : « Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde. »
Nous sommes les enfants de celui qui s’appelle « JE SUIS » (Exode 3.14.), et qui est présent partout et toujours pour ceux qui ont foi en Lui. « Il n’habite pas dans ce qui est fait de main d’homme », (Actes 7.48.) mais au milieu des coeurs régénérés par Lui.
Il est évident que cette réalité de l'Église ne se voit pas avec des yeux humains. Quand Saul de Tarse poursuivait et brutalisait ceux qu’il considérait comme les membres d’une secte dissidente du judaïsme, il ne voyait pas qu’il combattait l'Église. Il lui a fallut la révélation du Christ sur le chemin de Damas pour comprendre que c’était Jésus lui-même qu’il persécutait. (Actes 9.5.)
Il nous est vital d’avoir la même révélation, du même Seigneur, pour pouvoir bien « discerner le Corps ». Afin de ne pas « prendre un jugement contre nous-même »… (1Cor. 11.29.)
Une attitude de Cœur personnelle!
Écoutons les avertissements de Seigneur sur les fausses certitudes que l’on peut avoir en s’appuyant sur les attitudes publiques et collectives :
Matthieu 6.1 à 17 : « Lorsque vous priez… »... « Mais toi, lorsque tu pries… »; « Lorsque vous jeûnez …» ... « Mais toi, quand tu jeûnes… ».
Ne pas agir pour se conformer à la foule, mais être en vérité, devant Dieu qui est « dans le secret ». Ne cherchons pas forcément l’approbation du groupe, mais celle de Dieu ! Les deux ne coïncident pas toujours… « Tout ce qui n’est pas de la foi est un péché ! » (Romains 14. 23.)
Galates 1:10 : « Et maintenant, est-ce la faveur des hommes que je désire, ou celle de Dieu? Est-ce que je cherche à plaire aux hommes? Si je plaisais encore aux hommes, je ne serais pas serviteur de Christ. »
C’est toujours valable aujourd’hui, pour chacun de nous ! Quand nous déposons les statuts de notre association cultuelle, ou que nous cherchons à adhérer à une fédération reconnue, n’est-ce pas pour être bien considéré par le monde, pour ne pas passer pour une secte ?
1 Samuel 16:7 : « l'Éternel ne considère pas ce que l’homme considère; l’homme regarde à ce qui frappe les yeux, mais l’Eternel regarde au coeur. »
Agissons sous ce regard qui voit les intentions du cœur ! Ne cherchons pas de sécurité ailleurs !
Amos 5.21 à 24 : « Je hais, je méprise vos fêtes, Je ne puis sentir vos assemblées. Quand vous me présentez des holocaustes et des offrandes, Je n’y prends aucun plaisir; Et les veaux engraissés que vous sacrifiez en actions de grâces, Je ne les regarde pas. Éloigne de moi le bruit de tes cantiques; Je n’écoute pas le son de tes luths. Mais que la droiture soit comme un courant d’eau, Et la justice comme un torrent qui jamais ne tarit. »
Proverbes 21:3 : « La pratique de la justice et de l’équité, Voilà ce que l'Éternel préfère aux sacrifices. »
1 Samuel 15:22 (Darby): « l'Éternel prend–il plaisir aux holocaustes et aux sacrifices, comme à ce qu’on écoute la voix de l'Éternel ? Voici, écouter est meilleur que sacrifice, prêter l’oreille, meilleur que la graisse des béliers »
Les démonstrations collectives d’adoration ne peuvent plaire à Dieu que lorsqu’elles sont vécues par des cœurs qui agissent dans la foi, la droiture et la justice ! Le reste n’est qu’un bruit désagréable à ses oreilles. La louange qui lui est agréable est celle qui vient des cœurs purs des hommes droits. De ceux qui on reçu la grâce de Dieu et qui demeurent en elle.
Rechercher la communion…
Tout disciple du Christ, animé de son amour, recherche et soupire après une réelle communion fraternelle. C’est comme cela que nous pouvons vivre et pratiquer cet amour extraordinaire que Dieu nous a donné. Mais il n’est pas possible de vivre une véritable communion fraternelle en faisant des compromis avec la vérité de l’Ecriture. Attention ! Je n’appelle personne à s’isoler derrière la peur des autres. Nous avons un Dieu qui est plus grand et plus fort que nos peurs et qui nous donne l’ordre de ne pas vivre dans la crainte. Mais il nous faut être prudents !
« Voici, je vous envoie comme des brebis au milieu des loups. Soyez donc prudents comme les serpents, et simples (ou « sans mélange ») comme les colombes. » (Matt. 10.16.)
L’Esprit qui nous dirige, nous amène forcément à rencontrer ceux qui sont nos frères. A nous d’être attentifs à sa direction ! A « ne pas former avec les infidèles un attelage disparate ». Mais en même temps « à nous exhorter mutuellement aussi longtemps que l’on peut dire : aujourd’hui ! »
Il y a un peu partout, des chrétiens blessés et rejetés, qui s’en occupe ? Ils ont besoin d’être consolés, réconfortés amenés au pardon, qui libère de ceux qui leur ont fait du mal. Le bon Berger laisse 99 brebis dans le désert pour chercher celle qui est perdue. Nous pouvons sûrement le suivre sur ce chemin là !
Si le Seigneur peut amener son enfant au désert, pour un temps, « pour parler à son cœur » (Osée 2.14.), Il nous en fait aussi sortir pour déverser à travers nous cet amour dont Il nous a rempli. Et nous pouvons le manifester profondément dans la communion fraternelle ! Et à ce moment là, si nous sommes attentifs à Sa direction, Il nous fera découvrir une Église qui dépasse toutes les limitations que nous nous sommes fabriqué. Une Église qui était pourtant bien là, mais que nous ne pouvions pas voir, parce que nous ne la regardions pas avec foi. Un « corps bien coordonné et cohérent »… « qui s’édifie lui-même dans l’amour » (Eph. 4.16.).
Mais pour cela, évitons les préjugés charnels ! Gardons-nous de « marcher en calomniateur de ceux de notre peuple. » (Lévitique 19.16.) N’oublions pas l’avertissement du ciel à Pierre : « Ce que Dieu a purifié, toi ne le souille pas ! » (Actes 10.15.) « Par (notre langue) nous bénissons le Seigneur notre Père, et par elle nous maudissons les hommes faits à l’image de Dieu. De la même bouche sortent la bénédiction et la malédiction. Il ne faut pas, mes frères, qu’il en soit ainsi. » (Jacques 3. 9 et 10.) « Enfin, soyez tous animés des mêmes pensées et des mêmes sentiments, pleins d’amour fraternel, de compassion, d’humilité. Ne rendez point mal pour mal, ou injure pour injure; bénissez, au contraire, car c’est à cela que vous avez été appelés, afin d’hériter la bénédiction. » (1 Pierre 3. 8 et 9.)
« Afin que, professant la vérité dans la charité, nous croissions à tous égards en celui qui est le chef, Christ. » (Ephésiens 4. 15.)
Jean-Luc B
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