Ce "snack" que nous osons appeler "Repas du Seigneur"...


Par David Servant

Dans la dernière église dont je fus le pasteur, j'ai exigé de ceux qui servaient la Sainte Cène, le Repas du Seigneur, que nous prenions une fois par mois, que tous portent une veste et une cravate. Il m'avait semblé que ceux qui se trouvaient être les préposés à la distribution du corps et du sang de Jésus se devaient de ce minimum de respect envers leur devoir sacré.

Au cours de l'un de ces dimanches de Communion, alors que l'un de ces serviteurs conduisait sa famille vers l'église, son fils de cinq ans remarqua sa veste et sa cravate. Innocemment, il lui posa alors cette question :

- "P'pa, est-ce ce dimanche-ci que nous allons manger le saint snack de Dieu?"
Plus tard, alors que son père me racontait cette histoire, ce fut pour moi le moment d'une très grande révélation. Je m'étais trouvé des centaines de fois face à des congrégations, leur disant : "Préparons nos cœurs à recevoir le Repas du Seigneur," leur faisant ensuite distribuer à chacun un minuscule biscuit ainsi qu'une dose infime de jus de raisin. Et personne n'avait jamais remis cela en question !

Ce que nous avions eu l'habitude de faire était fait dans des millions d'églises depuis des centaines d'années.

Mais un garçon de cinq ans venait de révéler qu'il s'agissait en fait... de siècles de tradition aveugle ...

1 - Le "snack" que nous appelons repas.

Comment étaient les choses à L'origine ?

Bien sûr, pratiquement tout le monde sait qu'à l'origine, le Repas du Seigneur fut un véritable repas, un repas de Pâques, partagé par des amis proches, des croyants en Jésus. Quiconque lit dans le Nouveau Testament les passages appropriés peut se rendre compte, en quelques minutes, du fait que, dans l'église primitive, le Repas du Seigneur était un véritable repas, partagé entre des personnes s'aimant les unes les autres comme dans une famille.

Quand le Repas du Seigneur est-il donc devenu un saint snack ?

Quelle différence pourrait-il se produire si nous célébrions le Repas du Seigneur comme le faisait l'Église primitive ?

Avant que nous ne nous attaquions à ces questions, lisons d'abord ce que Paul écrivait aux Chrétiens Corinthiens à propos du Repas du Seigneur. Cela va nous aider à comprendre ce que beaucoup d'entre nous n'avons sans doute pas saisi.

"Lors donc que vous vous réunissez, ce n’est pas pour manger le Repas du Seigneur; car, quand vous vous mettez à table, chacun commence par prendre son propre repas, et l’un a faim, tandis que l’autre est ivre. Quoi ! N’avez-vous pas des maisons pour y manger et boire ? Ou méprisez-vous l’Eglise de Dieu, et faites-vous honte à ceux qui n’ont rien ? Que vous dirai-je ? Vous louerai-je ? En cela je ne vous loue point…Car celui qui mange et boit sans discerner le corps du Seigneur, mange et boit un jugement contre lui-même. C’est pour cela qu’il y a parmi vous beaucoup de faibles et de malades, et qu’un grand nombre dorment…. Ainsi, mes frères, lorsque vous vous réunissez pour le repas, attendez-vous les uns les autres. Si quelqu’un a faim, qu’il mange chez lui, afin que vous ne vous réunissiez pas pour attirer un jugement sur vous." (1 Cor. 11:20-34).

En examinant attentivement les premiers et derniers versets de ce passage, il est un point qui nous échappe souvent. À l'évidence, les premiers chrétiens se réunissaient, avant tout, pour partager le Repas du Seigneur. En tout cas, certaines de leurs réunions avaient pour but essentiel le partage d'un repas, un repas qu'ils appelaient le "Repas du Seigneur".

Relisez ces premiers et derniers versets pour vous en faire votre propre idée :

"Lors donc que vous vous réunissez, ce n’est pas pour manger le Repas du Seigneur; car, quand vous vous mettez à table, chacun commence par prendre son propre repas, (ce qui signifie que vous dites que vous vous réunissez pour partager le Repas du Seigneur, mais la façon dont vous le faites révèle qu'il s'agit d'autre chose) et l’un a faim, tandis que l’autre est ivre… Ainsi, mes frères, lorsque vous vous réunissez pour le repas…" (1 Cor. 11:20,34,).

Il ressort à l'évidence de ces deux versets que le Repas du Seigneur était bien un véritable repas.

Une fois ce fait établi, d'autres passages de l'Ecriture qui décrivent la vie de l'Église primitive prennent une signification nouvelle.

Par exemple, Luc décrit quatre activités qui caractérisaient les premiers chrétiens, l'une d'entre elles étant de partager des repas :

"Ils persévéraient dans l’enseignement des apôtres, dans la communion fraternelle, dans la fraction du pain, et dans les prières." (Actes 2:42)

Et juste quelques versets plus loin, Luc souligne à nouveau ces repas communs :

"Ils étaient chaque jour tous ensemble assidus au temple, ils rompaient le pain dans les maisons, et prenaient leur nourriture avec joie et simplicité de cœur, louant Dieu, et trouvant grâce auprès de tout le peuple." (Actes 2:46-47)

Bien que Luc ne spécifie pas explicitement que ces repas étaient le "Repas du Seigneur", ils sont absolument conformes à la description que Paul fait du Repas du Seigneur en 1 Corinthiens 11:20-34. Nous pouvons donc nous demander : si le Repas du Seigneur est un repas en commun, quelle pourrait être la différence majeure entre un repas en commun qui ne serait pas le Repas du Seigneur et un repas en commun qui le serait, d'autant plus quand le pain et le vin étaient les éléments les plus communs d'un repas ordinaire de cette époque ?

Nous pourrions même aller plus loin et nous demander, puisque Jésus a dit :"Faites ceci en mémoire de moi toutes les fois que vous en boirez.": Est-il possible que Jésus voulait qu'ils se souviennent de Lui chaque fois qu'ils boiraient en commun du vin, boisson très répandue à leur époque ?

La description que font Paul et Luc de la vie de l'Église des premiers temps révèle la grande différence entre ce qui était alors comme faisant partie de la vie courante des chrétiens, mais qui ne l'est plus aujourd'hui. Nous nous réunissons rarement aujourd'hui dans le but de partatger avec simplicité le Repas du Seigneur. Au contraire, dans la vision moderne, nous plaçons plutôt le Repas du Seigneur en fin des réunions dominicales, en "annexe". En plus, il ne s'agit pas du tout d'un véritable repas, mais d'un petit "snack", un bout de nourriture symbolique.

De fait, les agapes que les églises modernes organisent à l'occasion sont plus proches de ce que le Nouveau Testament nous montre comme modèle de ce que doit être le Repas du Seigneur.

2 - Le Repas d'Agape

Il me semble également correct de conclure que Jude, dans sa petite épître se référait aux repas chrétiens quotidiens, quand il les appelait "fêtes de l'amour" (Agapes) (voir Jude 1:12). Ces repas quotidiens étaient en effet une fête de l'amour, un repas où ceux qui le pouvaient apportaient de la nourriture qu'ils partageaient avec les pauvres au milieu d'eux, ce qui est précisément ce que Paul décrit en 1 Corinthiens 11:20-23.

Gardez en mémoire que lorsque Paul écrivait : "Ou bien méprisez-vous l’Église de Dieu ?", il ne parlait pas, évidemment, de mépriser un bâtiment qui aurait servi d'église aux Chrétiens. Il parlait des Chrétiens eux-mêmes. Se saouler et s'empifrer de toute la nourriture lors d'un rassemblement des Saints est certainement une preuve du peu de considération que l'on peut porter aux enfants de Dieu, l'Église. En agissant ainsi, on "méprise l'Église de Dieu".

Ces gloutons étaient typiquement les personnes auxquelles Jude pensait quand il écrivait :

"Ce sont des écueils dans vos agapes, faisant impudemment bonne chère, se repaissant eux-mêmes." (Jude 1:12).

Mais revenons aux écrits de Paul. Les Chrétiens corinthiens ne pouvaient pas, avec justice, appeler leurs repas communs "le Repas du Seigneur", parce qu'il en ressortait de l'égoïsme plutôt que de l'amour ! Tous ceux qui le pouvaient apportaient à manger et du vin pour le repas, mais tous n'arrivaient pas à la même heure. Les premiers arrivés mangeaient sans attendre les autres, et quand les derniers arrivaient, - dont certains apparemment étaient parfois si pauvres qu'ils ne pouvaient apporter aucune nourriture - , tout avait déjà été consommé. Certains des premiers arrivés étaient même saouls d'avoir bu tout le vin, alors que les derniers restaient avec leur faim après leur arrivée. Pas vraiment une agape, pas vraiment une "Fête de l'amour" !

C'est pour cela que Paul réprimande vivement les Corinthiens en concluant :

"Ainsi, mes frères, lorsque vous vous réunissez pour le repas, attendez-vous les uns les autres. Si quelqu’un a faim, qu’il mange chez lui" (1 Cor 11:33-34).

3 - Un Rassemblement Unique

De manière évidente, le Repas du Seigneur était, dans l'Église primitive, un rassemblement de Chrétiens de différentes classes sociales et économiques, ce qui en faisait quelque chose d'absolument unique sur la planète Terre, un véritable avant-goût des noces de l'Agneau. S'occuper des pauvres est une part de ce à quoi le Christianisme est destiné, suffisamment pour que cela soit une composante du Repas du Seigneur auquel prenaient part et dont se réjouissaient les premiers Chrétiens.

Par le moyen du Repas du Seigneur, les premiers croyants remplissaient un commandement de Christ qui semble littéralement ignoré aujourd'hui:

"Lorsque tu donnes à dîner ou à souper, n’invite pas tes amis, ni tes frères, ni tes parents, ni des voisins riches, de peur qu’ils ne t’invitent à leur tour et qu’on ne te rende la pareille. Mais, lorsque tu donnes un festin, invite des pauvres, des estropiés, des boiteux, des aveugles. Et tu seras heureux de ce qu’ils ne peuvent pas te rendre la pareille; car elle te sera rendue à la résurrection des justes." (Luc 14:12-14)

Il est certain qu'un tel dîner est réellement une "fête de l'amour" ! Mais revenons aux Corinthiens. Ils remplissaient, en partie, le commandement de Christ que nous venons de lire. Ils invitaient les pauvres au milieu d'eux pour un repas en commun. Cependant, avant que les pauvres arrivent, ils avaient mangé toute la nourriture ! Et en agissant ainsi, ils se plaçaient eux-mêmes sous un jugement de Dieu :

"Si quelqu’un a faim, qu’il mange chez lui, afin que vous n'attiriez pas un jugement sur vous". ( 1 Cor. 11:34)

Paul avait détaillé plus précisément ce jugement dans les versets précédents….

Les jugements (ou corrections) dont certains Corinthiens avaient à souffrir étaient la faiblesse, la maladie, et même la mort prématurée. Ces jugements tombaient sur eux simplement par le fait qu'ils mangeaient toute la nourriture et qu'ils buvaient jusqu'à l'ivresse lors du Repas du Seigneur. Un comportement qui révélait quelque chose de plus grave, que Paul appelait :

"Ne pas discerner le corps" (11:29)

Paul parlait de la nécessité pour chacun d'avoir un juste regard sur ce qu'était le Corps de Christ, un corps formé des croyants. Que personne, comme il le disait auparavant, "ne méprise l'Église de Dieu" (11:22) ! Cette attitude se révélait, entre autres, lorsqu'ils ignoraient ou maltraitaient les pauvres au milieu d'eux lors du Repas du Seigneur. L'acte même de manger tout le pain sans penser aux retardataires affamés faisait de ce "Repas du Seigneur" une parodie de ce que représentait en fait de partager un seul pain, symbole de notre unité avec Christ et les autres chrétiens (voir Cor. 10:16-17).

Paul évoquait sans doute en parallèle le fait que chacun était ainsi amené à juger sa propre nature pécheresse et égoïste, une nature révélée par un comportement inconsidéré lors du Repas du Seigneur.

Les deux interprétations amènent à la même conclusion :

Participer au Repas du Seigneur, acte symbolisant fortement le souvenir de l'étonnant amour de Jésus pour chacun d'entre nous, ainsi qu'un moyen d'expression de notre amour les uns pour les autres, peut s'avérer mortel si "fait indignement" (11:27), en l'occurrence : égoïstement. L'égoïsme est un déni tacite de tout ce que le Repas du Seigneur représente.

Imaginez quelques-uns dévorant et buvant tout au repas du Seigneur, de sorte que certains "des plus petits" parmi les frères en Christ aient à rentrer chez eux plus affamés qu'à leur arrivée ! Quand cela arrive, les brebis ne diffèrent pas beaucoup des boucs. Et nous savons ce que Dieu pense des boucs. (Si vous ne le savez pas, lisez Matt 25:31-46)

Vous pouvez comprendre pourquoi Dieu voulait corriger, à Corinthe, ces brebis au comportement de boucs. Cette correction, étonnamment, était une démonstration de Sa Grâce, ainsi que Paul l'écrivait :

"Quand nous sommes jugés, nous sommes corrigés par le Seigneur, afin de ne pas être condamnés avec le monde" (11:32).

Le monde sera un jour condamné à l'enfer, mais Dieu nous corrige pour nous ramener dans le chemin étroit de la vie éternelle. Nous pouvons éviter Son jugement si, comme Paul l'écrit :"Nous nous jugeons nous-mêmes". Ce qui signifie confesser et abandonner notre égoïsme.

J'espère que vous commencez à voir que le petit rituel que nous répétons dans nos églises est bien éloigné de ce que le Seigneur avait originellement prévu comme devant être Son très spécial repas d'amour ! J'ai également l'espoir que personne ne pense que je puisse appeler à, simplement, ramener le Repas du Seigneur des églises vers les maisons, et à juste augmenter la taille des portions ! La finalité essentielle est notre amour les uns pour les autres. Naturellement, un joyeux repas à la maison est une bien meilleure occasion d'exprimer notre amour pour les autres qu'un "snack" de deux minutes que nous avalons, les yeux fixés sur le dos de celui qui se trouve devant nous.

Mais, plus important, partager notre nourriture avec des croyants pauvres est bien plus en adéquation avec le fait d'aimer nos prochains comme nous-mêmes (un commandement d'une importance capitale), comparé à ce que nous faisons en participant pieusement à un rituel d'église, qui se base pratiquement, uniquement, sur une tradition catholique Romaine !

J'ai tendance à penser que si nous partageons le Repas du Seigneur, que ce soit comme un "snack" ou comme un véritable repas à la maison, nous sommes aussi coupables que les Corinthiens si nous ne prenons pas soin de ceux du Corps de Christ qui ont peu ou pas à manger, et ce, même s'ils vivent dans une autre nation. Quelle caricature du Repas du Seigneur en font ceux qui se disent Chrétiens, quand ils savourent du vin tout en ne faisant aucun cas de leurs frères et sœurs en Christ qui meurent de faim ! Comme les Corinthiens, ceux-là mangent et boivent un jugement contre eux-mêmes, et, à moins qu'ils ne se repentent, eux aussi seront condamnés avec le monde, selon l'avertissement de Christ en Matthieu 25:31-46.

4 - Le Repas spontané du Seigneur

Je pense qu'il est fort possible que beaucoup d'entre nous aient pu apprécier à un certain degré le Repas du Seigneur sans même le savoir, puisque nous avons été naturellement amenés à partager des repas avec ceux pour qui nous avons le sentiment d'avoir des relations sacrées et spirituelles. Cela arrive naturellement quand les personnes sont nées de nouveau. Comme Paul l'écrivait :

"Pour ce qui est de l’amour fraternel, vous n’avez pas besoin qu’on vous en écrive; car vous avez vous-mêmes appris de Dieu à vous aimer les uns les autres" (1 Thes 4:9).

Et Jean écrivit :

"Nous savons que nous sommes passés de la mort à la vie, parce que nous aimons les frères." ( 1 Jean 3:14).

L'amour fait partie du pack du salut. Maintenant, combien de pasteurs sincères ont découvert que bien des membres de leurs églises n'avaient aucune aspiration véritable à rencontrer d'autres Chrétiens dans de petits groupes spirituels, et encore moins, à vrai dire, à se réunir à la maison pour partager un repas ? Ces personnes assisteront à un spectacle du dimanche matin et serreront même éventuellement des mains quand le pasteur leur demandera de prendre une minute pour aller les uns vers les autres.

Mais ils ne s'aiment pas véritablement les uns les autres. Sitôt l'heure venue, les boucs s'en retournent en courant vers le parking où les attendent leurs voitures. Mais, pour les vraies brebis, l'Église commence souvent après le service. Ils restent longtemps à parler, ou s'en vont partager un repas où la réelle nourriture est spirituelle et où se ressent l'esprit de famille. Ils ne le font pas par obligation, mais bien parce qu'ils le désirent vraiment, et c'est ce qui a de la valeur aux yeux de Dieu !

Les premiers Chrétiens ne se réunissaient pas parce qu'ils avaient lu dans le livres des Actes qu'ils DEVAIENT partager des repas et ce, pour "revenir à des manières bibliques". Ils le faisaient car ils le voulaient ! Ce principe est tellement révélateur de ce qu'est la façon de faire de Dieu !

Chaque pasteur qui tente de motiver les boucs pour qu'ils se comportent en brebis perd son temps. Il a plutôt besoin de proclamer le vrai évangile jusqu'à ce que les boucs fuient ou se repentent. Ceux qui se repentent deviendront des brebis. Alors ils commenceront à se conduire en brebis, naturellement (ou peut-être devrais-je dire, surnaturellement).

5 - La Vraie Orthodoxie

L'histoire chrétienne indique que ce n'est pas avant la fin du second siècle que le pain et le vin ont commencé à être séparés du Repas du Seigneur. A la fin du quatrième siècle, la "fête de l'amour" a été, en réalité, interdite par le Concile de Carthage. Dans les siècles qui suivirent, le Repas du Seigneur s'est transformé en un sombre et mystique rituel au cours duquel le pain et le vin sont en fait devenus le corps et le sang de Christ : un " saint sacrifice " qui ne pouvait être administré que par un prêtre ordonné, et uniquement dans un endroit sacralisé très précis d'un bâtiment lui-même sacralisé.

J'ai posé la question suivante à des pasteurs de tous les pays en voie de développement :
- Quelle serait votre réaction si vous appreniez que certains des membres de votre église se réunissaient dans des maisons privées pour célébrer la Sainte cène, sans la présence d'un ministre ordonné pour officier au service et bénir les aliments ?
La plupart d'entre eux ont confessé que leur première réaction serait d'en être extrêmement alarmés, car une telle chose leur semblerait hérétique ! Je les reprends alors habituellement en leur disant qu'ils sont comme les prêtres Catholiques Romains ! Ils ont aveuglément suivi une tradition non-biblique qui remonte à plus de 1700 ans ! Certes, ils ne croient pas que le pain et le vin de la communion deviennent pshysiquement le Corps et le sang de Christ, mais la sacralisation de la communion en un rituel dominical dans "leur" église s'y apparente de près !

Quoiqu'il en soit, la vérité est que le Repas du Seigneur, tel qu'il était pratiqué par les premiers Chrétiens, ne se déroulait jamais dans un bâtiment d'église particulièrement affecté pour ce faire, mais dans des maisons. Et il ne s'agissait jamais d'un petit "snack", mais toujours d'un vrai repas. Et il n'y avait jamais un "ministre ordonné" présent pour "officier", puisqu'il n'existait aucun "ministre ordonné".

Les Ecritures nous conduisent à penser que des Chrétiens ordinaires partageaient avec joie le Repas du Seigneur. De plus, lors du Repas du Seigneur, les pauvres étaient nourris. Et chaque étudiant de la Bible qui a pu écrire sur la manière dont le Repas du Seigneur se pratiquait par l'Église des premiers temps vous confirmera cela... (si vous ne me croyez, ni moi, ni la Bible !).

Je me demande combien de pasteurs (il y en a des centaines dans notre liste d'e-mails) qui, après avoir lu ceci, vont continuer de le pratiquer de cette manière non traditionnelle, et combien vont commencer à éduquer leur congrégation en vue de le faire à la manière du Seigneur. Choisirez-vous la manière biblique ou la façon "orthodoxe" ?

Car si votre église n'est qu'un lieu de rendez-vous de boucs, préparez vous à des désagréments !



David Servant
Source : Blogdei.com

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